mardi 30 septembre 2008

Paupérisation

Bon, y'en a plein les pages des journaux : le pouvoir d'achat baisse, c'est la crise, et le moral des français est en berne.

Il paraîtrait même que pour un prix identique, le paquet de pâtes ne pèse plus que 850 grammes...

Et personne n'est épargné...

La preuve!

Baignoire Bretonne, septembre 2007 (loyer mensuel des parents : 380euros) :



Baignoire Nantaise, septembre 2008 (loyer mensuel des parents : 710 euros) :


Et il y en a qui disent que le prix du mètre carré baisse!!!

dimanche 28 septembre 2008

On n'a plus 20 ans.

Et quand on fête en fanfare les 40 de son ami David, on en mène pas large de lendemain.

Et ce, même après une sieste de 2 heures cet après-midi.

On va bien voir combien de temps il va me falloir pour récupérer de cette soirée...

jeudi 25 septembre 2008

Yoga

J'adore le Yoga. Et puis, rapport à mes articulations hyper laxes, j'ai des facilités. Donc, je me suis inscrite sur Nantes...

On m'avait dit : "le yoga, c'est jamais pareil. ça dépend du prof."

Bah c'est pas faux : j'ai laissé en Bretagne une prof, indienne de nationalité, pour qui le cours se voulait très cérébral, basé sur la concentration, sur des postures et surtout sur la maîtrise et l'écoute du souffle. Le corps était notre seul outil. Elle nous concédait l'usage d'un tapis de sol et d'une couverture pour la fin du cours. Nada mas.

Ce dénuement m'a permis d'utiliser ces techniques lors de mon accouchement (Nan, j'ai pas fait ni le chat, ni l'arbre à 7 cm de dilatation, hein, ça m'a juste permis de ne tuer personne avant l'arrivée de la péridurale).

A Nantes, changement de décor : le cours est assez diffèrent. D'abord, on utilise des accessoires (balle de tennis pour masser les pieds, sangles pour s'étirer, trépied en bois pour se mettre à genoux...). Les techniques de respiration sont peu utilisées. Et enfin, pas de côté cérébral car ici, "on est là pour le plaisir" dixit la prof.

Après ce premier cours, je suis perplexe. Détendue, mais perplexe. Et je me dis que je suis bien contente de maîtriser des techniques plus traditionnelles, comme ça, si j'ai envie, je peux faire des exercices de Yoga n'importe où.

Au boulot par exemple (en douce après le repas, dans les réserves...).

dimanche 21 septembre 2008

2530!

2530 visiteurs en deux jours.


Tous fondus de patrimoine ou stressés du porte-monnaie?

Va savoir.

En tout cas, même s'il a fallu gérer les files d'attente, les poussettes, les cannes, le vomi de nourrisson et j'en passe, c'était quand même chouette ces journées européennes (sivouplé!) du patrimoine.

Alors, kesse vous z'avez vu d'interessant, vous, aujourd'hui et hier?

vendredi 19 septembre 2008

Scopitone

Bon, j'ai fait ma vieille sur les fauteuils : je suis restée au balcon tandis que les djeuns dansaient comme des fous dans la fosse devant les Wombats (qui, soit dit en passant, n'ont rien inventé, hein, on retrouve même carrément un peu de Morrissey et de Cure dans leurs morceaux...).

Mais c'était quand même super.

Et je suis bien contente que mon retour sur Nantes me permette d'assister à nouveau à des concerts. Vivement demain soir, que j'y retourne (même si c'est journées du patrimoine tout le WE et que je vais sacrément en baver au boulot...).

jeudi 18 septembre 2008

Perles... la suite!

Chose promise, chose due.

Donc, toujours sur le même thème, à savoir les enfants handicapés, toujours la même collègue : " ah bah y parait que les enfants trisomiques, s'ils étaient pas trisomiques, ils seraient très intelligents."

Bah tiens, puis les humains, s'ils avaient des ailes, ils voleraient plus haut que le niveau de cette conversation.

J'ai pas osé.

Mais je l'ai pensé très fort...

mercredi 17 septembre 2008

Perles...

Allez, je me les étais gardées sous le coude pour les fois où j'étais pas inspirée.

Alors, comme c'est un peu le cas, et vu que c'est la rentrée et qu'en plus il fait super beau et que ça m'énerve à mort (vu que le temps des vacances, c'était plutôt bruine de Toussaint), c'est l'occaz' ou jamais de vous sortir mes perles de l'été (puisque c'est vraiment l'été, là, présentement, alors qu'on bosse, si c'est pas pitié ça!!!).

C'était un midi, à la cafét', autour du droit à l'identité pour les embryons :

Une collègue, déjà maman : " ça ne doit pas être une décision facile, d'avorter, quand on t'annonce un enfant trisomique. Pour moi, ça n'aurait rien eu d'immédiat. J'aurais vraiment eu besoin de réflexion. Surtout si la grossesse avait été très avancée."

Une autre collègue, qui n'a très probablement jamais vu le loup, et dont les sorties me redonnent envie de lire G. Sand (me demandez pas pourquoi) : "bah oui, c'est vrai qu'au début, ils sont mignons les trisomiques (je me demande même si elle n'a pas dit mongoliens...). Mais bon, c'est comme les petits chiots, ça grandit et puis après, bah, faut bin s'en occuper quand même, hein".

Qu'est ce que tu veux répondre à ça?

La suite (parce qu'il y a une suite, si si!) demain.




lundi 15 septembre 2008

Lachez le fauve! (le retour)

On trouve toujours plus fort que soi.

