vendredi 30 novembre 2007

Enquête.

Yek, yek, yek, call me Hercule Poirot!

Aujourd'hui, j'ai été contactée par un hôpital du coin pour une mission very special : retrouver un patient fugueur. Et oui, sachez-le bonnes gens, si vous voulez filer en pyjama douce d'un hôpital en payant queud, faut pas raconter vot' vie à l'accueil en arrivant, hein.

Sinon, l'administration hospitalière fait toutes les mairies du coin et regarde les listes électorales pour vous envoyer la facture.

Ou alors, ne vous inscrivez pas sur les listes électorales...

Au choix.

Pigé?

Bon, j'ai rien dit. Pour cette fois, mais méfiez-vous! Parce qu'avec les encouragements à la dénonciation, ça va être dur de lutter contre le courant...

jeudi 29 novembre 2007

Le roi de la guirlande

Des qui râlent, y'en a tout le temps et pour tout : un lampadaire qui marche plus, une plaque de rue qui a disparu (rue Toulmouche, par exemple... Allez, faites un effort, c'est une jolie contrepèterie...), les travaux qui bouchent la rue, la couleur des pétunias, le stationnement payant, les élus qui sont jamais là...

Bref, des pas content, y'en a pléthore.

Donc, mon rôle, c'est aussi d'incarner le "cahier des doléances" juché sur de jolies bottes. En fait, je me fais un peu penser parfois à Benjamin Malaussène dans "Au bonheur des ogres" de Pennac. Sauf que je ne maîtrise pas encore l'art de pleurer sur commande. Mais je m'entraîne grâve.

Enfin, toussa toussa pour dire qu'aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, j'ai eu des plaintes en tout genre.

Mais la meilleure, c'est quand un gros balèze (que j'aimerais pas lui emboutir sa berline parce que, dans "constat à l'amiable", je suis pas certaine qu'il connaisse le sens du dernier mot), cheveux bien ras et dégagés derrière les oreilles sivouplé, est entré en trombe dans la mairie. J'me suis dit, celui-là, il est pour moi. En ce jetant sur mon comptoir (que j'ai eu du bol qu'il bascule pas sur mes belles bottes qui vont bien avec ma voix de fipette), il m'a aboyé dessus :

"Ch'ui machin, ch'ui de St-Truc, et je trouve que les décorations, c'est lamentable".

Hum...

Les décorations? Quelles décorations? Les décorations militaires? (rigolez pas, géographiquement parlant, ça s'insère bien dans le contexte)

Bon bon bon...

Moi : "Wouiiiii? Les décorations? Et...."

Lui (qui me fixe droit dans les mirettes pour voir si, des fois, il posséderait pas le pouvoir de désintégrer son adversaire avec les yeux) : "...."

Moi : "Et alors, les décorations?"

Lui (qui a compris que le coup des yeux, ça marchait pas, donc qui s'est rabattu sur mes seins...) : " Bah, oui... Enfin, j'veux dire, y'a rien quoi, c'est triste..."

Il parle pas de mes seins, quand même, si?

Moi (toujours souriante de toutes mes dents, de tous mes yeux et de tout mon Wonderbra) : " Heu, comment ça c'est triste?"

Lui : "Bah oui, c'est triste là, les lumières..."

Moi : "AAAAAAAAAh, d'accord! (je sais, je pousse un peu là, mais bon, n'avait qu'à pas tenter de me désintégrer non plus, hein). Donc, les illuminations de Noël, vous trouvez ça terne? C'est ça?"

Lui : "Bah oui, là, pourrait faire un effort la mairie, avec les impôts qu'on paye..."

Bin tiens, on y revient toujours, hein... Les gros sous que les méchants fonctionnaires gaspillent et les mauvais élus dilapident on sait pas comment, mais c'est sur, c'est pas honnête st'histoire...

Moi, perfide : "En même temps, elle ne sont pas encore installées, les illuminations de Noël... Là, c'est juste les commerçants qui ont mis les leurs..."

Lui (qui a découvert mon visage, mon sourire et l'existence potentielle d'une âme superieure derrière le blush) : "Oui, mais bon, vous comprenez, sans les lumières, ça fait pas Noël..."

