dimanche 30 septembre 2007

Derniers Soleils

Joli samedi sur la plage, après s'être enfilé droit dans le gosier une bonne trentaine de pousse-pieds ! On a commencé avec le manteau et fini nue dans les vagues... Et oui, comment résister à l'appel de la mer quand on a 23 mois et ce, même s'il l'eau est plus chaude (17° pour les curieux ) que l'air...

vendredi 28 septembre 2007

Hier encore, j'avais...

Depuis aussi loin que remontent mes souvenirs, je me suis toujours sentie en retard sur les autres. Comme si j'étais restée petite plus longtemps. Aujourd'hui, je sais que cet état prolongé dans l'enfance, loin des choses sinistres de la vie des grands, c'était une sacrée chance. Je sais aussi à qui je dois d'avoir été préservée, d'avoir pu rester un instant encore au pays de l'innocence. Mais je me suis toujours demandée quand est ce que ça m'arriverait, enfin à moi, tous ces trucs qui arrivaient aux autres.

Ainsi, à 5 ans, je me disais que jamais je ne saurais lire.

À 10 ans, je me morfondais de ne pas avoir une vraie meilleure amie, rien que pour moi.

À 12 ans, je commençais à me demander quand est ce qu'un garçon allait se décider à m'embrasser.

À 15 ans, j'aurais adoré sortir avec un garçon.

À 16 ans, jamais je n'aurais imaginé qu'un jour je pourrais sortir le soir.

À 17 ans, le bac me paraissait être un sésame inaccessible.

À 18 ans, je me disais que j'allais finir vieille fille, aigrie, sans jamais avoir fait l'amour...

À 19 ans, j'enviais mes copines qui avait un un petit ami sérieux.

À 20 ans, jamais je n'aurais imaginer partir en vacances à deux.

À 22 ans, je me voyais chez mes parents jusqu'à la fin de ma vie.

À 24 ans, je me désespérais de trouver un jour un vrai travail.

À 26 ans, reine du bus, avoir une voiture à moi me paraissait un rêve inaccessible.

À 28 ans, qu'aurais-je fait pour un "chez nous"?

À 30 ans, je me demandais si un jour je serais mère.

Et aujourd'hui, alors? Je me dis que je ne suis pas propriétaire, que je n'ai qu'un enfant et que je suis au chômage. Mais, par expérience, je sais que cette situation évoluera.


Patience, patience...

jeudi 27 septembre 2007

Sac à larmes

J'aime ce blog. J'aime la discipline à laquelle il me plie. J'aime me dire que si certains sont obligés de se lever pour aller travailler, moi je suis obligée de me creuser les méninges pour avoir quelque chose à dire.

J'aime pouvoir être libre de le faire. Libre de dire de petites choses simples, comme de grand roman, libre de raconter quand je suis en colère, ou faire l'andouille toute une semaine. Non seulement je l'aime, ce blog, mais je peux aussi y raconter ma peine.

Et aujourd'hui, j'en ai beaucoup, de peine. Pourquoi aujourd'hui? Je ne sais pas. Peut-être que je suis fatiguée. Peut-être que mes journées, si oisives, sont aussi difficiles à remplir. Peut-être que ce que je fais ne me donne pas le sentiment d'être vraiment vivante. Peut-être que c'est aujourd'hui que les digues ont choisi pour céder.

En tout cas, c'est un peu dur aujourd'hui.

Comment vous décrire ce que je ressens? Comment expliquer toutes ces questions qui me submergent? Je suis quelque de très terre à terre, de concret, qui va droit au but. Je ne suis pas quelqu'un de rêveur, d'utopiste. Je ne me perds pas en exégèses et autres tergiversations. Pourtant, je suis assaillie par des interrogations métaphysiques comme le sont les enfants. Et là, j'aimerais bien qu'on m'explique ce que je fais ici. Pourquoi je suis là. À quoi je sers. À quoi on sert. C'est quoi le sens de tout ça. C'est quoi être des milliards d'êtres qui naissent, qui vivent et qui meurent perdus au milieu de ce truc si grand qu'est l'univers? Et des questions comme ça, j'en ai tellement.

Alors tout ce que je fais, c'est juste vivre ma vie. Sans réponse. Et c'est tout.

Mais c'est dur de venir adulte si vite. C'est dur de faire taire cet insconscient qui s'interroge.

Et par dessus tout, c'est dur de ne plus pourvoir partager avec ma mère tous les progrès de ma fille. Tous ces mots qu'elle dit, les blagues qu'elle fait. La façon dont elle nous écoute, dont elle participe à nos conversations. Son intelligence plus rapide plus vive qu'un torrent. Son rire. Ses misères. Ses bobos. Tout ce qui fait sa vie d'enfant.

