jeudi 31 janvier 2008

Pensées printanières épisode II

Aujourd'hui, une femme d'un certain âge m'a dit : "Vous êtes bien aimable mademoiselle, alors je vous souhaite une bonne fin de journée, et une vie longue et prospère, comme je la souhaite également à votre mari, qui pourra ainsi longuement vous honorer..."

M'en vais immédiatement vérifier le dicton moi...

mardi 29 janvier 2008

Pensées printanières

Quand un dimanche printanier provoque une montée de sève chez la police municipale, ça se ressent dans les procès verbaux de la semaine qui suit...

A propos d'une spoliation de terrain avec installation d'un mobil home, le policier rajoute, sur le procès verbal, que : "De plus, nous constatons l'érection de water chimiques sur la partie haute du domaine pubique..."

samedi 26 janvier 2008

Métro boulot dodo et plus si je tiens encore sur mes pattes...

Woui, je sais.
J'ai abusé.
J'ai pas donné de nouvelles depuis une semaine.
Méa culpa, honte sur moi, je m'agenouille et me prosterne pour quémander votre pardon...
Quoi? C'est un peu too much là?
Bon, mais qu'est ce que vous voulez, c'est que je suis extrêmement sollicitée en ce moment et du coup, je m'écroule tous les soirs dans mon lit et je sombre... (voyez, y'a pire comme situation que celle de lecteur assoiffé de nouvelles, y'a, par exemple, la condition de petit ami assoiffé de sexe...)
Bah oui.
Déjà, cet espèce de virus qui m'a tuée. Mais bon...
Puis tous les entretiens d'embauche qui me tombent dessus (Nan, je me plains pas quand même, je fais pas ma fière. Nan, c'est juste que ce succès, c'est dur pour moi. Ch'ui fatiguée de tous ces gens qui me veulent , qui m'aiment, qui s'accrochent... )
Bon, en même temps, c'est un peu pourri le dernier truc qu'on m'a proposé : remplacement de congé mat', payé au smic, à 300 bornes de chez moi, travail le samedi et pour finir, la collectivité ne cotise pas aux assedic (ce qui signifie qu'après, j'aurai même pas le chômage...).
Mais bon, j'ai encore un entretien lundi, et celui-là, c'est le super truc qui faut que je brille à mort! Parce que, j'en peux plus moi de faire fonctionner à fond les ballons mes neurones comme ça (et mon porte monnaie non plus, il en peut plus, soit dit en passant, vu le prix de l'essence et les aller-retour que je me tape et que l'anpe veut rien me donner vu que je touche trop d'assedic, si c'est pas pitié ça, moi qui voudrait seulement travailler tout court pour gagner tout court des sous. Passons).
Alors, je sais pas vous, mais moi, cette nouvelle année 2008, je la sens plutôt comme l'année d'un renouveau, d'un nouveau départ, d'une nouvelle donne, du début d'un truc.
Bref, préparez vous, parce que cette année, je vais briller.

jeudi 17 janvier 2008

Coup de foudre ?

Des frissons, le ventre qui gargouille, les jambes qui flageolent...

Oui, je crois bien que j'ai tous les symptômes... de la grippe.

mercredi 16 janvier 2008

Entretien d'embauche...

Et oui, je vous ai laissé mariner un jour quand même, et personne n'a rien dit!

Bon, mon entretien s'est très bien passé. Les dames étaient adorables et on avait plein de trucs à se dire. Et surtout, elles avaient préparé notre rencontre, donc elles connaissaient bien mon CV. Et ça c'est chouette.

Et comme rien n'arrive jamais seul, me voici convoquée pour un second entretien, dans une bibliothèque, cette fois...

Quel succès!!!

mardi 15 janvier 2008

Légende Rurale*

Par une belle soirée d'été, on avait décidé de faire un barbecue dans notre jardin.

Les copains étaient là, les enfants jouaient, la viande grillait, l'apéro s'éternisait.

Bref, tout était parfait.

Quand tout à coup, qui c'est qu'on a vu arriver, tout fiérot de sa trouvaille?

Hum?

Le chien d'un ami, avec dans sa gueule, le lapin chéri de la voisine.

Mort (le lapin, hein, pas la voisine).

Mort et plein de terre, forcément. Sinon c'est pas drôle.

Vite, que faire, que faire, que faire...

D'abord, épargner les enfants (donc planquer le lapin dans un placard). Une fois les enfants au lit, come back du lapin et de son devenir.