Nous y voilà. Mister gros lourdaud, dans sa tête, il a huit ans. Et il trépigne, parce que Noël, c'est dans un mois, et que c'est trop long d'attendre...

J'lui ai quand même collé un rendez-vous avec l'adjoint aux lumières. Nan mais sans blagues, pourquoi je le garderais que pour moi celui-là, hein? C'est bientôt Noël, je suis généreuse, je partage...

mercredi 28 novembre 2007

Preuve à l'appui...

Tous les matins, dès potron-minet, des administrés font le pied de grue pour entrer à la mairie devant les portes fermées, que je vous jure ma bonne dame, y sont vraiment pas pressés de commencer à travailler ces gens-là, que s'en est honteux que c'est nous qu'on les paye à rien faire avec notre argent. Et là, quand j'arrive avec Ze code de la porte, attention, hein, pas de faux départ sivouplé, tous ensemble, à la une, à la deuz, à la troiz, on ouvre la porte et c'est parti mon kiki vers les services.

Du coup, les gens arrivent avant moi à la borne d'accueil. Du coup, faut qui z'attendent encore que je passe derrière mon guichet.

Ce matin, un fois la première poule passée, j'aperçois derrière la meute un traînard. C'est un papy qui s'est fait éjecter en queue de peloton. Mais faut dire qu'il se meut péniblement, l'ancêtre. Enfin, comme tout arrive, il finit par atteindre à mon guichet. C'est qu'il est plus de la première rosée, hein. Même que si ça s'trouve, il a échappé aux tranchées, puis aux nazis, puis (le plus méritoire à mon avis) aux courbettes du nabot à talonnettes. Bon, j'exagère un peu c'est vrai. Peut-être pas la grande guerre. Mais pas loin.

Et c'est pourtant avec l'oeil malicieux, et après m'avoir des plus poliment saluée (ah ça ma bonne dame, ça vous remet les bonnes manières à leur place, moi je vous le dis!), qu'il me demande :

"Pourriez-vous, s'il vous plaît Mademoiselle, me délivrer un certificat de vie?"

J'ai souri. J'ai pas rigolé. Mais j'ai fait un bel effort quand même...

mardi 27 novembre 2007

Le S.U., mode d'emploi à l'usage de l'administré...

Aujourd'hui, une dame d'un certain âge est venue au guichet pour, je cite, "pouvoir voter."

Moi : "Vous n'avez pas de carte d'électeur?"

Elle : "Ah bah non."

Moi : " Donc, vous n'êtes pas inscrite sur les listes électorales de la commune?"

Elle : " Ah, bah ça, non, hein! Pour qu'ils me mettent sur la liste de n'importe qui! Ah, non merci, je veux pas être inscrite. Bon, mais comment on fait alors? Parce que moi, je voudrais bien voter quand même. "

Moi je vous dis, l'éducation civique, ça sert vraiment à quelque chose...

lundi 26 novembre 2007

Service après vente des émissions administrés, bonjour?

Bah voilà! C'est mon tout nouveau tout beau travail, occasionnel j'espère, qui commence. Je vous en ai pas parlé avant vu que j'ai été contactée vendredi 15h pour commencer lundi 8h30...

Bon, et puis c'est pas folichon, hein, je vais pas m'occuper de la politique culturelle dans une grande métropole. Ah non, ça c'est pas pour tout de suite ma p'tite fille, hein! D'abord, va falloir les grimper les échelons de la Fonction*Publique*Territoriale... Par contre, vu que vous êtes là, hein, disponible, diplômée, et à vous morfondre chez vous, on peut p't-être vous donner un petit quequ'chose...

On m'a donc attribué la précieuse mission d'accueillir les clients gens...

Alors non, c'est pas folichon, mais y'a moyen de passer des bons moments je crois, parce que vu les gens que j'ai rencontrés aujourd'hui, entre ceux qui y bossent et ceux qui y passent, y'a de la matière!

Enfin, c'est rigolo. Et en plus, je mets un point d'honneur à être aimable et à les accueillir au téléphone avec ma voix de plus belle fipette tu meures... Et oui, ch'ui comme ça moi, j'y crois au service*publique*charte*marianne et compagnie. Alors, ce sont des inconnus mais des inconnus bien reçus. Des inconnus à qui on aura donné un arrière goût de j'y retournerais bien ma bonne dame!!!