Aujourd'hui, j'ai vidé le dernier sac de fringues que m'a mère m'avait offertes pour elle. Des habits d'hiver du 2 et 3 ans. C'est normal. C'est la rentrée. Alors, j'ai fait le ménage dans son placard. Mais ce dernier sac, là, ce dernier sac, j'ai eu tant de mal à déplier chaque vêtement. À redécouvrir ce qu'avait choisi ma mère pour elle. Et à me dire qu'elle ne le fera plus et que jamais elle ne la verra les porter.

Et moi? Moi aussi je vide ce sac qui est si lourd aujourd'hui.

Et j'aime ce blog pour ça aussi.

mercredi 26 septembre 2007

Déclaration

Hier soir, alors que je disais à mon hanneton adoré "Bonne nuit mon amour, dors bien, à demain." Celle-ci m'a répondu "Bonne nuit mon amoureuse".

Elle venait de découvrir le mot dans l'histoire que je venais de lui lire.

Il y a des jours où la vie est difficile. Mais il y a des moments très doux aussi.

mardi 25 septembre 2007

Réactions en chaîne

Ce week-end, j'étais à la ville pour faire la belle au festival scopitone. Bon, je sais bien que je commence à me faire un peu plus vieille que le jeune à "mèche-pantalonslim-ceinturequibrille-chaussurespointues", mais quand même, j'avais décidé avec mon amoureux que ce WE, on faisait nos djeunes.

L'idée n'était somme toute pas si mauvaise.

Mais rapidement, c'est à dire quand je me suis rendue compte que la soirée du samedi, à laquelle on avait prévu d'assister, était complète, j'ai senti que finalement, ce WE n'allait sans doute pas se dérouler tout à fait comme prévu...

Bon, bon, bon, du coup, je téléphone à chéribibi pour lui annoncer la bonne nouvelle. Du coup, on décide de se rabattre sur la soirée du vendredaï au LC Club. Déjà, rien que le nom, bof, bof, bof... Et puis les boîtes, moi.... Mais bon, j'me suis dit, dans le cadre d'un festival, ça devrait le faire.

Du coup, on est arrivé à minuit sur place et évidemment, y'avait personne (là oui, j'avoue, j'me suis sentie un peu vieille, genre... ). Mais bon, c'est pas grave. Le temps de voir la foule arriver, on a éclusé qq demi (à 5 euros le gobelet de Kro quand même, hein, parce que ça beau être un festival, ça reste une boîte quand même, faut pas charrier non plus). Bon, on a retrouvé des potes de chez nous (j'entends du 29), et puis on a écouté le Dj mixer, on a regardé les djeunes danser sur des plots, on a essayé de parler avec les potes, on a tenté de se trouver une place dans la boite, on a réussi à esquiver une bonne partie des mains baladeuses, et on a même réussi à respirer, sans s'évanouir, à 2 centimètres des aisselles du mec qui lève les bras pour pas renverser ses gobelets parterre... Et enfin, (là, je sais que j'ai droit à lesfélos pour ne pas m'être énervée) j'ai même réussi à ne pas arracher la tête du mec qui m'a dit : "même toi, t'es ravissante ce soir!!!".

Bon.

Autant vous dire qu'au bout de 3 heures à ce régime là, j'en avais ras la casquette de la djeunitude. Donc, rentrage au bercail, avec chéribi qui comptait bien profiter de la soirée du samedi pour faire la teuf jusqu'au lendemain midi. Au final, on a pas vu les têtes d'affiches, vu que 4h du mat' pour un clubbeur, c'est l'apéro, hein... Mais c'était pas grave. On s'aimait, on sortait, on était aussi des djeunes...

Sauf que le lendemain, chéribibi, n'a pas réussi à avoir de place pour la soirée du samedi. Du coup, chéribibi s'est rabattu sur une soirée avec moi et nos amis nantais. Alors forcément, chéribibi était passablement vert, voir vénère, voir faut pas me chercher là, sinon, je t'éclate ta face.... Et pourtant, c'était super tentant de lui dire : tu vois, je te l'avais bien dit qu'y aurait pas de place...

Je me suis tue. Mais bon, on a quand même passé une bonne soirée, entre gens de trente ans et plus, avec des gosses, des appart', des voitures et des soucis de nounou...

Sauf que le lendemain, c'est à dire, si vous suivez bien le dimanche, chéribibi devait repartir avec nos potes du 29 chez nous, m'offrant ainsi le luxe de qq jours de ville supplémentaires (et oui, quand on est sans emploi, on fait ce qu'on veut de son temps, hein...). Sauf que donc, chéribibi s'est dit : les pauv' garçons qui z'ont teufé toute la nuit, je vais quand même pas les appeler à midi pour savoir quand y partent, ah, non, non, non...

Bin tiens.

Sauf que quand il les a appelés à 17h, y' zétaient déjà dans le Finistère, les pauv' garçons...

La looooooose 2000...

