jeudi 20 décembre 2007

Le Père Noël se pique le nez...

Oui, je sais, il y a eu comme un blanc là, depuis mardi. Seulement voilà, c'est le temps qu'il m'a fallu pour me remettre de ma rencontre avec le Père Noël communal.

Si.

D'abord, tout avait bien commencé. Je veux dire par là que c'est pas partout qu'on vous invite à l'arbre de Noël alors que vous êtes en CDD de 1 mois et que, en plus, on vous donne un chèque de 40 euros pour votre hanneton.

J'ai trouvé ça extra.

L'idée, c'est qu'on a un budget de 40 euros, qu'on achète un cadal, qu'on le refile à la dame du CE, qui nous rembourse, et que c'est le Père Noël lui-même qui remet le cadeau en main propre aux enfants. Et c'est là que ça se gâte. Pasque, vous devinerez jamais qui fait le Père Noël, hum?

Pas d'idée?

Et oui, c'est Ristian qui s'y colle. Mais si, souvenez vous...

Donc, pour vous remettre dans l'ambiance, vous imaginez une grande salle qui résonne à mort où sont installées des tables prêtes pour un super goûter:


Arrivée des enfants à 18h. A 18h30, tout était gobé. Et vu que les cadeaux étaient déjà aux pieds des deux grands sapins, je peux vous dire que ça n'a pas été facile des les tenir, les mômes... Pasque le père Noël, il était toujours pas là...

Après moulte et moulte appels du public, il a fini par se décrocher du bar clandestin dressé dans l'arrière salle, pour une arrivée haute en couleur vers19h30, la barbe de traviole et le teint rubicond.


Et, une fois le son de la sono hurlant petit papa Noël remixé façon karaoké et mère Noël en mini jupe, le Père Noël s'est saisi du micro pour s'adresser à l'ensemble de ses collègues refugiés dans le bar clandestin, vous allez voir, j'vais vous en raconter une bonne les mecs aux enfants. Après un "Bonjour les enfants" assez classique, c'est parti en sucette et il a ajouté : "moi, j'arrive de Disneyland, le pays de michey, et j'ai vu Sarkozy, et bah y s'est ramené un jolie poupée cuilà".

On a pas pu avoir la suite vu que le directeur du CE lui a arraché le micro des mains.

M'enfin, mon hanneton n'a pas semblé traumatisé par cette révélation venue tout droit du pôle nord.

Moi, si.


mardi 18 décembre 2007

Concours

C'est l'époque et ça se bouscule au portillon de la petite boutique des horreurs, version grand format. Donc je lance un concours sur ce thème là :




Edit de 22h29 : Je veux dire par là, à vos appareils photo et mitraillez la campagne, afin d'immortaliser la plus illuminée et la plus kitch des maisons.

lundi 17 décembre 2007

Future artiste?

En ce moment nous, c'est à dire la famille au grand complet, le chat sapic compris, traversons une période de fortes turbulences. Et croyez moi sur parole, c'est rien de le dire.

Depuis, on va dire, 2 petites semaines, que même l'éternité ça doit paraître moins long, on subit "the famousse terribeule two".

Alors, pour ceuxzécelles qui n'ont pas encore fait un pas vers l'abysse qui les mènera à leur perte découvert la joie d'être parents, sachez que le terrible two est une étape essentielle au développement de l'enfant.

Si.

Et qu'elle se situe, comme son nom l'indique vers deux ans, et qu'elle est une phase, comme son nom l'indique également muy muy muy terrible pour les parents.

Donc, notre hanneton d'amour adoré s'est transformé, en l'espace d'une toute petite quinzaine, en infâme dragon que, des fois, je me demande bien si c'est le fruit de mes entrailles qui hurle chez shopishop, au point que les mamies baissent le niveau de leur sonotone et que les autres envisagent au choix, d'appeler la DDASS, ou au pire le cirque Pinder, des fois qu'il resterait des places chez les fauves.

Le terribeule two comprend donc une infinie variété de colères, roulages parterre, hurlements et compagnie.

Mais cela développe également des talents insoupçonnés chez le hanneton.

Ainsi, après le pop art, le land art, découvrons ensemble sivouplé le canapé art :




ça m' a fait penser à l'oeuvre d'un certain Gabriel, 3 ans et des bananes, dont le superbe bonhomme bleu agrémente joliment le sofa de ses parents...

jeudi 13 décembre 2007

Voulez-vous prendre la mairie pour épouse?

Bon, je dois vous dire que j'hésite : tout faire pour m'incruster comme une bernique à son rocher à la mairie (en espérant qu'ils réalisent assez rapidement à quel point je suis extraordinairement sous exploitée et qu'ils me donnent un travail plus dans mes compétences et le salaire qui va avec), ou faire un mois ou deux puis trouver un truc ailleurs ou même carrément monter mon projet...

Que faire?

Mon subconscient me dit d'essayer de m'incruster.