Hum.

Le bon voisinage a ses limites.

Et le bon vin ses bonnes idées.

A l'unimité, il est donc décidé la remise en état de la bête (shampoing et brushing sivouplé) et le retour au bercail, ni vue ni connu je t'embrouille.

Et de feindre l'ignorance, quoi qu'il arrive.

Quelque jour plus, tard, à la faveur d'un taillage de haie, discussion avec la voisine qui a l'air bizarre.


Après force de tirage de vers de nez, celle-ci finit par nous faire part de la triste nouvelle (pour laquelle vous pensiez bien, nous arborions déjà la tronche de circonstance) : la semaine dernière, son lapin chéri est mort. Il fut enterré en toute discrétion dans le fond du jardin.

"Et bah vous me croirez si vous voulez, mais il était de retour dans sa cage dimanche matin."



* J'adore cette histoire qui cricule chez les amateurs de barbecues estivaux...

dimanche 13 janvier 2008

Immunité

Nous voilà donc arpentant les rues nantaises, moi et mon hanneton en poussette, au ras des gaz d'échappement, des sacs de soldes, des fesses des urbains serrés (enfin, le hanneton, hein pas moi)...
Nous respirons donc à plein poumons la pollution, les microbes grippaux zé intestinaux (si, si), les odeurs des courageux clopeurs extérieurs, les poils de chien, de manteau de vison (c'est pas une ville pauvre Nantes, je vous signale...), bref, nous nous plongeons avec délectation dans notre bain de foule du samedi après-midi premier week-end de soldes. Le Hanneton descend de poussette, court dans la ville, touche les ballons devant les magasins pour enfant, sourit au gens, envoie des bisous aux plus beaux, se roule parterre pour ne pas remonter dans la poussette...
Épuisées par tant d'émotion (et de bonnes affaires), nous rentrons fourbues et pleines de nouveaux habits en soldes dans nos musettes. Sur le chemin du retour, dans le camion, le Hanneton est bien calme.
C'est louche.
Je me retourne au feu rouge. Et je constate (avec effroi) que hanneton ne se sent pas suffisamment immunisée contre tous ces éléments extérieurs auxquels elle a été confrontée toute l'après-midi.
Du coup, elle a décidé de prendre ça en main : elle a viré ses bottes et est en train de LÉCHER LES SEMELLES!!!

jeudi 10 janvier 2008

Unique

Ah mais je me polyvalise moi! Aujourd'hui, j'ai saisi toutes les naissances hors communes pour 2007. Et bah les administrés, ils ont beaucoup d'imagination. Du coup, il n'y a pas pas de tendance, si ce n'est la course au plus original...

Voici donc une liste (non exhaustive) des prénoms 2007 :

-Alessia
-Jamy
-Syam
-Giraut
-Tanaïs
-Djino
-Maïana
-Timéo
-Claudino
-Lara-Monique
-Inook
-Janel
-Giraut
-Niels
-Achille
-Eol
-Killian
-Hortense
-Erwanne
-Kirstenn...

Oui, je sais, chacun ses goûts...

Mais suivis de noms de famille comme Dupond, Duchemin, Sénéchal, Kerdreux... des fois, c'est assez étrange...

mardi 8 janvier 2008

Les stéréotypes : les futurs...

C'est assez poilade de les voir arriver. Ils arrivent toujours ensemble. Ils sont mignons. Ils sont jeunes ou vieux et ils ont un point commun : ils se tortillent.

Si.

Même les ceux, super fiers d'eux, qu'ont un 4x4 et une belle villa.

Y'a rien à faire, ils sont comme ça les futurs mariés.

Alors y'a ceux qui passent le casting du couple que, plus de rêve, tu meurs. La fille est en chemise blanche (éclatante et bien repassée), elle a des mocassins, un jean, une queue de cheval et l'air sain (mange bien, dort bien, et le transit qui va avec). Lui, chemise vichy sous un pull beneton*col rond et pantalon en toile beige, il a le teint halé du voileux du yacht club et les ray*ban qui vont avec.

Bref, la vie leur sourit. Ils grimpent quatre à quatre les escaliers, auréolés par le soleil de fin de matinée, ils sourient de toutes leurs dents, ils sont parfaits. Et c'est assez rare qu'ils viennent en mairie pour me demander des sacs poubelle de tri.

Avec leur air de mannequin de la*redoute, ils viennent me dégouliner leur bonheur à la tronche.