Et, je lui ai même pas dit " je te l'avais dit". (je sais, j'ai été super forte sur ce coup là...)

Du coup, j'ai me suis arrangée pour rentrer avec un ami (annulant par la même mon séjour à la ville...) alors que chéribibi s'est saisi de la voiture familiale pour retourner chez nous. Pasque le lundi, y'en a qui bossent quand même.

Voila. Vous imaginez bien que tout ça s'est passé dans la joie, la bonne humeur, les rires d'enfant, l'amour, la confiance mutuelle, pour le meilleur et pour le pire, sous fond de rondo*vénézziano et filtre à la Hamilton. Une vraie pub pour Calvin*Klein. Alors, s'cusez moi si j'ai pas posté lundi, mais je croulais sous tant de bonheur...

Comment ça chu'i pas crédible là?

jeudi 20 septembre 2007

Une semaine toute particulière (5)

En cette semaine toute particulière, je vous propose de nous pencher sur les origines de l'homme...

Pas plus tard que hier, plongée dans un Gaston Lagaffe, après avoir fait travailler mes neurones comme ça leur était pas arrivé depuis bien longtemps, je me reposais donc les méninges en regardant les images de ma BD. Et tout d'un coup, une illumination. Que dis-je, une révélation s'est imposée à moi...

Le sexe masculin, turgescent et rose violacé comme il peut parfois se présenter à notre regard, ne va pas du tout avec le reste. Non, non, non.
Regardez un corps féminin, par exemple, tout n'y est que douceur et harmonie. De la courbe, des bosses, des creux, des vallons, de la douceur... Et quand on y pense, le corps masculin, bien que plus ferme plus dense, pourrait aussi être un ensemble de courbes douces et voluptueuses.

Mais non, en plein milieu, entre les jambes, il y a le sexe, le pénis, le zizi, bref l'appareil de reproduction masculin.

Alors je m'interroge? Mais qu'est ce qui s'est passé dans la tête du créateur ce jour là? S'pas pôssibe une boulette (deux?) pareil.

Et c'est là, que je vais vous révéler toute l'histoire, la vraie, celle dont on parle jamais dans les manuels scolaires, heu non, les manuels de la religion.

C'était dans les derniers jours de la création du monde et le créateur y commençait, comme moi, à avoir les neurones qui chauffent. Donc, comme il voulait créer l'homme à son image et qu'il voulait quand même bien faire son boulot, il s'est débrouillé pour trouver un fond d'énergie pour inventer l'espèce humaine. D'abord, la femelle : et vas-y que je te prends un peu de terre glaise, et vas-y que je te moule un torse, pof pof, des courbes, pof pof, des jambes, pof pof, une tête (et oui, notez que ça vient quand même après tout le reste hein), les finitions... Et voilà, hop hop hop, le tour est joué. Zouh dans le four!

Bon, il commençait à bailler grave, le créateur. Bah oui, on a beau être dieu, on fatigue quand même quand on est vieux, hein. Donc rebelote pour le mâle : un peu de glaise, des courbes, des creux, des poils, des muscles, des bras des jambes et les finitions genre une tête. Et rezouh dans le four aussi! Et voila. Il avait fini. Il était content. Fier de lui. Il s'est assoupi avec le sentiment du devoir accompli.

Sauf que là, tout d'un coup, MMMMMMMMMMEEERDE!

Et vas-y que je te chope la manic, et vas-y que je te sors Adam du four, et vas-y que je te l'évente pour qu'y refroidisse. Un coup d'oeil dans le labo, vite vite une idée...

Là, la playdo rose! Bon qu'est ce que je fais? Vite, vite, allez, j'ai pas le choix, pof pof, un dar, pof, pof deux réservoirs. Bon, où que je lui mets ça maintenant? Réfléchir, réfléchir... Allez hop, entre les deux guiboles! et zou, retour au four.

Alors moi je dis. D'une vous avez eu du bol les mecs, il aurait pu vous coller ça au milieu du front le vieux. Et de deux, la playdo elle a tout fondue dans le four, dommage...

Une semaine toute particulière (4)

Dans le cadre de la semaine noc, voici mon idée noc :

1- Vu que, Sarko, il a dit à Nantes, hier, que les fonctionnaires qui veulent partir avant les autres, ils z'auront un pécule,

2 - Vu que j'ai réussi un concours de fonctionnaire y'a pas longtemps,

Est ce qu'il serait pas possible de partir maintenant, avant d'avoir commencé, avec un pécule?

Nan? s'pas possible?

Partir avant que la retraite, le salaire, les conditions de vie et le pouvoir d'achat des fonctionnaires ne soient revus dans le mauvais sens, c'est pas envisageable?

Z'êtes sûr?

Parce que sinon, je signe moi. Le pécule, là, c'est combien? Parce que j'ambitionne présentement de m'acheter un transporter WW. Bah oui, la maison, vous pensez bien que j'ai fait une croix dessus, hein...