Si c'est vrai.

Moi je le connais bien et je connais ses tactique et là, j'en ai repéré une : aujourd'hui je leur ai apporté mon super brownies au chocolat, que si t'en manges, tu veux m'épouser tout de suite, là à l'instant, immédiatement et pour toujours.

Si. J'ai fait ça...

Notez que je suis dans le bon endroit si ça doit arriver, hein.

N'empêche, je sais pas trop. J'hésite. Faut voir.

Des avis sur le sujet?

mardi 11 décembre 2007

Coup de gueule du soir

Je pense qu'aujourd'hui, à cause de mon travail, la foret équatoriale a du perdre, au bas mot, 10m2 d'arbres. Alors, comme j'ai des scrupules à faire autant de photocopies (qui finiront à la poubelle pour la plupart n'en doutons pas), je propose systématiquement des recto-verso.

Et bah y'en a qui refusent, parce que ça fait moche...

Je trouve ça nul.

Si vous avez des idées pour les convaincre ou les leur imposer, je suis preneuse de suggestions...

lundi 10 décembre 2007

Petites Bêtes...

Aujourd'hui, c'était notre journée spécial "Brigitte Bardot enlève ta barbe on t'a reconnue!"

Dans les faits, ça veut dire que les amis des animaux étaient de sortie... avec les animaux. Du coup, qui c'est qui s'est récupéré dans son bureau un épervier à l'aile brisée et un goéland à moitié sonné?

Hum?

C'est bibi!

Bah oui, parce que y'a pas que les objets trouvés qui arrivent chez moi, y'a aussi les animaux égarés. Donc, quand quelqu'un trouve un oiseau, il est prié de le rapporter à la mairie, des fois que dame nature le réclamerait auprès du service des objets trouvés. Quant au devenir des oiseaux (pour les purs, les durs, les amoureux de la nature) sachez que chacun a eu droit à son petit carton emballage spécial Noël ruban et compagnie, et a fini dans le four micro-onde de la salle de repos du personnel, direction L'île Grande, par transporter spécialisé sivouplé, où ils vont être réparés, soignés, voir opérés et remis en liberté.

Jusqu'ici, rien de particulier. Que du très banal somme toute.

Sauf qu'à 11h, j'ai eu un coup de fil pour me signaler que la tempête avait déposé une baleine dans le jardin d'un administré.

Woui, UNE BALEINE!

"Sauvez Willy", le retour du come back, là, chez moi, au bout du fil!

Et même que moi, toute contente de ce scoop, j'ai transmis dardar l'appel au garde des espaces du conservatoire du littoral.

Sauf que en fait, je vis avec un surfeur qui a beaucoup d'humour.

Si.

Et le sens de la plaisanterie.

Résultat, l'intégralité des employés de la commune m'a charriée toute la matinée, en particulier le garde du conservatoire. Jusqu'à ce que quelqu'un me dise en catimini que ce même garde, a qui on a pas envie de marcher sur les pieds, avait passé plusieurs jours à faire sécher sur son radiateur une chauve souris qu'il avait ensuite nourrie au biberon.

Depuis qu'il sait que je sais, c'est à dire depuis 16h37, Batman n'a plus émis une seule remarque sur ma naïveté en matière de baleines fugueuse...

jeudi 6 décembre 2007

Trop contente

Ce soir est un grand jour.
J'ai vendu ma voiture.
Et je suis trop contente.

mercredi 5 décembre 2007

Aux objets trouvés

Bon, encore une prothèse, mais cette fois, c'étaient des lunettes de vue. Et puis des clefs aujourd'hui. Bref, rien que du très banal quoi.

N'empêche, les gens, quand on les contacte pour leur dire qu'on a retrouvé un objet leur appartenant, bah y'en a qui trouvent le moyen de gueuler quand même.

Par exemple hier. Le policier municipal, à qui la gendarmerie a refilé un portefeuille retrouvé sur lavoixpublique (c'est comme ça qu'il faut dire, ça fait mieux que dans le caniveau), se fend d'un petit courrier au propriétaire dudit portefeuille pour l'informer qu'on a retrouver son bien.

Avec rien dedans forcément, juste un pauv'papelard avec son adresse.

Le propriétaire en question, un joli Djeun's, la vingtaine bien tassée, avec des dreads, des fringues kana, et un beau brin de fille au bras, se présente à l'accueil. Ils sont charmants et m'expliquent qu'ils n'espéraient plus retrouver le portefeuille parce que ça fait 3 mois qu'il est perdu.

Bin tiens. Dans ma tête, je compte en arrière. Et 3 mois, ça fait le festival de musique de cet été ça. Je me dis voilà un p'tit gars qu'a bien fait la fête et qu'a perdu son larfeuil dans la foulée. Bah oui, ambiance camping, Kro, zic de beatnik et compagnie.