Bon, oui, je sais, c'est QUE le premier jour. Et la dame que je remplace est absente pour cause de cafard noir. Donc, je me fais pas trop d'illusion sur cet enthousiasme débordant de novice.

N'empêche aujourd'hui, j'ai eu ma première merveille : trouvé, sur la voix publique, un SONOTONE oint d'une bonne couche de cérumen...

Hummm!

Je l'ai transmis à qui de droit bien sur. Mais, m'est avis que le fourbe s'est subrepticement échappé de l'oreille de son propriétaire à son insu : il a du glisser...

Demain, la suite de l'aventure du sonothone fugueur.

vendredi 23 novembre 2007

Questionnaire

1. Quelle heure est-il ? 14h27. Le Hanneton est à la sieste. C'est le moment où je passe pas mal de temps sur l'ordi, pour les blogs, mais aussi trouver du boulot et peaufiner mon projet (qui est secret donc, je peux pas dire grand-chose dessus, pour l'instant).

2. ton prénom :
Faut pas croire aux apparences...

3. Ton anniversaire : Une des dates les plus attendues de l'année, avec Noël. J'adore souffler mes bougies, manger mon gatal et avoir des cadeaux. Et oui, jusqu'à il y a peu, j'allais encore chercher les oeufs de Pâques dans le jardin...


4. Signe zodiaque : Taureau.

5. Âge : 33 ans. J'aimais bien 32. J'ai toujours du mal à savoir quel est mon âge. A chaque fois, faut que je calcule... C'est dire si je m'en fous.


6 : Un tatouage :
Ah, ça a bien failli quand j'étais à la fac. Je le voulais sous la plante d'un pied : refus du tatoueur...

7. As-tu déjà été amoureux(se)? :
à chaque amour.

8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? à chaque amour.

9. Pepsi ou coca :
beurk.

10. Café ou thé? :
3 cafés de comptoir le matin (au comptoir sinon ça vaut pas), au moins 4 thés dans la journée et un pisse-mémé le soir...

11.Tasse? Mug? :
tasses pour les cafés et mug pour les thés.

12. Groupe de musique préféré :
Björk.

13. Ton site internet préféré :
ça c'est des coups à fâcher tous les autres, et comme je suis très lèche-cul diplomate, je dirais celui où je laisse des commentaires...

14. Fleur préféré :
le Pavot.

15. Sujet de conversation détesté : Aucun.

16. Disney ou Warner ?
Nick Park et sa pâte à modeler...

17. Fast food préféré : Un Fast quoi?

18. Un problème ? Pas vraiment. Juste des trucs chiants.

19. Couleur préférée ? Rouge.

20. Comment te vois-tu dans l'avenir ?
Madame Irma ? Une idée? Pasque moi, là, je sèche.

21. Des animaux à la maison : Un surfeur chat tigré, le gros Sapic.

22. Ami(s) spécial(aux) : Amis tout court.

23. Que changerais-tu dans ta vie :
Je décalerais la date de mort de ma mère. Sinon, tout est bien, même si je râle et je me plains souvent.

24. CD préféré : Celui qui est noir, qui est en vinyle et qui tourne sur une platine.

25. La première chose à laquelle tu pense au réveil : "Hum, quelle heure il est, là?"

26. Tue l'Amour :
les chaussettes roulées en boule qui puent la mort.

27. Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu n'as jamais quitté ? Rien. Il y a des choses qui me suivent depuis un moment. Mais rien depuis le début vraiment. Même mon chat bleu, je ne l'ai pas choisi immédiatement. Par contre, mes souvenirs remontent à très très loin (18 mois).

28. Qu'y a t il sur tes murs ? Un montage de mon surfeur et un ami en train de faire les cons en combi avec leurs surfs, le programme d'une salle rock du coin, la liste des numéros de téléphone amis-famille-docs-nounou-etc...

29. Qu'y a t-il sous ton lit : Des moutons.

30. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas :
Tu m'emmerdes. Je t'aime bien, mais tu m'emmerdes.

