vendredi 31 octobre 2014

Crozon

Jouer sur la plage, faire du surf ou du land art, se balader entre les pentys, allaiter près du poêle, fêter l'arrivée d'Adèle, prendre le temps de se re-découvrir... Bref, des vacances comme on les aime dans la belle maison en paille de nos amis.











mardi 21 octobre 2014

Comme pour chistine and the queen

Une fois écouté, c'est dans la tête pour une semaine.

Pourtant, je ne me souviens pas l'avoir entendu avant; ou alors dans une pub? dans un magasin? à la radio?

En tout cas j'aime cette voix de crooner à la Elvis et la surprise de voir sa tête de jeunot.

La B.O. des vacances, ce sera George Ezra...





lundi 20 octobre 2014

La honte chez le dermato

C'est quand tu découvres qu'en fait, ces taches sombres que tu pensais être un champignon sur les avant bras, le cou et les joues de ton enfant, bah c'est de la crasse.

Et pourtant, j'avais anticipé : on frotte au gant et au savon d'Alep depuis 3 semaines. Tu parles, Charles. La dermato, elle a frotté avec de l’alcool. Et son coton, il était tout marron.

vendredi 17 octobre 2014

Entre chien et loup

Le bébé a mangé et dort.

Mon amoureux est parti bosser.

Les grandes dorment encore.

Le poêle ronronne.

Je suis en pyj' avec mon café et je lis vos derniers post.

J'aime bien ce petit moment rien que pour moi.

mercredi 15 octobre 2014

Message caché ?

Hier, j'ai eu le droit de m'entendre répondre de la part de Maé, c'est à dire la petite fille la plusse polie, serviable et aimable qu'il ait été donné d'avoir un royal : "Jm'en fiche tête de mort."

Je pense qu'il fallait entendre en fait : "ras les tétines du lardon qui te squatte du matin jusqu'au soir, je vais te provoquer un peu pour que, à minima si tu m’engueules, au moins pendant ce temps-là, tu t'occupes plus d'elle mais de moi, c'est déjà ça de pris".

Note pour les jours à venir : bien mettre en route mon décodeur, histoire de ne pas faire d’erreur d'appréciation sur ce que l'on me dit.

mardi 14 octobre 2014

1 mois et 4 jours

ça va si vite.

Trop vite.

Et pourtant, chaque jour, je l'observe. Je guette les changements.  Je savoure les progrès.








Quelle belle décision que ce troisième enfant.


dimanche 12 octobre 2014

Ce que l'on porte

Quand j'entends Adèle pleurer - à cause notamment des coliques - je me demande comment mes parents ont pu supporter mes propres pleurs. Il faut dire qu'à 9 mois, je me suis mise à pleurer toutes les nuits, plusieurs fois par nuit. Épuisés, ils ont fini par aller voir un pédiatre qui leur a conseillé de me lire des histoires le soir. C'est tout. Cela n'a rien changé et ils ont supporté  - sans me secouer - mes pleurs, qui se sont tassés vers mes 2 ans. J'ai arrêté de me réveiller la nuit vers l'âge de 6-7 ans.

Mes parents n'ont jamais cherché plus loin que cette explication d'enfant anxieux qu'il fallait rassurer.

Aujourd’hui, je pense savoir pourquoi je pleurais.

Au début du siècle, quand on était Bretons, il était courant de monter à Paris pour travailler. Il était aussi courant de ne pas s'encombrer des enfants dont on n'aurait su que faire pendant le travail. Ces derniers restaient donc en Bretagne auprès des grands-parents à qui on les confiait la plupart du temps.

Ma grand-mère est née à Paris. A l'âge de 9 mois, sa mère est revenue dans sa famille, a déposé son bébé et n'ai revenu que 7 ans plus tard la chercher.

C'est à cette même grand-mère que ma mère m'a confiée bébé.

Et je crois qu'à 9 mois, j'ai eu peur.

vendredi 10 octobre 2014

Leitmotiv

En ce moment, c'est plutôt "à chaque jour suffit sa peine".

Avant, c'était "Tomber tu peux, te relever tu dois" et "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras".

Et vous?

mardi 7 octobre 2014

8h35

 C'est notre deadline : Tout le monde doit avoir déjeuné, être habillé, débarbouillé, coiffé, avec bottes et manteaux et cartables sur le dos, pour le départ vers l'école.

Mais quand Adèle s'en mêle...

8h15 : tétée
8h25 : fin de la tétée et une fuite dans le pyj'
8h26 : je choppe un pyj' et un body propre
8h27 : je change le lardon qui fait pipi les fesses à l'air sur le tapis de change (et sur sa couche neuve)
8h29 : le lardon est propre et changé; mais ça remue trop : vomito de la tétée sur le pyj' et le body propre; je vire les vêtements plein de vomito
8h30 : le hanneton file me trouver un body propre et un pyj'
8h32 : le hanneton revient avec un body trop petit
8h33 : je vais chercher un body qui va bien
8h34 : je change le lardon et lui mets un gros bavoir
8h35 : on est opérationnelles pour le top départ

(mais on frise la crise cardiaque et diplomatique avec les grandes qui sont prêtes et qui poireautent depuis 15 minutes...)

lundi 6 octobre 2014

Top glamour

épuisée
enrhumée
pas lavée
engorgée

je moule sur le canapé

oh yeah.

samedi 4 octobre 2014

Qui c'est qui sait?

Alors voilà, comme dirait Baptiste, mon adorable cadette qui ne sait plus comment se faire remarquer par sa mère depuis que sa petite soeur est arrivée, à part en multipliant les bobos réels ou imaginaires, déjà que son deuxième prénom c'est tamalou voyez si c'est simple, a décidé de mener une petite expérience avec sa coupine préférée : se remplir l'oreille de sable.

À ras le pavillon.

Alors, qui c'est qui sait comment on fait pour retirer le sable d'une oreille de 4 ans d'âge? (à part bellzouzou et son aspirateur à oreille à 1000 euros de l'heure...)

vendredi 3 octobre 2014

C'est merveilleux

En clin d'œil avec ce que je réponds au com' de mamanlit ;-)



jeudi 2 octobre 2014

Devenir mère

Je me souviens bien des premiers instants avec le hanneton. J'étais épuisée par un accouchement difficile, démunie face à ses pleurs de nouveau né ayant traversé la même épreuve que moi (sans qu'on sache me dire cela avec des mots), déconcertée par tous les bruits bizarres et inquiétants qu'elle faisait en dormant et, pendant près d'un mois, insensible à ce qu'elle était.

Je peux dire aujourd'hui qu'il m'a fallu un mois pour devenir mère.

Et mère, on ne le devient qu'une fois. Ensuite, pour les naissances suivantes, on est déjà maman. Les habitudes, les émotions, les gestes, les instants de grâce ou d'abattement, on ne fait que les redécouvrir, mais avec beaucoup moins d'appréhension pour les moments difficiles et beaucoup plus de sérénité.

Oui, c'est ça la maternité à 40 ans, plus d'expérience, moins de pression et de stress, plus d'endurance, ce qui compense, soyons honnête, le fait d'avoir aussi moins d'énergie !!!

Hou, que je suis fatiguééééééééée....