No soucy lucie, je l'aiguille vers le bureau ad hoc, il récupère son trésor et il se barre, avec toute la nonchalance du Djeun's coulos.

Sauf que, dans l'après-midi, y'a papa qui téléphone à la mairie. Et papa, il est pas content du tout, ah ça non, parce que ça fait six mois que tout est perdu et que c'est lui qu'a casqué pour refaire tous les papelards de son fiston. Bah oui. Alors il exige veut des explications, le contribuable.

Hum.

Pour précision, le jeunot a quand même 25 ans, hein. Alors je sais pas vous, mais moi, si j'avais des dreads, un baggie et une copine canon avec qui je viens récupérer mon larfeuil, j'aurai un peu la honte que mon papa appelle en mairie, non?

En tout cas, mauvaise que je suis, j'ai transmis l'appel au policier municipal à qui on la fait pas. Et bah il parait que le monsieur, qu'a été odieux avec la standardiste, il a été charmant avec le policier, que même il a dit qu'il fallait l'excuser auprès de la demoiselle du téléphone de s'être emporté.

Je crois que je vais mettre ma voix de fipette au placard et opter pour une voix de fliquette...

mardi 4 décembre 2007

Le service technique et plus si affinités...

Chaque jour, j'en découvre un peu plus sur le genre humain le fonctionnement de ma mairie. En fait, je dois avouer que j'ai un peu honte d'avoir été si longtemps ignorante des rouages de l'administration qui nous administre (c'est redondant mais c'est mon blog, alors j'écris ce que je veux, nan mais!).

Je veille donc à m'améliorer chaque jour, à apprendre des trucs nouveaux et à découvrir de nouvelles personnes. Bon, en gros je lutte comme je peux contre l'ennui, quoi.

Des fois, c'est très agréable.

ça peut même être très drôle.

Par contre, d'autres fois, c'est pas terrible.

Depuis le début de la semaine, j'ai eu à faire plusieurs fois aux services techniques. Nan, (je vous vois venir), n'allez pas croire que je me la joue snob et supérieure toussa parce que je suis dans la partie administrative du site. Nan, je vous rappelle que je suis au standard, hein, c'est à dire au niveau le plus bas du plus bas de l'échelle sociale municipale...

Donc, je disais que depuis lundi, les services techniques s'offrent à moi. Dans tous les sens du terme. Pour commencer, le directeur du service, c'est déjà tout un poème. Hum. Pour vous le situer, vous prenez cet homme là, puis vous lui rajouter 10 ans, un blouson d'aviateur, une écharpe d'aviateur et une coiffure cheveux gominés dans le vent qui sèchent jamais, et vous avez le responsable du service.

Personnellement, il ne me fait aucun effet. C'est juste que je me sens un peu à poil quand il me zieute le matin. D'ailleurs, le premier matin, j'ai eu droit juste à un zieutage en biais. Le deuxième, zieutage en biais plus long, car remontant du bas vers le haut. Faut dire que je provoquais, j'étais en jupe. Troisième matin, découverte de mon visage muni d'oreilles. Du coup, j'ai eu droit à un "bonjour mademoiselle". Quatrième matin, serrage de poigne. Cinquième matin, et vaz-y que je te vole une bise à la volée.

Bon, je l'ai pas revu depuis, le Lawrence d'Arabie, mais je me dis que j'ai quand même encore 2 semaines à faire et je m'interroge sur l'évolution du salut matinal.

M'enfin, tout ça pour dire que cet échantillon est représentatif du haut du panier.

Et ce début de semaine, j'ai eu droit au fond.

Alors, ça veut dire quoi? ça veux dire que quand j'appelle les services techniques pour qu'ils viennent récupérer le cadavre d'un chat empoisonné dans un jardin, c'est Christian (prononcer 'ristian) qui répond : " Reuh, mais, c'est pas nous ça."

Moi : " Ah, mais si c'est vous, parce que c'est vu avec Sir Lawrence d'arabie votre Directeur, donc Mr Machin vous attend à 11h chez lui pour s'occuper du chat".

Ristian : "Ah, alors si c'est le Directeur qui nous envoie, c'est peut-être plutôt d'une petite chatte qu'il faut s'occuper."

Si.

C'est vrai.

Et non, je n'ai pas raccroché. Je suis pro moi.


lundi 3 décembre 2007

Pressions

Ici, ça sent la surchauffe! Et pourtant, on est QUE le 3 décembre... Bah vu l'ambiance, va falloir être à la hauteur!

vendredi 30 novembre 2007

Enquête.

Yek, yek, yek, call me Hercule Poirot!

Aujourd'hui, j'ai été contactée par un hôpital du coin pour une mission very special : retrouver un patient fugueur. Et oui, sachez-le bonnes gens, si vous voulez filer en pyjama douce d'un hôpital en payant queud, faut pas raconter vot' vie à l'accueil en arrivant, hein.