Et puis y'a les autres, les très jeunes, avec un acné juvénile à son apogée, des leggins pour la fille et un baggy pour le garçon, qui viennent me demander des sacs poubelle pour le tri justement. Puis après un grand coup de coude dans les côtes, le garçon me lâche dans un souffle, "Et pour se marier, comment on fait?"


Enfin, y'a la tribu, qui débarque à la mairie avec 5 fillettes, dans l'attente du 6ème (croisons les doigts pourvu que ce soit un fils) et qui voudrait officialiser tout ça, des fois que 5 enfants, ça serait pas suffisant comme engagement...

Dans tous les cas, ils sont à fond, la tête baissée, plein cadre dans le film.

Et je sais pas si ça me réjouit ou ça me sidère.

lundi 7 janvier 2008

Ticket pour le retour, reflexions.

Qu'est ce qui fait que c'est différent?

Qu'est ce qui fait que vous sentez que votre vie peut changer?

Peut-être la peur qui vous fait prendre conscience que tout ceci pourrait être bien réel cette fois...

Que ce qui vous faisait avancer, tenir, mais en même temps que vous appréhendiez, pourrait bien arriver.

Vraiment.

Là.

Dans quelques temps.

Que ce ne sont plus des projections fumeuses, vers des destinations floues, irréelles.

Mais que vos souhaits vont vous rattraper. Et qu'il faudra les assumer.

Et puis que dire de ce trop tard qui me vient à l'esprit. De tout ce temps où j'ai espéré pouvoir dire ça à ma mère, lui lire cette lettre. Ces lettres d'ailleurs. Celles où l'on m'annonçait que j'avais eu ce concours. Ce coup de téléphone qui me donnait un enfin un travail. Et puis ce courrier qui m'offre de nouvelles perspectives.

C'est dur d'être heureux pour soi-même, quand la personne qui vous chérissait n'est plus là pour partager tout ça.







Ticket pour le retour ?

ça se bouscule, ça se bouscule, ça se bouscule!

2008 ou l'année de tous les changements!

Et voilàti pas que je suis convoquée à un entretien d'embauche pour un musée dans ma ville natale!

Si!

Ouh, là, là, que je suis stressée maintenant... C'est malin ça...

Toute cette pression sur mes épaules : Décrochera, le job? Décrochera pas? Entraînera toute la famille? N' entraînera pas? Quittera notre bout du monde? Quittera pas?

Ouh que je suis stressée, je vous dis pas.

Qui c'est qui a dit que quand on recommence à bosser, ça se bouscule au portillon, Hum?

David? Des suggestions?

jeudi 3 janvier 2008

Visiteur du soir

Il y a l'ami ricorée, qui vient toujours au bon moment, avec le pain et les croissants. C'est à dire plutôt le matin, voir éventuellement le midi.

Et puis, il y a l'ami du soir.

Celui qu'on a la chance de voir, quelque fois, quand on vit au bord de la mer.

Celui à qui il faut pourtant, pour son bien être, voir sa survie, rendre le séjour le plus désagréable possible, pour qu'il parte avant que les pêcheurs ne se fâchent face à son appétit vorace ou que les touristes ne s'en approchent trop prêt.

D'ailleurs, je vous mets dans la confidence, mais il ne faut pas en parler (c'est valable pour tous ceux que je connais dans la vraie vie et qui vivent là où je vis : un seul mot d'ordre, MOTUS!)

Mais bon, il est trop mignon, alors si ne vous pouvez rien dire, ne vous privez pas de le regarder longuement...




mercredi 2 janvier 2008

Ramolo du blog...

Bah qu'est ce que vous voulez, hein, on peut pas réussir à tout faire! J'entends par là digérer sa tonne de chocolat et cogiter sur de nouveaux posts. Alors comme j'ai une faiblesse pour le chocolat, bah j'ai choisi. Heureusement, ça s'arrête après pâques (le chocolat, hein, pas le blog...)!

Ah oui, tant que j'y pense, bonne année.

Si, c'est de saison.

Et cette année, je snobe les bonnes résolutions (étant parfaitement parfaite) et les voeux en tout genre, vu ce que je me suis pris l'année dernière dans la tronche, je pense pas que ce soit pire en 2008. Donc, je veux laisser aux bonnes choses potentielles le possibilité de s'exprimer pleinement dans ma vie, sans rien mettre en priorité...

Alors, allez-y à fond la caisse les trucs chouettes, je vous attends de pied ferme et y'aura de la place pour tout le monde!