31. Sport favori : Dos crawlé.

32. Timide ou extraverti :
ça dépend du public...

33. Ton surnom :
Aucun. Ma grande par mon père et mes grands-parents. Ma puce par ma mère, avant.

34. Langues parlées : l'anglais et un peu d 'espagnol. Et je chante en Russe. Bon, je sais pas ce que je dis, mais je le dis pas trop mal il parait...

35. Un mot que tu aimes dire :
Bolduc.

36. Un message à quelqu'un en particulier?
Non.

37. Tu aimerais qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire :
Mais tout ce que vous voulez, des fleurs, des chocolats, des diamants, un chèque, je suis pas exigeante moi.

38. Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire : Une surprise.

39. Opel ou Seat :
Opel dont on aimerait bien se débarrasser vu qu'on a opté pour un bioutufoul transporter de chez WW.

40. Sucré ou Salé :
Du moment que ça se mange...

41. Lieu favori :
Dans mon lit. Si, pasque on peut aussi y dormir...

42. Citation favorite : Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

43. Lèche-vitrine ou lèche-écran: plutôt écran vu que les vitrines ici, c'est boulangerie, charcuterie, assurance, banque, ça leur ferait un peu bizarre je crois...

44. Qu'est ce que tu lis en ce moment : Rien ne va plus de Douglas Kennedy.

45. Heure de fin : 14h56.

jeudi 22 novembre 2007

Réhabilitation.

Bon, quand je relis ce que j'écris, là, sur mes doutes, toussa, toussa, je ne mentionne pas mon amoureux. Jamais. Et c'est pas très gentil ça.

C'est pas gentil parce que je vis avec une crème qui gesticule et ronfle la nuit de chez crème. C'est bien simple, on est pareil. Bon, pas physiquement hein. Quoique, je pense qu'à la fin de nos vies, on finira par vraiment se ressembler, comme Dutronc et Hardy et Laurel.

Nan, ce que je voulais dire, c'est qu'on est interchangeables en matière d'organisation de la vie à deux. Je peux tout faire. Et lui aussi : le ménage, la lessive, le bain, le feu, la bouffe, changer les draps, les courses, tondre la pelouse, la vaisselle...

On a nos préférences, forcément. Par exemple, ça serait faux de dire que j'aime passer l'aspirateur. Nan. C'est juste que je trouve simplement que je le passe mieux que lui. Si. Je suis désolée mais c'est vrai. Donc, c'est moi qui le fait.

Naaan, c'est pas du sarcasme, c'est bien à prendre au premier degré.

A l'inverse, il fait mieux le feu que moi (surtout couper le bois d'ailleurs). Bon, je sais aussi faire le feu, hein, sauf que j'ai une prédisposition pour faire des petits feux qui chauffent queud.

Enfin, ce que je voulais dire, c'est que quand je m'interroge sur le cosmos ou sur mon avenir toussa toussa, je ne parle pas de lui parce que je n'ai pas de doute le concernant. Il est là, il me suivra et je le sais.

Voilà. C'est dit.


mercredi 21 novembre 2007

Des réponses...

Alors voilà.

Je crois que je suis bien entourée.

Entourée de cinglés, entourée de mer, entourée aussi d'amis.

Le facteur m'a apporté ça aujourd'hui.




Au départ, je me suis dit qu'amazon*leslivres avait le marketing féroce, vu que j'ai jamais rien commandé chez eux.

Mais j'ai quand même ouvert le paquet, hein...

Et dedans il y avait ça :




Et c'est quoi ça?

C'est la jolie réponse à toutes mes questions existentielles que me fait André mon ami corse.

Goutte gouttelette de pluie...

...mon chapeau se mouille,
goutte gouttelette de pluie,
mes souliers aussi.

Je marche sur la route,
je connais mon chemin,
je passe à travers gouttes,
en vous chantant ce gai refrain.




mardi 20 novembre 2007

Qu'est ce que je peux faire, je sais pas quoi faire?

Mon humeur est comme le temps aujourd'hui, grise et dégoulinante.

J'ai mal dormi. Je pense trop.

Je pense à ma mère, forcément, qui me manque tout le temps, tous les jours, 10 fois par jour.

Je pense à mon avenir.