Sinon, l'administration hospitalière fait toutes les mairies du coin et regarde les listes électorales pour vous envoyer la facture.

Ou alors, ne vous inscrivez pas sur les listes électorales...

Au choix.

Pigé?

Bon, j'ai rien dit. Pour cette fois, mais méfiez-vous! Parce qu'avec les encouragements à la dénonciation, ça va être dur de lutter contre le courant...

jeudi 29 novembre 2007

Le roi de la guirlande

Des qui râlent, y'en a tout le temps et pour tout : un lampadaire qui marche plus, une plaque de rue qui a disparu (rue Toulmouche, par exemple... Allez, faites un effort, c'est une jolie contrepèterie...), les travaux qui bouchent la rue, la couleur des pétunias, le stationnement payant, les élus qui sont jamais là...

Bref, des pas content, y'en a pléthore.

Donc, mon rôle, c'est aussi d'incarner le "cahier des doléances" juché sur de jolies bottes. En fait, je me fais un peu penser parfois à Benjamin Malaussène dans "Au bonheur des ogres" de Pennac. Sauf que je ne maîtrise pas encore l'art de pleurer sur commande. Mais je m'entraîne grâve.

Enfin, toussa toussa pour dire qu'aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, j'ai eu des plaintes en tout genre.

Mais la meilleure, c'est quand un gros balèze (que j'aimerais pas lui emboutir sa berline parce que, dans "constat à l'amiable", je suis pas certaine qu'il connaisse le sens du dernier mot), cheveux bien ras et dégagés derrière les oreilles sivouplé, est entré en trombe dans la mairie. J'me suis dit, celui-là, il est pour moi. En ce jetant sur mon comptoir (que j'ai eu du bol qu'il bascule pas sur mes belles bottes qui vont bien avec ma voix de fipette), il m'a aboyé dessus :

"Ch'ui machin, ch'ui de St-Truc, et je trouve que les décorations, c'est lamentable".

Hum...

Les décorations? Quelles décorations? Les décorations militaires? (rigolez pas, géographiquement parlant, ça s'insère bien dans le contexte)

Bon bon bon...

Moi : "Wouiiiii? Les décorations? Et...."

Lui (qui me fixe droit dans les mirettes pour voir si, des fois, il posséderait pas le pouvoir de désintégrer son adversaire avec les yeux) : "...."

Moi : "Et alors, les décorations?"

Lui (qui a compris que le coup des yeux, ça marchait pas, donc qui s'est rabattu sur mes seins...) : " Bah, oui... Enfin, j'veux dire, y'a rien quoi, c'est triste..."

Il parle pas de mes seins, quand même, si?

Moi (toujours souriante de toutes mes dents, de tous mes yeux et de tout mon Wonderbra) : " Heu, comment ça c'est triste?"

Lui : "Bah oui, c'est triste là, les lumières..."

Moi : "AAAAAAAAAh, d'accord! (je sais, je pousse un peu là, mais bon, n'avait qu'à pas tenter de me désintégrer non plus, hein). Donc, les illuminations de Noël, vous trouvez ça terne? C'est ça?"

Lui : "Bah oui, là, pourrait faire un effort la mairie, avec les impôts qu'on paye..."

Bin tiens, on y revient toujours, hein... Les gros sous que les méchants fonctionnaires gaspillent et les mauvais élus dilapident on sait pas comment, mais c'est sur, c'est pas honnête st'histoire...

Moi, perfide : "En même temps, elle ne sont pas encore installées, les illuminations de Noël... Là, c'est juste les commerçants qui ont mis les leurs..."

Lui (qui a découvert mon visage, mon sourire et l'existence potentielle d'une âme superieure derrière le blush) : "Oui, mais bon, vous comprenez, sans les lumières, ça fait pas Noël..."

Nous y voilà. Mister gros lourdaud, dans sa tête, il a huit ans. Et il trépigne, parce que Noël, c'est dans un mois, et que c'est trop long d'attendre...

J'lui ai quand même collé un rendez-vous avec l'adjoint aux lumières. Nan mais sans blagues, pourquoi je le garderais que pour moi celui-là, hein? C'est bientôt Noël, je suis généreuse, je partage...

mercredi 28 novembre 2007

Preuve à l'appui...

Tous les matins, dès potron-minet, des administrés font le pied de grue pour entrer à la mairie devant les portes fermées, que je vous jure ma bonne dame, y sont vraiment pas pressés de commencer à travailler ces gens-là, que s'en est honteux que c'est nous qu'on les paye à rien faire avec notre argent. Et là, quand j'arrive avec Ze code de la porte, attention, hein, pas de faux départ sivouplé, tous ensemble, à la une, à la deuz, à la troiz, on ouvre la porte et c'est parti mon kiki vers les services.

Du coup, les gens arrivent avant moi à la borne d'accueil. Du coup, faut qui z'attendent encore que je passe derrière mon guichet.