Ce matin, à l'heure où blanchit la campagne, notre lion en a fait la (douloureuse) expérience.

On ne peut pas gagner à tous les coups...

Un bout d'oreille en moins plus tard, j'espère que nous n'allons pas ajouter à la liste de nos connaissances nantaises la tronche du véto du coin...

samedi 13 septembre 2008

Lachez le fauve!

Aujourd'hui, c'était le grand jour le chat! Après une semaine enfermé comme un lion en cage dans la nouvelle maison, on a décidé de lâcher la beute dans le jardin.

Et bah ça n'a pas loupé : première sortie, première castagne.

Et avec le chat de notre voisine avec qui on partage la cour. Heureusement, elle a l'air plus sympa que Monique...

N'empêche, ça fait quand même mauvais effet, non?

jeudi 11 septembre 2008

Cheveux

Le hanneton, de retour de l'école, se mirant consciencieusement dans le retro du transporter : "Ah, là, là, ma coiffure, elle est toute décoiffée!"

Moi, aveuglée par l'amour maternelle : "Mais non, mon coeur, t'es très belle"

Le hanneton : "Mais regarde ma coiffure! Elle est toute fanée, comme la salade".

samedi 6 septembre 2008

L'oeil de Moscou

Bon, je vois que depuis que j'ai quitté la grande ville, pas mal de choses ont changé sans ma permission. Des choses en bien, genre qu'il y a un éléphant qui se balade tous les jours à heure fixe, et d'autres en moins bien, genre qu'il y a une queue de 3 heures pour pouvoir y monter, dans l'éléphant en question...

Mais, et c'est assez étonnant, ce ne sont pas ces changements qui m'affectent le plus.


Que je vous explique : quand je suis partie vivre dans ma Bretagne, je me suis retrouvée (assez rapidement je dois le dire) entourée de gens qui me connaissaient. Vraiment. Au départ, c'est très très flippant que tout le monde se connaisse. Par exemple, quand le lundi arrive, ton collègue de boulot est capable de te raconter dans le détail le déroulement de ton WE (et même, si tu as un peu abusé du rhum arrangé...). Afin de ne pas finir complètement paranoïaque, on prend son parti de cette situation et on fait avec (à savoir, quand on vomit son ti'rhum à 4 heures du mat', d'une on se planque - c'est mieux pour sa réputation le mois qui suit - et de deux on évite de le faire sur les tongs de son chef...).

Bref, comme pour tout, on s'habitue. On s'arrange de tout cela (par exemple, prévoir une marge de 45 minutes supplémentaires pour les courses, vu qu'on va croiser tout plein de gens et qu'on va papoter dans les rayons... D'ailleurs, il faut aussi être finaud dans les rayons, genre au rayon alcool, quand tu croises quelqu'un que tu connais et que t'as pas l'intention d'inviter à ta soirée, le chariot à ras bord de bières et autres liquidités, ça le fait pas trop...).

Mais, connaître tout le monde, ça peut même avoir de sérieux avantages : si on crève, on connaît forcément quelqu'un à moins de 500 mètres. C'est très pratique.

Je disais donc que je m'étais habituée à ne plus être anonyme tout en veillant à préserver ma tranquillité (c'est pas non plus la communauté bitniks, hein...)

Par contre, en revenant dans une grande ville, j'étais à des lustres de me douter que je me sentirais à nouveau surveillée dans mes faits et gestes.


Erreur.
Déjà ce jour 'aurait dû me mettre la puce à l'oreille.

Bah ça s'est pas arrangé.


Par exemple aujourd'hui :


- étape numéro un, chez Michel Edouard : espace culturel pour acheter des places pour Scopitone (ah ça, le retour à la ville, je vais pas me priver au niveau concerts!!!!). Total 32€80.


- étape numéro deuz : courses de bouffe. Dans la grande surface.



Arrivée à la caisse, la caissière me fait : "vous avez bien fait un chèque aujourd'hui de 32,80€ chez nous?"



Moi (total panique dans mon cerveau, genre, je suis à découvert, et j'ai déjà plus de sous, et je suis interdit bancaire et je vais pas pouvoir payer mes courses!!!) : "Euh, je sais pas, que je réfléchisse.. Ah, si, à l'espace culturel! Mais, comment vous savez ça vous? Et puis, ça sert à quoi de me demander ça?"



La caissière (un peu perplexe) : " bah, je sais pas. C'est pour savoir. "
Du coup, elle appelle la caisse centrale pour dire que c'est OK, j'ai bien fait un chèque de 32€80 y'a 1/2 heure, et qu'il faut débloquer sa caisse.



Alors, je me demande, en toute naïveté, mais qu'est ce que c'est que ce monde où on va? Hum? Et si j'avais voulu faire un cadal surprize à mon amoureux (genre une place de scopitone) pendant qu'il était au rayon chaussettes, hein? Qui c'est qui l'aurait ruiné mon petit effet? La caissière de chez Michel Edouard!
Bon.


Je vous ai pas parlé de la dernière étape : rayon carburant à prix coûtant.


La même, avec le prix des courses en plus.


Moi je dis, si à chaque fois que je passe à la caisse chez Michel Edouard et qu'on m'annonce le total de mes dépenses, ça va pas du tout m'inciter à consommer! Vous croyez que c'est ça sa nouvelle politique pour préserver le pouvoir d'achat?

mardi 2 septembre 2008

En transit

Bah nous voilà dans le lost in space de la migration.

Donc plus de connection jusqu'à...... on verra!

Avant la fin septembre, quand même, j'espère (Sainte télécommuncation, priez pour nous...)