Que dois-je faire ? Continuer sur la voie des concours, en décrocher plusieurs, pour me retrouver ensuite sans boulot car les collectivités territoriales préfèrent recruter des gens en mutation plutôt que des nouvelles recrues qu'il faut former, donc qui seront absentes la moitié du temps la première année ? M'obstiner à chercher dans le privé, en attendant que les babyboomers acceptent enfin de partir en retraite ? J'ai rien contre les babyboomers, hein, j'ai juste un peu l'impression que certains de la génération de mes parents ne veulent pas faire de la place à leurs enfants. Créer mon entreprise ? J'ai bien une idée et je suis même sûre qu'elle est viable et rentable. Seulement, est ce que j'ai envie de ça ? De trimer comme une folle pendant les 5 ans à venir pour gagner des nèfles? Est ce que j'ai pas des projets plus personnels à mettre en route, comme un second enfant?

Je pense à mon enfant. Aux choix que je fais pour elle. Je me demande si ce sont les bons, si je veille bien sur elle, si je sais la protéger tout en la préparant un jour à s'envoler du nid. Je pense aussi aux frères et soeurs qui viendront peut-être un jour. Mais quand?

Je pense enfin à la suite de ma vie. Suis-je faite pour vivre ici, dans ce trou, où les jours sont gris et humides ?

Je suis jeune, en bonne santé, je mange à ma faim, j'ai un toit, je ne suis pas endettée. Je suis juste devant une situation qui va changer. Je le sais. Et ça me fait peur.

Et pourtant, j'ai l'impression que c'est indispensable parce que même si j'ai conscience de vivre les meilleures années de ma vie, je ne me sens pas pleinement en profiter, sauf furtivement. Et je n'ai pas envie de passer à côté de cette période.

Alors, qu'est ce que je dois faire?


lundi 19 novembre 2007

On n'arrête pas le progrès!

Bon, je sais pas chez vous, mais ici nos boîtes à lettres dégoulinent de catalogues de Noël. Et ce pour le plus grand bonheur du hanneton qui les épluche en long, en large et en travers, par montsZéparvaux, sur le canapé, aux toilettes, par terre, en voiture, chez la nounou...

Et il y a même eu des tentatives, à grands renforts de câlins, bisous et autres minauderies, pour les traîner jusque dans le bain. Croyez moi, j'en ai déployé des trésors de volonté pour rester ferme...

Enfin, c'est bien normal tout ça, hein, pasque faut se préparer à l'arrivée du pè noé.

Du coup, je m'y intéresse également à ces catalogue et si, dans le fond, je trouve que les jouets pour les petits ne sont pas si différents de ceux qu'on avait (j'ai même noté le grand retour de l'arbre magique) je suis par contre assez surprise de ceux destinés au pré-ados :



A mon époque, c'était les cheveux qu'on pouvait faire pousser...

vendredi 16 novembre 2007

Quand Leclerc scanne mon passeport.

Lors de mon dernier séjour nantais, je me suis rendue dans une célèbre galerie marchande pour acheter des éléments de déco dans un (non moins célèbre) magasin suédois, où nous avons vécu la désagréable expérience d'égarer, l'espace d'un instant, le doudou chéri du hanneton.

Vous pensez bien que lorsqu'on doit se rendre dans ce genre de lieu, un samedi après midi de surcroit, on fait d'une pierre mille coups. Du coup (c'est le cas de le dire), je me suis également rendue chez Michel-Edouard Leclerc afin de réaliser les quelques emplettes nécessaires à notre départ vers le grand Sud. Au moment de payer (j'avais fait un chèque ET donné ma carte Michel-Edouard ET fait mon code de carte), l'hôtesse me demande une pièce d'identité. Je lui donne alors mon passeport.

Et là, je la vois l'ouvrir à la page photo de ma trombine et le poser sur une plaque vitrée. Puis elle me le rend.

Je lui dis : "Mais, vous ne notez pas le numéro? "
Elle me répond : "Non, je l'ai scanné et ça va partir avec votre chèque".

J'ai fait la gueule. Forcément...

Bon, je sais que je suis naïve et un peu nouille. Surtout depuis que je vis à la campagne. Mais je constate ainsi que, si je suis un peu naïve et nouille, je suis également préservée de certains travers relatifs à la vie urbaine.