Ce matin, un fois la première poule passée, j'aperçois derrière la meute un traînard. C'est un papy qui s'est fait éjecter en queue de peloton. Mais faut dire qu'il se meut péniblement, l'ancêtre. Enfin, comme tout arrive, il finit par atteindre à mon guichet. C'est qu'il est plus de la première rosée, hein. Même que si ça s'trouve, il a échappé aux tranchées, puis aux nazis, puis (le plus méritoire à mon avis) aux courbettes du nabot à talonnettes. Bon, j'exagère un peu c'est vrai. Peut-être pas la grande guerre. Mais pas loin.

Et c'est pourtant avec l'oeil malicieux, et après m'avoir des plus poliment saluée (ah ça ma bonne dame, ça vous remet les bonnes manières à leur place, moi je vous le dis!), qu'il me demande :

"Pourriez-vous, s'il vous plaît Mademoiselle, me délivrer un certificat de vie?"

J'ai souri. J'ai pas rigolé. Mais j'ai fait un bel effort quand même...

mardi 27 novembre 2007

Le S.U., mode d'emploi à l'usage de l'administré...

Aujourd'hui, une dame d'un certain âge est venue au guichet pour, je cite, "pouvoir voter."

Moi : "Vous n'avez pas de carte d'électeur?"

Elle : "Ah bah non."

Moi : " Donc, vous n'êtes pas inscrite sur les listes électorales de la commune?"

Elle : " Ah, bah ça, non, hein! Pour qu'ils me mettent sur la liste de n'importe qui! Ah, non merci, je veux pas être inscrite. Bon, mais comment on fait alors? Parce que moi, je voudrais bien voter quand même. "

Moi je vous dis, l'éducation civique, ça sert vraiment à quelque chose...

lundi 26 novembre 2007

Service après vente des émissions administrés, bonjour?

Bah voilà! C'est mon tout nouveau tout beau travail, occasionnel j'espère, qui commence. Je vous en ai pas parlé avant vu que j'ai été contactée vendredi 15h pour commencer lundi 8h30...

Bon, et puis c'est pas folichon, hein, je vais pas m'occuper de la politique culturelle dans une grande métropole. Ah non, ça c'est pas pour tout de suite ma p'tite fille, hein! D'abord, va falloir les grimper les échelons de la Fonction*Publique*Territoriale... Par contre, vu que vous êtes là, hein, disponible, diplômée, et à vous morfondre chez vous, on peut p't-être vous donner un petit quequ'chose...

On m'a donc attribué la précieuse mission d'accueillir les clients gens...

Alors non, c'est pas folichon, mais y'a moyen de passer des bons moments je crois, parce que vu les gens que j'ai rencontrés aujourd'hui, entre ceux qui y bossent et ceux qui y passent, y'a de la matière!

Enfin, c'est rigolo. Et en plus, je mets un point d'honneur à être aimable et à les accueillir au téléphone avec ma voix de plus belle fipette tu meures... Et oui, ch'ui comme ça moi, j'y crois au service*publique*charte*marianne et compagnie. Alors, ce sont des inconnus mais des inconnus bien reçus. Des inconnus à qui on aura donné un arrière goût de j'y retournerais bien ma bonne dame!!!

Bon, oui, je sais, c'est QUE le premier jour. Et la dame que je remplace est absente pour cause de cafard noir. Donc, je me fais pas trop d'illusion sur cet enthousiasme débordant de novice.

N'empêche aujourd'hui, j'ai eu ma première merveille : trouvé, sur la voix publique, un SONOTONE oint d'une bonne couche de cérumen...

Hummm!

Je l'ai transmis à qui de droit bien sur. Mais, m'est avis que le fourbe s'est subrepticement échappé de l'oreille de son propriétaire à son insu : il a du glisser...

Demain, la suite de l'aventure du sonothone fugueur.

vendredi 23 novembre 2007

Questionnaire

1. Quelle heure est-il ? 14h27. Le Hanneton est à la sieste. C'est le moment où je passe pas mal de temps sur l'ordi, pour les blogs, mais aussi trouver du boulot et peaufiner mon projet (qui est secret donc, je peux pas dire grand-chose dessus, pour l'instant).

2. ton prénom :
Faut pas croire aux apparences...

3. Ton anniversaire : Une des dates les plus attendues de l'année, avec Noël. J'adore souffler mes bougies, manger mon gatal et avoir des cadeaux. Et oui, jusqu'à il y a peu, j'allais encore chercher les oeufs de Pâques dans le jardin...


4. Signe zodiaque : Taureau.

5. Âge : 33 ans. J'aimais bien 32. J'ai toujours du mal à savoir quel est mon âge. A chaque fois, faut que je calcule... C'est dire si je m'en fous.


6 : Un tatouage :
Ah, ça a bien failli quand j'étais à la fac. Je le voulais sous la plante d'un pied : refus du tatoueur...