Alors quoi? Nan?

Bon bah tant pis alors.

mercredi 19 septembre 2007

Une semaine toute particulière (3)

Souvent, quand on est une fille, on pose des questions un peu noc à nos amoureux.

Par exemple : "t'as étendu le linge?" ou " t'as pensé à payer l'EDF? Nan parce qu'on est dans le noir là..."

Si...

En cette semaine toute particulière, j'ai donc posé ma question noc. C'était avant hier, devant la photo de moi en singe.

Moi : "Tu m'aimerais quand même si j'avais cette tête là?" (Quand je vous dis que j'ai peur de rien, je mens pas, hein...)

Amoureux : "..?" (Lumière rouge dans son cerveau : DANGER, DANGER, DANGER)

Moi : "He Ho! Alors, tu m'aimerais si j'avais cette tête, dis?"

Amoureux : "...." (Hou là, là, flairage de piège à 100 mètres, faire comme si j'avais pas entendu).

Moi: "Nan, mais je veux dire que si, tout d'un coup, je me retrouvais avec cette tête. Tu m'aimerais toujours?"

Amoureux : "Tu veux dire avec une peau à moitié brûlée ?" (vite, vite, gagner du temps pour essayer de trouver une réponse pas trop noc, parce que sinon, elle va faire la tronche, c'est sûr).

Moi :"oui."

Amoureux : "bah, si tes seins sont intactes, alors oui."


Hum. D'un côté il a dit oui, quand même. Mais bon, j'ai un peu le sentiment de m'être fait avoir, sur ce coup là.

mardi 18 septembre 2007

Un semaine toute particulière (2)

Alors, messieurs, mesdames, je vais vous faire participer à un jeu méganoc (dans le cadre de la semaine toute particulière). Et je crois qu'on peut, si on s'en donne les moyens tous ensemble, serrons nous les coudes on va y arriver, atteindre les hautes sphères de la pure noquerie.

Le jeu en question est intitulé : MELON & MELÈCHE (si, si, j'ose et j'ai peur de rien). Le principe, pour ceux&celles qui connaissent pas, est le suivant :

Inventer une petite histoire dont MELON & MELÈCHE sont les héros principaux, tout en gardant en tête que le plus important, c'est la chute de l'histoire. Ainsi, on peut commencer par :

MELON & MELÈCHE achètent une maison. MELON la paye, et MELÈCHE l'habite.


Ah bah oui, hein, fallait pas me provoquer non plus, hein... Allez, à vous maintenant.

lundi 17 septembre 2007

Une semaine toute particulière (1)

Allez, un petit challenge que ça devrait pas être trop dur à relever, vu le fromage blanc qui me sert de cerveau en ce moment... Alors, pour les explications du pourquoi du comment sur la semaine du billet con, on peut aller voir chez bellzouzou ou névrosia...

Donc, on va commencer en douceur, hein, par un truc pas trop difficile niveau neurones, vue que les neurones en question y sont tous occupés à gérer les désagréments de mon rhume, genre, comment taper sur un clavier, tout en se mouchant de la main gauche et en reniflant de la narine droite aussi pour pas que mon nez goutte sur le dit clavier.

Rien que de le dire, ch'ui crevée. Si c'est pas pitié ça. Me voilà redescendu sur l'échelle de l'évolution. Du coup, on sait jamais, j'ai peut-être mes chances avec un certain Chabal.

D'ailleurs, pour les mettre toutes de mon côté, les chances, je pense que je vais me faire faire un petit ravalement de façade...


Allez, Seb, quand tu veux tu m'appelles...

dimanche 16 septembre 2007

Introspection

Bon, il y a des jours où je pète le feu, et d'autre où c'est pas trop ça... Et, y'a pas à dire, le temps y joue souvent un rôle. Par exemple, ce matin, bruinasse et nuages. Du coup, ça aide pas à se lever. En même temps, c'est week-end, donc grasse mat'. N'empêche, y'a des jours qui vous poussent à l'introspection plus que d'autres.

Alors quoi?

Alors rien, en fait, si ce n'est de constater qu'on est sur une petit boule qui tourne toute seule dans l'univers, comme dirait ma soeur, et qu'on sait ni où on est, ni ce qu'on y fait... Ces considérations hautement philosophiques ne m'avaient jamais taraudées la tête avant. Sauf que maintenant, j'ai encore plus de questions sans réponse dans ma besace. Et pas plus de réponse. Alors il y a des jours où la bruinasse me fait me demander à quoi ça rime tout ça.

Ma seule réponse est à rien. À rien que l'on puisse expliquer ni comprendre en tout cas.

Alors profitons pleinement de ce rien, avant que cela ne cesse.

Le samedi, vive le marché, les huitres, le bon vin, la sieste crapuleuse, le rire du hanneton sur la plage....