Ainsi, si je me suis sentie bien plouc la première fois que j'ai vu des leggings, pour l'affaire du passeport scanné c'est pas mon côté plouc qui s'est montré offensé, c'est mon côté là-bas si j'y suis. Et j'ai pas trouvé ça normal du tout!!!

J'veux dire : non seulement Michel-Edouard sait ce qu'il y a dans mon chariot, mais avec les éléments scannés sur mon passeport, il connaît ma date de naissance. Donc, si j'ai envie de lui demander un crédit dans 5 ans, avec ce que je bouffe et mon âge (en croisant les données), il connaîtra les maladies que je suis sensée développer dans dix ans, par exemple. Mais surtout, il connaît aussi ma couleur de yeux, la nature de mes cheveux. ET LA COULEUR DE MA PEAU.

Si on était sous un régime totalitaire, qui l'empêcherait d'envoyer ces informations dans un grand centre informatisé.

Un de ces quatre, faudra tendre l'intérieur de sa joue pour faire un prélèvement ADN pour faire SES COURSES!!!

SES COURSES.

Vous réalisez un peu? Je sais pas vous, mais moi, ça me fout les boules...

Devant ma tronche (et je dois pas être la première), l'hôtesse de caisse me dit :" Ah, mais ne vous inquiétez pas, les données ne sont pas conservées".

Ah, bah me voilà bien rassurée alors.

Bin tiens...

jeudi 15 novembre 2007

Faudrait voir à pas confondre.

Hier après midi, on frappe de façon virile à ma porte. Et je peux vous dire que ça surprend parce je suis dans un hameau pommé. Et que tout mes amis travaillent (oui, je suis la seule faignasse du lot), donc personne ne passe jamais à l'improviste en semaine dans l'après-midi. D'ailleurs, rares sont ceux qui passent à l'improviste le WE. Que voulez-vous, si on veut profiter des siestes crapuleuses, on ne répond pas et ça finit par se savoir...

Je m'égare

Je disais donc : coups virils sur ma porte en bois. Déjà, le tambourineur a du bol que la porte ne lui soit pas tombée sur le coin du nez. Enfin, j'espère qu'il a, au minimum, pris dans les yeux quelques éclats de vernis pourri : Bah oui, j'avais commencé à poncer la porte cet été, mais il a fait moche. Donc elle est à moitié poncée. Esthétiquement c'est pas terrible et, en plus, le vernis saute quand on frappe trop fort.

Mais je vois bien que je m'égare à nouveau.

Je tergiverse.

Je fais des parenthèses.

C'est pour faire monter l'audience

D'ailleurs, je constate que hier j'ai eu 65 visites et seulement 5 supers blogueuses m'ont laissé des commentaires. Allez, lancez vous, que diable! Oui, vous là! Vous qui passez souvent sans (me voir, sans même me dire bonsoir) jamais oser laisser un commentaire...

Bon, revenons-en à nos moutons.

Donc, donc, donc, hier, ça frappe sévère au rez-de-chaussée, et c'est pas souvent que ça arrive. Et je me précipite, vous pensez bien, moi une femme seule et désoeuvrée, des fois que ce serait un plombier polonais perdu dans mon village.

Ah bah non, dis donc, c'est un employé municipal râblé et rougeaud qui me sort :

"Vôt' fourgon, là, y gêne. 'peut pas passer avec le camion. Faut l'bouger là."

Mon fourgon? Quel fourgon? J'ai pas de fourgon moi.

J'ai un van-transporter-caravelle-camping-car.

S'pas pareil, je m'escuse!

mercredi 14 novembre 2007

Thé by night

Bon, je vous avais écrit un super post sur mon camion - van - transporter - camping-car.

Mais le mac a planté.

D'accord, d'accord, c'est de ma faute.

Mais j'ai pas fait exprès de renverser mon thé sur le clavier quand même, hein!


Dans la famille fée, demandez la mère

Je tiens cet ouvrage comme un héritage de mon arrière grand-père, Saturnin le bien nommé.



Je me disais, pas plus tard qu'il y a 5 minutes, que je devrais peut-être m'y plonger pour enfin trouver un travail.

mardi 13 novembre 2007

ANPE

Moi je vous dis, la fusion ANPE/Assedic, ça promet! Déjà que c'est pas toujours brillant mais alors si en plus ils réunissent toutes leurs compétences pour virer un max de chômeurs, y'a des chances qu'ils soient plus efficaces. Quoique.