7. As-tu déjà été amoureux(se)? :
à chaque amour.

8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? à chaque amour.

9. Pepsi ou coca :
beurk.

10. Café ou thé? :
3 cafés de comptoir le matin (au comptoir sinon ça vaut pas), au moins 4 thés dans la journée et un pisse-mémé le soir...

11.Tasse? Mug? :
tasses pour les cafés et mug pour les thés.

12. Groupe de musique préféré :
Björk.

13. Ton site internet préféré :
ça c'est des coups à fâcher tous les autres, et comme je suis très lèche-cul diplomate, je dirais celui où je laisse des commentaires...

14. Fleur préféré :
le Pavot.

15. Sujet de conversation détesté : Aucun.

16. Disney ou Warner ?
Nick Park et sa pâte à modeler...

17. Fast food préféré : Un Fast quoi?

18. Un problème ? Pas vraiment. Juste des trucs chiants.

19. Couleur préférée ? Rouge.

20. Comment te vois-tu dans l'avenir ?
Madame Irma ? Une idée? Pasque moi, là, je sèche.

21. Des animaux à la maison : Un surfeur chat tigré, le gros Sapic.

22. Ami(s) spécial(aux) : Amis tout court.

23. Que changerais-tu dans ta vie :
Je décalerais la date de mort de ma mère. Sinon, tout est bien, même si je râle et je me plains souvent.

24. CD préféré : Celui qui est noir, qui est en vinyle et qui tourne sur une platine.

25. La première chose à laquelle tu pense au réveil : "Hum, quelle heure il est, là?"

26. Tue l'Amour :
les chaussettes roulées en boule qui puent la mort.

27. Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu n'as jamais quitté ? Rien. Il y a des choses qui me suivent depuis un moment. Mais rien depuis le début vraiment. Même mon chat bleu, je ne l'ai pas choisi immédiatement. Par contre, mes souvenirs remontent à très très loin (18 mois).

28. Qu'y a t il sur tes murs ? Un montage de mon surfeur et un ami en train de faire les cons en combi avec leurs surfs, le programme d'une salle rock du coin, la liste des numéros de téléphone amis-famille-docs-nounou-etc...

29. Qu'y a t-il sous ton lit : Des moutons.

30. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas :
Tu m'emmerdes. Je t'aime bien, mais tu m'emmerdes.

31. Sport favori : Dos crawlé.

32. Timide ou extraverti :
ça dépend du public...

33. Ton surnom :
Aucun. Ma grande par mon père et mes grands-parents. Ma puce par ma mère, avant.

34. Langues parlées : l'anglais et un peu d 'espagnol. Et je chante en Russe. Bon, je sais pas ce que je dis, mais je le dis pas trop mal il parait...

35. Un mot que tu aimes dire :
Bolduc.

36. Un message à quelqu'un en particulier?
Non.

37. Tu aimerais qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire :
Mais tout ce que vous voulez, des fleurs, des chocolats, des diamants, un chèque, je suis pas exigeante moi.

38. Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire : Une surprise.

39. Opel ou Seat :
Opel dont on aimerait bien se débarrasser vu qu'on a opté pour un bioutufoul transporter de chez WW.

40. Sucré ou Salé :
Du moment que ça se mange...

41. Lieu favori :
Dans mon lit. Si, pasque on peut aussi y dormir...

42. Citation favorite : Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

43. Lèche-vitrine ou lèche-écran: plutôt écran vu que les vitrines ici, c'est boulangerie, charcuterie, assurance, banque, ça leur ferait un peu bizarre je crois...

44. Qu'est ce que tu lis en ce moment : Rien ne va plus de Douglas Kennedy.

45. Heure de fin : 14h56.

jeudi 22 novembre 2007

Réhabilitation.

Bon, quand je relis ce que j'écris, là, sur mes doutes, toussa, toussa, je ne mentionne pas mon amoureux. Jamais. Et c'est pas très gentil ça.

C'est pas gentil parce que je vis avec une crème qui gesticule et ronfle la nuit de chez crème. C'est bien simple, on est pareil. Bon, pas physiquement hein. Quoique, je pense qu'à la fin de nos vies, on finira par vraiment se ressembler, comme Dutronc et Hardy et Laurel.

Nan, ce que je voulais dire, c'est qu'on est interchangeables en matière d'organisation de la vie à deux. Je peux tout faire. Et lui aussi : le ménage, la lessive, le bain, le feu, la bouffe, changer les draps, les courses, tondre la pelouse, la vaisselle...

On a nos préférences, forcément. Par exemple, ça serait faux de dire que j'aime passer l'aspirateur. Nan. C'est juste que je trouve simplement que je le passe mieux que lui. Si. Je suis désolée mais c'est vrai. Donc, c'est moi qui le fait.

Naaan, c'est pas du sarcasme, c'est bien à prendre au premier degré.

