Ne pas mettre le beurre au frigo...

... c'est ce qui m'a permis ce matin de relever ce qui va être mon défi quotidien : être à l'heure à l'école en ayant réussi à préparer et faire manger le bébé, les deux aînées et moi-même!

Quel rapport avec le beurre, me direz-vous?

C'est sans doute la possibilité de beurrer les tartines familiales avec une seule main, l'autre étant occupée ailleurs (par le maintien du lardon de 19 jours qui tête, par exemple...). D'où un gain de temps non négligeable à l'organisation matinale...

Reste à continuer comme on a commencer...

Premières fois d'Adèle

Et hier, c'était son premier sourire.
Pour moi.
Énorme.
J'adore...

Rhoooo les nuits....

Je ne me souvenais plus de ce rythme...

Toutes les deux à trois heures, j'assure la livraison du lait!

Entre petits moments très doux partagés et grosse envie de continuer ma nuit, mon cœur balance...

Adèle

Comme sa grande soeur Maé, Adèle est arrivée en 3 heures, tout en douceur.

Un vrai travail d'équipe qui nous a permis une mise au monde physiologique dans un grand respect de ce que je souhaitais.

Elle est donc très en forme et moi aussi!

Et maintenant, à chaque instant, je suis émerveillée d'avoir à mes côtés un autre enfant. Alors, comme pendant les derniers moments de ma grossesse, j'essaie de mémoriser ces premiers instants de la toute petite toute petite enfance, faits de petits grognements, de respiration de bébé, de hoquets, de tout petits doigts de pieds, d'odeur de lait et de peau de bébé.

Bref, je savoure. Et je la croquerais presque...

Deux en un...

... jusqu'au bout!

Pourtant, on m'avait prédit une arrivée possible de cette petite dernière dans la nuit de samedi à dimanche ou de dimanche à lundi.

Peanuts. Le terme, c'est le 14 septembre, un point c'est tout. Avant l'heure c'est pas l'heure.

Elle est au chaud et a décidé de profiter du giron de sa mère jusqu'au bout.

Et ça me ravit. Après tout, c'est la dernière fois que je suis si nombreuse. Alors moi aussi j'en profite pour essayer de graver bien au fond de ma mémoire cette sensation si particulière d'héberger un bébé dans son giron.

Et puis tout est prêt. Enfin, tout ce que je juge essentiel est prêt : un endroit où dormir, des vêtements propres et rangés, des couches et un siège auto pour la transporter. Rien de plus.

Ma valise est également prête ainsi que celle de ces soeurs.

La maison est propre.

J'ai absorbé 4 ans de retard de linge à laver. Une première.

Côté naissance, mon projet de naissance physiologique attend sagement sa mise en oeuvre en équipe : le bébé, moi, le papa, la sage-femme et l'obstétricien.

Je crois que je n'ai jamais été aussi préparée.

Ni aussi zen.

Maé s'interroge sur l'origine des choses...

Maé : Dis, maman, la viande là (dans son assiette), c'est la vache que j'ai vu cet été à la ferme?

Moi : Non, je ne crois pas. C'est une autre. Celle que tu as vue, on l'élève pour son lait.



...



Maé au Muséum, devant les squelettes de l'exposition Parce Queue : Le squelette là, du milieu, c'est celui d'un homme ?

Moi : Oui ! C'est bien !

Maé : Est ce que c'est celui de papy Albert ?