vendredi 31 août 2007

Amour propre

Ce soir, j'ai proposé à mon amoureux d'aller chercher des pizzas sur le port... Grosse flemme de faire la bouffe. Bon, j'avais négocié comme timing : commande de pizzas pour dans 1/2 heure, comme ça j'ai assez de temps pour aller prendre un verre chez Pierrot, le bar du port, avec ma coupine Mériem.

Sur place, je gare ma caisse, je file à la pizz', je commande une végé et une fromagère pour dans 1/2 heure et je file (à pied) fissa chez Pierrot. Chemin faisant, je passe sous le promontoire où squatte d'habitude la jeunesse locale. Ce soir, pas de jeunesse, mais 2 vieux, la vingtaine passée.

Je marche promptement, la tête haute (les seins en avant - non, je plaisante-) vers mon objectif, chez Pierrot. Et là j'entends au dessus de ma tête :

"J'lui balance de l'eau?"

(Mon sang se glace, mon échine se dresse, mais je fais mine que j'ai rien entendu, on sait jamais, un coup d'oeil en l'air peut déclencher la gerbe...)

Réponse de l'acolyte : "Non, non! pas sur les belles...".

J'adôre ce genre de début de soirée....

jeudi 30 août 2007

Mon oeil

Bon, ch'ui pas très inspirée aujourd'hui!

Alors je vous montre mon oeil...

mercredi 29 août 2007

Puisque c'est d'actualité...

Y se croit tout permis ce chat... Même de se prendre pour un nourrisson! Un de ces quatre, m'en vais te lui mettre une couche, moi, ça va pas traîner!!!

mardi 28 août 2007

Squatteur

J'me suis découvert un nouveau pensionnaire. Et j'peux pas dire que ça manquait à ma collection...

Après les tiques (à se demander si on faisait pas un élevage dans le jardin, tellement on en a tous attrapé cet été), après les amibes (ramenés en clandestins du Maroc), me voici pourvue d'une nouvelle espèce. J'ai identifié la chose comme étant un aoûtat, lové dans ma pliure de coude. Bon, quand je dis lové, c'est une image, hein, parce que la bestiole ne fait pas plus de 0,5 mm... Elle a une jolie couleur oranger qui n'est pas sans rappeler la couleur du collyre que Bellzouzou employait pour soigner son oeil.

Bon, d'une nature généreuse mais faut pas pousser, je me suis décidée à virer le squatteur. Parce qu'en plus, ça fait pas du bien une piqûre d'aoûtat. Sauf que je voulais faire ça dans les règles. Donc j'ai téléphoné au cabinet médical pour savoir comment on retire un aoûtat. La secrétaire m'a refilé le médecin disponible, et pas le mien.

Je me suis entendue dire :
Le médecin : "ah, non, ce n'est pas un aoûtat. On ne peut pas voir les aoûtat. C'est microscopique. Vous n'avez pas d'aoûtat."
J'insiste alors : "mais si, c'est un aoûtat. Mon chat en a eu et le véto me les a même montrés sous le microscope".
Lui : "ah oui mais non. On peut pas les voir ces insectes. D'ailleurs, est ce que ce sont vraiment des insectes? peut-être pas."
Moi : "bon comment je fais pour retirer cet aoûtat qui n'existe pas?"
Lui"..."
Moi : "Pince à épiler et alcool ?".
Lui : "Si vous voulez".

Bah heureusement que j'ai appeler parce que lui refiler 22 euros pour ça, j'aurais eu bien les boules!!! La prochaine fois, j'irai chez le véto...

lundi 27 août 2007

Le dimanche soir

Je l'ai attendu toute la soirée. Oh, bien sûr, ça n'était pas conscient. C'était juste comme quand vous savez que vous avez oublié un truc, mais vous savez pas quoi. ça ne vous empêche pas de continuer à faire la bouffe, donner le bain du hanneton, plier le linge. C'est juste que, au fond du cerveau, y'a quelque chose là, quelque chose qui attend, qui guette...