A l'inverse, il fait mieux le feu que moi (surtout couper le bois d'ailleurs). Bon, je sais aussi faire le feu, hein, sauf que j'ai une prédisposition pour faire des petits feux qui chauffent queud.

Enfin, ce que je voulais dire, c'est que quand je m'interroge sur le cosmos ou sur mon avenir toussa toussa, je ne parle pas de lui parce que je n'ai pas de doute le concernant. Il est là, il me suivra et je le sais.

Voilà. C'est dit.


mercredi 21 novembre 2007

Des réponses...

Alors voilà.

Je crois que je suis bien entourée.

Entourée de cinglés, entourée de mer, entourée aussi d'amis.

Le facteur m'a apporté ça aujourd'hui.




Au départ, je me suis dit qu'amazon*leslivres avait le marketing féroce, vu que j'ai jamais rien commandé chez eux.

Mais j'ai quand même ouvert le paquet, hein...

Et dedans il y avait ça :




Et c'est quoi ça?

C'est la jolie réponse à toutes mes questions existentielles que me fait André mon ami corse.

Goutte gouttelette de pluie...

...mon chapeau se mouille,
goutte gouttelette de pluie,
mes souliers aussi.

Je marche sur la route,
je connais mon chemin,
je passe à travers gouttes,
en vous chantant ce gai refrain.




mardi 20 novembre 2007

Qu'est ce que je peux faire, je sais pas quoi faire?

Mon humeur est comme le temps aujourd'hui, grise et dégoulinante.

J'ai mal dormi. Je pense trop.

Je pense à ma mère, forcément, qui me manque tout le temps, tous les jours, 10 fois par jour.

Je pense à mon avenir.

Que dois-je faire ? Continuer sur la voie des concours, en décrocher plusieurs, pour me retrouver ensuite sans boulot car les collectivités territoriales préfèrent recruter des gens en mutation plutôt que des nouvelles recrues qu'il faut former, donc qui seront absentes la moitié du temps la première année ? M'obstiner à chercher dans le privé, en attendant que les babyboomers acceptent enfin de partir en retraite ? J'ai rien contre les babyboomers, hein, j'ai juste un peu l'impression que certains de la génération de mes parents ne veulent pas faire de la place à leurs enfants. Créer mon entreprise ? J'ai bien une idée et je suis même sûre qu'elle est viable et rentable. Seulement, est ce que j'ai envie de ça ? De trimer comme une folle pendant les 5 ans à venir pour gagner des nèfles? Est ce que j'ai pas des projets plus personnels à mettre en route, comme un second enfant?

Je pense à mon enfant. Aux choix que je fais pour elle. Je me demande si ce sont les bons, si je veille bien sur elle, si je sais la protéger tout en la préparant un jour à s'envoler du nid. Je pense aussi aux frères et soeurs qui viendront peut-être un jour. Mais quand?

Je pense enfin à la suite de ma vie. Suis-je faite pour vivre ici, dans ce trou, où les jours sont gris et humides ?

Je suis jeune, en bonne santé, je mange à ma faim, j'ai un toit, je ne suis pas endettée. Je suis juste devant une situation qui va changer. Je le sais. Et ça me fait peur.

Et pourtant, j'ai l'impression que c'est indispensable parce que même si j'ai conscience de vivre les meilleures années de ma vie, je ne me sens pas pleinement en profiter, sauf furtivement. Et je n'ai pas envie de passer à côté de cette période.

Alors, qu'est ce que je dois faire?


lundi 19 novembre 2007

On n'arrête pas le progrès!

Bon, je sais pas chez vous, mais ici nos boîtes à lettres dégoulinent de catalogues de Noël. Et ce pour le plus grand bonheur du hanneton qui les épluche en long, en large et en travers, par montsZéparvaux, sur le canapé, aux toilettes, par terre, en voiture, chez la nounou...

Et il y a même eu des tentatives, à grands renforts de câlins, bisous et autres minauderies, pour les traîner jusque dans le bain. Croyez moi, j'en ai déployé des trésors de volonté pour rester ferme...

Enfin, c'est bien normal tout ça, hein, pasque faut se préparer à l'arrivée du pè noé.

Du coup, je m'y intéresse également à ces catalogue et si, dans le fond, je trouve que les jouets pour les petits ne sont pas si différents de ceux qu'on avait (j'ai même noté le grand retour de l'arbre magique) je suis par contre assez surprise de ceux destinés au pré-ados :



A mon époque, c'était les cheveux qu'on pouvait faire pousser...

vendredi 16 novembre 2007

Quand Leclerc scanne mon passeport.

Lors de mon dernier séjour nantais, je me suis rendue dans une célèbre galerie marchande pour acheter des éléments de déco dans un (non moins célèbre) magasin suédois, où nous avons vécu la désagréable expérience d'égarer, l'espace d'un instant, le doudou chéri du hanneton.