Mais bon, ça suffit pas toujours comme réponse hein.

vendredi 14 septembre 2007

Melon

Je savais que j'avais pondu la plus belle des merveilles du monde. Mais là, va falloir arrêter de me le dire, ça commence à me monter à la tête. Quant au hanneton, ça pourrait aussi lui filer envie d'être moins mignonne...

C'est vrai, c'est sympa d'entendre à chaque coin de rue, des inconnus qui vous disent : "Oh, comme elle est gracieuse", dixit les mémés qui font la queue à la boulang' face à un hanneton tout sourire.

" Oh, comme ces cheveux sont jolis", et vas-y que je t'y mets les mains dans les bouclettes pour voir si c'est du vrai.

"Oh, comme elle parle bien. Et elle chante aussi dites-donc", devant un hanneton qui s'est mis illico à chanter Old Mac Donald had a farm (et en anglais sivouplé) dès qu'elle a flairé le public... Mais, trop, c'est trop. Maintenant, dès qu'elle voit un objectif, elle dit cheese...

Déjà, j'trouvais ça bizarre, tous ces gens qui me tâtaient le bide quand j'étais enceinte, comme si c'était du domaine publique. Alors, je sais pas si ça annonçait un tel engouement, mais va falloir modérer votre ardeur, les gens, parce que sinon, la hanneton et moi, on va choper le melon...

jeudi 13 septembre 2007

Piège à filles

Demain, c'est vendredi. Et non, c'est pas raviolis, c'est spécial dédicace aux abrutis de service qui se croient irrésistibles et qui se réjouissent à l'arrivée du WE car ils vont emballer sévère.


Allez, petit portrait chinois!

S'il était un arbre, ce serait un baobab parce que, l'Afrique, il connaît bien, tu vois, il a fait médecins sans frontières et il a vécu, lui.

S'il était une voiture, ce serait une commerciale parce que, les femmes et les enfants, ça prend trop de place dans une vie quand même, non?

S'il était une profession, ce serait toubib (médecin, ça fait trop installé, hein). Mais bon, tu vois, la vie, on choisit pas toujours, alors, infirmier, c'est presque pareil, quand on se jette dans le travail, et qu'on y croit vraiment, comme lui quoi.

S'il était un pays, ce serait l'Afganistan parce que, tu vois, quand il y était, ce désert de pierres, ça l'a transporté au plus profond de son âme.

S'il était un sport, ce serait la planche à voile parce que, ça en jette à max, les gros bras musclés et le teint buriné, sur le parking, quand tu grées ta voile.

S'il était un état d'esprit, ce serait la goujaterie parce que, phobique de l'engagement comme il l'est, il n'arrive qu'a se comporter comme un plouc profond avec les femmes.

S'il était une chanson, ce serait le piège à filles de Dutronc.

S'il était une femme célèbre, ce serait l'arlésienne, pour tous les actes manqués, les fêtes mieux ailleurs et l'herbe plus verte qui s'y trouve.

S'il était un film, ce serait les valseuses.

S'il était un sentiment, ce serait serait le mépris, pour celui qu'il m'inspire.

S'il était un animal, ce serait sans doute le Lion du magicien d'Oz.

Alors...

Qui est-il?


Je sais pas vous, mais moi, des types comme ça, j'en connais au moins un dans mon entourage et je sais pas ce qui me sidère le plus, qu'il soit comme ça, ou que ça puisse marcher....


mercredi 12 septembre 2007

Douceur de vivre

Il y a des jours où la vie me parait douce, comme suspendue dans le temps.

Depuis une bonne semaine, c'est l'été indien. Il fait doux, beau, avec un petit vent qui vous réveille sans trop vous agresser. On sent bien que ce ne sont pas les grosses chaleurs de l'été. On sent bien que ce soleil, aussi rayonnant soit-il, ne chauffe pas autant. Et pourtant, je trouve que cette époque respire la douceur de vivre. Mes journées défilent, les unes après les autres, sans que je ne les vois passer. Elles me paraissent courtes, pour le peu que je fais, et pourtant, elle ne filent pas comme l'éclair non plus. Elles passent. C'est tout. C'est étrange, comme si le temps était différent en ce moment.

Je suis généralement tirée du sommeil vers 8h15, quand le hanneton palabre avec son père, à l'heure du petit déj'... Mais je referme immédiatement mes écoutilles et replonge pour une heure, voire deux, dans un sommeil entrecoupé de phase de réveil et de rêves assez étranges. Ensuite, je me lève, je fais un thé, je rentre le chat. Ma journée commence au ralenti. Une fois prête, je file au marché. Je salue tous les gens que je connais, ce qui fait pas mal de monde dans un petit bled, puis je vais m'acheter un croissant que je dévore accompagné d'un café, en terrasse, en lisant le journal. Et voila, il est déjà midi. Je retrouve mon amoureux pour le déjeuner dans le jardin ou au bistrot du coin.