Regardez moi par exemple. Je chercher du travail. De préférence sur ma commune et dans mon secteur d'activité, hein. Et voilà ti pas qu'en rentrant de vacances, je trouve une belle annonce ANPE qui corresponde aux deux critères susmentionnés. C'est pas le bonheur ça? Hum?

Bon, sauf que (bah oui, y'a un sauf, sinon, ça serait pas drôle ma bonne dame). Donc je disais sauf que. Sauf que l'employeur n'est pas mentionné dans l'annonce. On sait juste que c'est un hôtel du coin. Et moi, pour avoir travaillé avec des dictateurs dans l'âme qui font tourner leur équipe à la baguette, je sais très bien avec qui je ne veux pas travailler.

La solution? Direction l'ANPE locale pour avoir le nom de l'employeur qui veut pas qu'on sache que c'est lui qui embauche parce que sinon, personne ne répondrait à l'annonce.

La demandeuse d'emploi (après 40 minutes d'attente quand même) : "Bonjour madame, je viens parce que j'ai vu une annonce et je voudrais connaître l'employeur, s'possibleu?"

La dame de l'ANPE (plus méprisante tu meurs, qu'on se demande pourquoi elle fait ce métier là) : "Faites voir vôt' papier, là! Mais, elle date cette annonce. Je vais vérifier qu'elle est toujours en ligne".

C'est mauvais ça, si elle date, ça va dire que personne postule parce que c'est un des gros cons...

Moi : "Vous savez, je viens de le faire là, et elle est toujours en ligne"

Elle : "C'est ce que je vérifie"

La confiance règne, ça fait plaisir.

Elle : "Bon, oui, elle est toujours là (un "vous aviez raison" lui arracherait la tronche, je le sens bien). Mais elle a été un peu modifiée, vous savez?"

Moi : "Ah bon?" (espérant que c'est le salaire de misère proposé qui a été revu à la hausse...)

Elle (genre navrée c'est pas pour vous) : "Et oui, maintenant, il ne souhaite plus un BTS tourisme, il l'exige!"

Moi : "Et alors?"

Elle : "Ah bah vous comprenez, je peux pas vous dire de postuler si vous n'avez pas un BTS tourisme, hein."

Moi (qui commence à perdre patience vu que je suis pas là pour postuler mais pour avoir le nom de l'employeur et que, à l'évidence, même si je voulais VRAIMENT postuler, ça a l'air difficile, de qui se moque-t-on je vous le demande) : " écoutez, j'ai un DEA en développement local et aménagement du territoire (j'exagère un peu parce qu'en fait, c'est en aménagement du littoral) et une expérience de 5 ans comme directrice de musée, alors je pense être capable de faire le guide et de démarcher les groupes pour cette structure. Alors, s'il vous plaît, pourrais-je avoir le nom de l'employeur, oui ou non?"

Elle (toujours aussi aimable): "Vous avez votre identifiant là, faut que je vérifie"


Elle (après avoir bien vérifié que oui je suis bien inscrite et que oui, j'ai un DEA) : "Bon, faut que je demande à ma collègue."

Franchement, si c'est bien payé, moi je veux bien faire conseillère ANPE, hein, on y gagnerait tous, en temps, en efficacité et en courtoisie.

Et pour en rajouter une couche, juste avant d'aller voir ça collègue, elle me sort : "Bon je cache l'écran, là, hein, vous regardez pas."

Aurais-je atterri par hasard dans le bureau de la directrice de l'école primaire? Parce que là, je me sens un tantinet infantilisée quand même.

Elle revient (toujours aussi revêche) : "Bon, ma collègue est d'accord, apportez un CV et une lettre de motivation".

Là, ma mâchoire tombe.

Puis mon cerveau prend le relais vite fait et je lui rétorque : "Mais c'est pas ça que je vous demande, enfin. je VEUX CONNAÎTRE LE NOM DE L'EMPLOYEUR, c'est pas sorcier quand même. Alors vous me dites son nom si vous le pouvez, sinon je M'EN VAIS ET C'EST TOUT, C'EST CLAIR!"