Mais rien.

En même temps, je pense pas que la paradis, s' il existe (ce dont je doute), soit connecté à l'adsl. Alors, j'ai attendu toute la soirée. Puis je me suis couchée. Puis j'ai pleuré.

Avant, tous les dimanches soirs, j'avais un coup de fil de ma mère. La semaine, le temps, mon hanneton, ma vie dans mon bled, ma vie tout court... J'aimais bien.

Et ça me manque.

jeudi 23 août 2007

Fringale de 4 heures du mat'

La nuit, quand je dors profondément, entre deux rêves de pirates des caraïbes, je déteste qu'on me réveille. Surtout quand, au milieu d'une scène torride, je commence à me dire : "He, qu'est qui fiche, là, le second? Il me lèche le nez! Mais il est en train de me mordre le pif le salaud! Oh, là, là, mais ça sent la croquette..." Et paf, je me réveille face au groschatchat qui veut que je descende lui filer à bouffer à 4 heures du mat'.

Alors je feins de n'avoir rien senti, ni les crocs, ni l'haleine, et je me tourne... Sauf que groschatchat, il est vraiment très patient et très têtu. Et il se met à croquer tout ce qui dépasse de la couette. Et c'est là la différence entre chéribibi et moi. Moi, je finis par céder. Chériribibi quant à lui, envoie valser le chat en dehors du lit...

Je crois que ce chat me mène par le bout du nez...

mardi 21 août 2007

Déjà moins Royal

Bah oui, que voulez-vous, on s'habitue au Luxe ma bonne dame. Alors, quand faut faire avec le local, on met sa jupe à fleurs au placard et on ressort le ciré et les bottes.

Et c'est pareil pour le manège. C'est plus celui d'Andréa, c'est celui de Mr Cucu. Tout de suite, c'est moins bobo...



Mais c'est bien quand même, hein. La preuve, c'est le même cirque quand faut descendre du camion de pompiers pour retourner dans son siège auto...

lundi 20 août 2007

Trop Royal...

Bon, je sais, j'ai pas mal traîné... Et en plus, aucune excuse, j'étais rentrée... Mais, le sable, la mer, le soleil de plomb, bref, les vacances même à la maison quoi...


Je plaisante, hein, pour le soleil de plomb. C'est plutôt la chape de plomb du ciel d'hiver... m'enfin.

Donc, on est allées voir l'éléphant à Nantes, chez papy. Et c'était trop top! J'me suis sentie un peu touriste dans ma ville, mais c'est pas grave.


J'avais un peu peur que le hanneton ait la trouille, parce que cet éléphant, il est très grand et il fait beaucoup de bruit.


Et aussi, il barrit bien fort et il envoie de l'eau (gaffe aux numériques qui s'approchent trop prêt!). Et bah non, pas peur du tout le hanneton. Du coup, on s'est lancé aussi dans un premier tour de manège.

Mais pas n'importe quel manège, ah ça non, alors. C'était le manège du Royal de Luxe, le manège d'Andréa. Même que j'ai fait mine que ma fille elle avait peur pour rester dessus...

mardi 7 août 2007

Grosse flemme

Je sais pas si c'est la torpeur estivale (enfin, quand je dis torpeur, faudrait plutôt y voir tiédeur...) mais mon cerveau fonctionne au ralenti. Donc ch'ui pas très inspirée... En plus, je viens de donner toute mon énergie à la rédaction d'une méga lettre de motivation, que cette fois, je me suis surpassée.

Alors voilà. Je l'ai bien méritée cette petite sieste. Voir cette longue flemme. En plus, je vais partir une petite semaine voir papa et soeurette sur Nantes (et oui, je vais pouvoir monter sur le dos de l'éléphant des machines de l'île de Nantes). Promis, j'vais faire des photos...

Allez, j'essayerai d'être de retour après le 15 août!