Mon après-midi se poursuit par un assez long moment accordé à l'ordi : blogs, boulots, recettes, infos... Ensuite, j'enfile mon maillot et je pars lire à la plage où je retrouve des mamans et des enfants que je connais. Ici, la plage, c'est le square... À 18h, je vais chercher mon hanneton et on retourne à la plage, finir cette journée.

Quand j'ai été licenciée, tout le monde m'a dit "super, tu vas pouvoir passer tout ton temps avec ta fille". Bah en fait, non. J'aime cette oisiveté, seule. Quant à ma fille, il m'a semblé que c'était important pour elle d'avoir, déjà, sa propre vie, son petit bout de jardin secret. Donc, nous nous retrouvons pour la fin de la semaine.

Mais les trois premiers jours m'appartiennent. Et j'apprécie cette parenthèse dans ma vie.

mardi 11 septembre 2007

Le film

Allez, vous l'avez pas volé, moi je dis! C'est hors concours, mais ça tue sa mère!!!


lundi 10 septembre 2007

Des p'tits bouts, des p'tits bouts, encore des p'tits bouts...

J'ai longuement hésité, je dois bien l'avouer, mais j'ai choisi ces trois photos. Pour la derrière, âme sensibles, s'abstenir! Et pour ceux qui sont assez forts, j'en ai fait un film pour un prochain post!

Nuque




Orteils à Goulien




Performance

dimanche 9 septembre 2007

Ceux qui vont oser... ou peut-être pas!

Bon, si je résume, y'a les participants officiels :
Bellzouzou, David Wiz, Laflote, Nevrosia et moi.

Et à cette liste, on peut espérer la participation éventuelle de ceux qui ce sont intéressés, de loin ou de près, au sujet :
Eddie, Ma'cha, Moukmouk et Tili.

Et puis, vraiment, si elles osent, il pourrait y avoir aussi :
Cahuette et Loukoumag...

Bien sûr, plus on sera nombreux, plus ça risque d'être drôle... Alors, n'hésitez pas à vous lancer dans la course...

Edit de 8h45 : inscription de Griffolet chat virtuel! Et reculade de Laflote!

vendredi 7 septembre 2007

Addiction

Nous, je veux dire le hanneton et moi, le matin, une fois qu'on est les plus belles du bled, on va se pavaner en terrasse.

Si.

Parce que moi, il me faut ma dose de café de comptoir, sinon j'arrive pas à ouvrir vraiment les yeux.

Et le hanneton, il lui faut sa dose de Petitculoos...



jeudi 6 septembre 2007

Ma voisine Monique

Ma voisine Monique s'est installée pour sa retraite, avec son mari allemand, dans le fond de notre allée. Ma voisine Monique a un parcours de vie particulier. Elle est française. Elle a vécu 20 ans en Cornouaille anglaise. Elle y a rencontré son mari dans une communauté. Puis elle a vécu en Allemagne, où elle tenait un resto bio végétarien, où on rigole pas avec la bouffe. Ni avec grand chose d'autre d'ailleurs...

Je sais pas comment vous expliquer Monique.

Elle est sympa.

Si.

Mais en même temps, elle est bizarre. Comme si elle avait pas le mode d'emploi avec les gens. En l'occurrence, je pourrais même dire le mode d'emploi des français, roublards, gouailleurs, égocentriques, voleurs, frondeurs (et j'en passe) que nous sommes.

Quand elle est arrivée, Monique s'est fait construire une méga-giga, grande maison. Que même on s'était dit, c'est pas pôssible, elle a combien d'enfants, Monique? La réponse c'est une fille de 25 ans qui vit pas là. Donc, Monique a besoin d'espace. Et d'espace vital même. Ce qui signifie que, non seulement sa maison est grande, son terrain est grand, mais ses exigences le sont également.

Monique se sent agressée par beaucoup de choses : le bruit d'une tondeuse, les éclats de voix d'enfants qui jouent un soir d'été, les odeurs fortes de barbecue... Et Monique n'aime pas trop que ces choses dérangeantes de l'extérieur puissent traverser la barrière imaginaire de son espace vital. Bref, elle est venue ici pour le calme et les paysages, pas pour les habitants, ça c'est sûr.

Mais n'allez pas croire que je n'aime pas Monique, hein... C'est juste qu'on utilise les mêmes mots, mais qu'on parle pas la même langue. Je pourrais même dire qu'on ne vit pas dans le même monde.

Les travaux de sa maison ont duré deux ans. C'est bien long, deux ans, me direz-vous, surtout quand vous êtes enceinte qu'il vous est impossible de faire la sieste à cause du passage des camions... Hum...