Elle (du bout des lèvres) : "c'est machin".

Moi : "ah, quand même. Je vous remercie puisque maintenant vous avez lancé la procédure. Je suis obligée de postuler, sans quoi je serais radiée, alors que je déteste machin et qu'il ne m'apprécie pas non plus".

Génial.

Je n'irai plus à l'ANPE, sauf s'ils me convoquent.

lundi 12 novembre 2007

2 ans

Avant de partir en vacances, nous avons vécu un évènement important : les deux ans du Hanneton. Et je peux vous dire qu'elle attendait son anniversaire avec impatience.

Il y a eu des cadeaux de folie,


une ambiance du tonnerre et bien sur, un gâteau


au chocolat...


samedi 10 novembre 2007

Yek, Yek, Yek...

C'est david wiz puis La Nonne qui ont refilé le tuyau...

Pour s'essayer à la création, c'est .

jeudi 8 novembre 2007

Le Portugal en camion en moins d'une semaine...

Bon, par où vais-je commencer pour vous relater tout ça? Hein? Pasque ça en fait des choses à dire en un seul post...

Donc, donc, donc, on est parti pour Nantes le vendredi, histoire d'aménager (un minimum), le camion. Du coup, le départ pour le grand Sud a été repoussé au mardi après midi.

Une petite nuit à Bordeaux et zou, direction Lisbonne (prévision mappy : 12h de route ...).

D'abord, il a fallu apprivoiser le camion, parce qu'un transporter, c'est pas une 106, hein... M'enfin, on a tué personne et cassé aucun rétroviseur.

Ensuite, il a fallu occuper le hanneton pendant tout le voyage. A un moment, j'me suis même dit que, tout compte fait, Guéthary, c'était joli aussi. Mais bon, on visait les 24°, pas les 15°...

C'est donc plein d'espoir et d'allégresse, le coeur léger, la fleur au fusil, que nous avons lancé notre super camping car en direction du Sud de l'Europe.

On a fait une première nuit sur une aire d'autoroute espagnol (après Bilbao). Autant vous dire qu'on a pas bien dormi vu que :

- primo, c'était notre première nuit dans le camion,
- secondo le hanneton dormait entre nous deux,
- tertio, on était quand même sur l'autoroute,
et quatrièmo, ça caillait malgré les méga-isolations réalisées par chéribibi...

Mais bon, il en fallait beaucoup plus pour nous arrêter. Et nous avons donc entamé la longue, très longue, très très très longue descente vers le Portugal. Et c'est loin le Portugal.

Tout compte fait, on a fini par couper vers Aveiro et sa superbe barre dunaire, plutôt que de filer sur Lisbonne. C'était ça où une implosion de nos tympans suite aux manifestations sonores du "ras le bol général je vais tout péter" du hanneton... (Qui a par ailleurs fait preuve d'une grande patience, il faut bien le dire).

Si vous calculez bien, on est donc arrivé au Portugal le jeudi soir, pour repartir le lundi matin.

Hum.

Oui, oui, je sais ça fait court.

Surtout sous-équipés comme on l'était.

Mais ça les valait, moi je vous le dis. Pasqu'on s'est baigné à la praia nous, et puis on a mangé du poulpe grillé aussi, et de la dorade, et surtout, on a vécu comme des beatniks sans se laver toussa toussa.

Nan. S'pas vrai.

On a choisi l'option camping. On est pas des sauvages quand même.

Bon, puis il a fallu rentrer.

Deux jours et demi de camion plus tard, et trois tentatives d'abandon sur le bord de la route du hanneton par ses parents, puis de chéribibi par moi-même, puis de moi-même par une coalition père-fille, on est de retour (tous ensemble un vrai miracle) en Bretagne. Alors moi je dis respect aux gens qui vivent dans des caravanes et qui passent leur temps sur la route...




Edit de 2013 : on a remis ça, en juillet 2013, avec 2 enfants et pendant 3 semaines. Les bons plans, l'itinéraire, le récit du voyage, les spots portugais, c'est là : http://portugalencamion.blogspot.fr/

mercredi 7 novembre 2007

C'était bien!

C'était bien! C'était bien! C'était bien!

j'en raconte plus demain...