D'ici là, bullez bien.

vendredi 3 août 2007

Lettres de motivation

CINQ! Et hop! Cinq d'un coup aujourd'hui, pour expliquer à mon futur employeur combien je suis motivée et combien je suis la meilleure, et pourquoi c'est moi qu'il leur faut etc... Le pire, c'est qu'à chaque fois que je réponds à une annonce, je m'y vois.

Là, derrière le bureau, c'est moi.

Puis dans le musée, là, c'est encore moi.

Et celle qui râle aux réunions, et bah c'est toujours moi.

Moi, moi, moi... y'a aucun doute.

Et puis, cette nouvelle ville ça a l'air bien aussi. Je m'y vois allant au marché, le samedi matin, faisant les magasins le samedi après-midi... Et le dimanche, hop, à la plage. Bref, je me projète à fond quoi.

Bah heureusement qu'ils mettent du temps à dire non, les z'employeurs, parce que si c'était immédiat, ça serait dur dur. Mais bon, le temps qu'ils répondent, j'ai déjà oublié et je suis déjà ailleurs à faire autre chose...

jeudi 2 août 2007

Ah! c'qu'on est bien quand on est dans son bain...

Si le bonheur, ça ressemble pas à ça...



En même temps, je me souviens très bien d'un été dans le jardin de mes parents, vers mes 5 ans. J'étais dans ma bassine, tranquille, pénard, et mon papy m'emmerdait consciencieusement : et vas-y que cht'arrose, et vas-y que j'y colle des feuilles dans l'eau... Bref, il me taquinait... Beaucoup...

A la fin, j'ai fini par lui dire "tu m'fais chier".

Il a renversé tout doucement la baignoire et son contenu parterre...

mercredi 1 août 2007

Les treize lunes

Ma copine Martine est partie en expédition exploratrice en Bretagne Centre. C'est marrant quand même, ça. On vit en Bretagne, et on part en vacances en Bretagne. C'est que quelque part, ça doit nous plaire...

Mais bon, passons, c'est pas le sujet.

Et donc, quand elle part en vadrouille, elle va toujours chez l'habitant. Et, c'est pas qu'elle fasse un concours, mais à chaque fois, elle nous dégotte de ces intérieurs kitchissimes qui feraient frémir d'horreur même les petites vieilles de mon bled, c'est dire... Elle a d'ailleurs ses préférences, la palme du genre revenant au tableau de fils tendus entre des clous sur fond noir représentant le petit jésus dans la cuisine au dessus de la porte d'entrée. Et je vous parle même pas des couvre-lits en crochets et des scènes de chasse au canevas dans les chambres...

L'intérêt, outre celui de faire ses armes en ethnologie, c'est qu'on peut faire de vraies rencontres, de gens authentiques (au Comité Départemental du Tourisme y z'adorent le concept et y z'y croient à mort...). Et c'est pas faux, hein, parce que des gens comme ça, ils valent le détour à tous points de vue quand même... La preuve : quand vous quittez votre hôtel Cam*panil, est ce qu'on vous file des boutures de géranium et autres fushias arrachées dans les parterres de l'hôtel? Hein? Que nenni! Et puis, quand vous arrivez fourbus à 21h à la réception de l'hôtel, est ce que le cuisto du même Cam*panil il allume ses bilics dans la foulée pour que vous ayez des crêpes au petit déj' le lendemain matin? peau d'zob!

Mais le meilleur hein, l'essentiel, parce que dormir, manger, toussa toussa, c'est bien, mais le plus important, c'est quoi, hein? C'est quand la tenancière prend son air mystérieux qu'elle réserve aux touristes et autres naïfs de la capitale et vous confie, du bout de lèvres, que " de toute façon, cette année, c'est une année à treize lunes, et que les années à treize lunes, il pleut tout le temps sauf les mois qui commencent par A".

Alors, je sais pas vous, mais moi, je vais sauter dans mon maillot et filer à la playa rapidos, des fois qu'elle aurait pas tord, l'autochtone...