C'est bien long aussi quand les tracteurs et autre machines passent à fond les ballons au ras de votre maison, alors que votre Hanneton adoré vient juste de consentir à fermer l'oeil... Hum...

Si c'est aussi long, c'est parce que Monique s'est fâchée avec la plupart des artisans du coin qui voulaient pas faire comme elle disait : Bah oui, faut pas que les fils électriques ils traversent les pièces, c'est mauvais pour les ondes. Puis, faut pas que les ouvriers ils brûlent des trucs dans le jardin, parce qu'elle veut faire un jardin bio et s'ils font ça, bah ça va être pire que Tchernobyl. Ch'ui bien d'accord avec elle. Seulement, vu comment elle s'adresse aux gens, ça n'a pas dû passer comme une lettre à la poste avec les ouvriers...

Bon, comme on comprenait que ça devait être chiant pour elle, toutes ces histoires (et qu'on est des bonnes pâtes... Non, j'ai pas dit des poires, hein!), on a supporté sans broncher ces deux ans de travaux. On a commencer à l'avoir un peu mauvaise, quand elle est venu nous faire la morale, parce que les neveux et nièces faisaient trop de bruits dans le jardin. Et puis on est devenus un peu plus verts, quand on lui a dit qu'on allait faire une garden-party et qu'elle nous a dit que, en France, il y avait des lois, et qu'il fallait les respecter. Et on aussi tiqué quand elle a voulu nous imposer un jour par mois pour tondre la pelouse, tous en même temps dans le village, rapport aux nuisances sonores. Et on a vraiment failli mettre du rond-up dans tout notre jardin (situé au dessus du sien) quand elle a fait remarquer que si notre fête estivale faisait trop bruit, bah que les règles allaient être respectées : toute la soirée, j'ai attendu les flics. La fête a quand même fini à 5 heures du mat' dans la jardin. La maréchaussée n'est pas venue parce qu'elle ne l'a pas appelée.


Morale de l'histoire, j'ai pas passé une soirée très très sereine. Mais surtout, je comprends pas pourquoi elle dit des trucs comme ça...

Depuis la fête, elle nous faisait moitié la tronche quand même. Et bin cette semaine, elle nous a apporté des cotes de bettes parce qu'elle en a plein son potager et que faut pas gaspiller ce que donne la nature.

Alors je pige pas. Elle est sympa ou pas Monique?

mercredi 5 septembre 2007

Mon Homéopathe

Mon homéopathe est fou. Mais il est très efficace. Mais, qu'est ce qu'il est fou...

La première fois que je suis allée le voir, c'est parce que j'avais des problèmes de dos, qui se soignent par la prise d'anti-inflammatoires, et que je j'allaitais mon Hanneton, qui avait de l'eczéma...

Bref, des choses que l'on peut soigner, m'avait-on dit, avec de l'homéopathie. Je suis donc allée le voir, sur les conseils de beaucoup de mes coupines. Elles m'ont toutes dit, à l'époque : "il est super, mais il est cinglé".

C'est avec ce bel à priori que je me suis présentée chez lui. Et ça c'est confirmé : efficace mais taré. D'abord, il faut savoir qu'un premier RDV chez un homéopathe, c'est toujours un peu space. C'est parce qu'il trace votre profil homéopathique, m'a-t-on dit. N'empêche je me suis demandée ce que la "couleur et le flux de mes menstruations" avait comme rapport avec mes problèmes de dos... Mais bon passons.

Ce même jour de découverte mutuelle, il était particulièrement en forme : dans son cabinet, le chauffage était en panne et il avait rhume. Du coup, il était d'une humeur de chien. Donc, je sais pas si c'est pour m'impressionner, mais il s'est bien lâché : le vaccin contre la grippe qui file Alzheimer aux vieux (rapport à l'aluminium sur lequel il est fabriqué) et aussi les campagnes de dépistage du cancer du sein qui filent le cancer du sein... humhumhum...

J'ai rien dit. Et c'est difficile, croyez-moi, de dodeliner de la tête, sans l'ouvrir, ni éclater de rire.

J'aurai pu définitivement le rayer de mon carnet d'adresse à l'occasion de cette première. Sauf qu'il m'a super bien soignée (et que depuis j'ai arrête définitivement les anti-inflammatoires) et surtout mon hanneton a évité les corticoïdes que voulait lui prescrire le généraliste.

Depuis ce premier succès, j'y retourne régulièrement pour des problèmes de fond. Et à chaque fois c'est la même. Il s'énerve sur des trucs, sur des gens, ou alors il est mutique, me regarde comme si j'étais sous le microscope, ce qui fait de longs, très longs silences à supporter entre deux questions...

Le top a été atteint quand je suis allée le voir parce que je me sentais submergée par la peine que j'avais refoulée depuis 2 mois. Je me suis bien lâchée sur ce que je ressentais et j'ai vidé sa boite de mouchoirs jetables. Lui s'est montré plutôt gentil. Jusqu'à ce que son téléphone ne résonne, entre deux de mes sanglots. Et là, j'aurais pas aimé être à la place de la fille au téléphone.

Retransmission :

Mon homéopathe (qui n'a ni secrétaire, ni standard, ni quoi que ce soit de moderne dans son cabinet) : "Docteur I."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe (ton monocorde) : "ça m'intéresse pas."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe (même ton) : "ça m'intéresse pas."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe (même ton) : "ça ne m'intéresse pas."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe (un peu plus vivant) : "ça NE m'intéresse pas."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe (qui commence à s'énerver) : "ÇA NE M'INTÉRESSE PAS."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe (qui commence à sortir de ses gongs) : "JE VOUS DIS QUE ÇA M'INTÉRESSE PAS."
l'interlocutrice : "blablabla"
Mon homéopathe qui raccroche brutalement, me regarde dans les yeux et me dit: "pouffiasse."


Moi, interrogation dans le regard, genre, je sais que vous êtes un peu fêlé mais c'est quand même pas à moi que s'adresse ce pouffiasse, si? : "..."

Mon homéopathe : "salope."

Long silence.

"C'est une connasse d'une compagnie d'assurance qui voulait me refiler 30 000 euros de trésorerie".

"Pétasse"

A ce moment là, j'ai réalisé que je ne pensais même plus à pleurer. Je savais pas trop quoi penser d'ailleurs. De la pitié pour la pauvre fille qui fait du phonning, du mépris pour les vautours qui vivent sur le dos du système médical français, ou simplement que j'étais en train de raconter mes sentiments intimes à un parfait abruti mûr pour l'asile.

Bon, au moins, ça m'a calmé. J'ai payé, je suis partie, j'ai suivie la prescription de granules... Et ça m'a fait beaucoup de bien.

Mais, je vous le dis, mon homéopathe est carrément fou.

lundi 3 septembre 2007

On feerrrrrme!

Je crois que ça y'est. C'est fini. Landié, le roi de la gaufre chocolat chantilly salmonelle est parti. Le manège Cucu, grand scandale familiale, s'en est allé également. La souris gonflable et le trampoline élastique, terminado itou.

Quant aux derniers touristes survivants, z'ont la soixantaine et la camping car viscérale, et surtout, z'ont pas peur du crachin...

Voilà. La saison estivale, c'est fini...

dimanche 2 septembre 2007

Le concours

Quand on y pense, tout est de la faute de mon oeil...

Ça a commencé comme ça : "Chiche on fait le concours des photos les plus osées sur nos blogs respectifs !?? :-D" dixit Névrosia.

Donc, la grande idée lancée par Névrosia, suite à la bloguisation de ma mirette gauche, c'est que ça serait marrant si on lançait un concours. Un concours de quoi, me direz-vous? Un concours de bout de nous même, pourrais-je vous répondre.

Si certaines bloggeuses se sentirent tout de suite inspirées : "Je joue aussi... (Et je sais que c'est môa qui vais gagner ;-DD)"dixit Laflote

D'autres soulevèrent d'intéressants problèmes d'organisation : "Euh, sinon, ...le concours...on en est où, là? nan parce que je n'ai actuellement AUCUNE idée, hein, j'attends de voir ce que vous allez faire (Névros' a l'air inspirée, elle!). Par ailleurs, ne pensez-vous pas qu'on devrait laisser toute la semaine, plutôt que terminer mercredi, ce qui est un peu juste avec la rentrée, toussa toussa? (sans compter que ça nous laisse du temps pour trouver des idées, hein ;-}" dixit Bellzouzou.

Donc, si on résume :

Rappel de la règle énoncée par Névrosia :

Simple ! Tous ceux qui veulent jouer prennent des photos (plus ou moins osées) de parties de leurs corps et gagne celui qui a choqué ou enthousiasmé le plus grand nombre de lecteurs ! :-D Qui joue ? p.s : le mollet ensanglanté de David ne compte pas !

A cela, j'ajoute que ce qui a déjà été vu, oeil orange ou oreilles qui bougent de qui vous savez, ça compte pas non plus!

A cela, Bellzouzou ajoute aussi que, pour trouver des idées, faut du temps... Donc, l'échéance pourrait être le lundi 10 septembre.

Donc, en résumé, le concours, c'est 3 photos
de bout de nous (Oui, j'ai mis 3 au pif. D'ailleurs, toutes les améliorations des règles ou autres idées sont les bienvenues...), publiées sur notre blog, le lundi 10 septembre, et gagne celle ou celui qui a enthousiasmé les foules...

Sont en lice : Bellzouzou, Laflote, Névrosia et moi... plus tout ceux et celles qui veulent montrer leur corps au reste de la blogosphère...

Et le premier qui parle de petite boutique des horreurs se verra radié immédiatement des votants!!!