Vous pensez bien que lorsqu'on doit se rendre dans ce genre de lieu, un samedi après midi de surcroit, on fait d'une pierre mille coups. Du coup (c'est le cas de le dire), je me suis également rendue chez Michel-Edouard Leclerc afin de réaliser les quelques emplettes nécessaires à notre départ vers le grand Sud. Au moment de payer (j'avais fait un chèque ET donné ma carte Michel-Edouard ET fait mon code de carte), l'hôtesse me demande une pièce d'identité. Je lui donne alors mon passeport.

Et là, je la vois l'ouvrir à la page photo de ma trombine et le poser sur une plaque vitrée. Puis elle me le rend.

Je lui dis : "Mais, vous ne notez pas le numéro? "
Elle me répond : "Non, je l'ai scanné et ça va partir avec votre chèque".

J'ai fait la gueule. Forcément...

Bon, je sais que je suis naïve et un peu nouille. Surtout depuis que je vis à la campagne. Mais je constate ainsi que, si je suis un peu naïve et nouille, je suis également préservée de certains travers relatifs à la vie urbaine.

Ainsi, si je me suis sentie bien plouc la première fois que j'ai vu des leggings, pour l'affaire du passeport scanné c'est pas mon côté plouc qui s'est montré offensé, c'est mon côté là-bas si j'y suis. Et j'ai pas trouvé ça normal du tout!!!

J'veux dire : non seulement Michel-Edouard sait ce qu'il y a dans mon chariot, mais avec les éléments scannés sur mon passeport, il connaît ma date de naissance. Donc, si j'ai envie de lui demander un crédit dans 5 ans, avec ce que je bouffe et mon âge (en croisant les données), il connaîtra les maladies que je suis sensée développer dans dix ans, par exemple. Mais surtout, il connaît aussi ma couleur de yeux, la nature de mes cheveux. ET LA COULEUR DE MA PEAU.

Si on était sous un régime totalitaire, qui l'empêcherait d'envoyer ces informations dans un grand centre informatisé.

Un de ces quatre, faudra tendre l'intérieur de sa joue pour faire un prélèvement ADN pour faire SES COURSES!!!

SES COURSES.

Vous réalisez un peu? Je sais pas vous, mais moi, ça me fout les boules...

Devant ma tronche (et je dois pas être la première), l'hôtesse de caisse me dit :" Ah, mais ne vous inquiétez pas, les données ne sont pas conservées".

Ah, bah me voilà bien rassurée alors.

Bin tiens...

jeudi 15 novembre 2007

Faudrait voir à pas confondre.

Hier après midi, on frappe de façon virile à ma porte. Et je peux vous dire que ça surprend parce je suis dans un hameau pommé. Et que tout mes amis travaillent (oui, je suis la seule faignasse du lot), donc personne ne passe jamais à l'improviste en semaine dans l'après-midi. D'ailleurs, rares sont ceux qui passent à l'improviste le WE. Que voulez-vous, si on veut profiter des siestes crapuleuses, on ne répond pas et ça finit par se savoir...

Je m'égare

Je disais donc : coups virils sur ma porte en bois. Déjà, le tambourineur a du bol que la porte ne lui soit pas tombée sur le coin du nez. Enfin, j'espère qu'il a, au minimum, pris dans les yeux quelques éclats de vernis pourri : Bah oui, j'avais commencé à poncer la porte cet été, mais il a fait moche. Donc elle est à moitié poncée. Esthétiquement c'est pas terrible et, en plus, le vernis saute quand on frappe trop fort.

Mais je vois bien que je m'égare à nouveau.

Je tergiverse.

Je fais des parenthèses.

C'est pour faire monter l'audience

D'ailleurs, je constate que hier j'ai eu 65 visites et seulement 5 supers blogueuses m'ont laissé des commentaires. Allez, lancez vous, que diable! Oui, vous là! Vous qui passez souvent sans (me voir, sans même me dire bonsoir) jamais oser laisser un commentaire...

Bon, revenons-en à nos moutons.

Donc, donc, donc, hier, ça frappe sévère au rez-de-chaussée, et c'est pas souvent que ça arrive. Et je me précipite, vous pensez bien, moi une femme seule et désoeuvrée, des fois que ce serait un plombier polonais perdu dans mon village.

Ah bah non, dis donc, c'est un employé municipal râblé et rougeaud qui me sort :

"Vôt' fourgon, là, y gêne. 'peut pas passer avec le camion. Faut l'bouger là."

Mon fourgon? Quel fourgon? J'ai pas de fourgon moi.

J'ai un van-transporter-caravelle-camping-car.

S'pas pareil, je m'escuse!

mercredi 14 novembre 2007

Thé by night

Bon, je vous avais écrit un super post sur mon camion - van - transporter - camping-car.

Mais le mac a planté.

D'accord, d'accord, c'est de ma faute.

Mais j'ai pas fait exprès de renverser mon thé sur le clavier quand même, hein!


Dans la famille fée, demandez la mère

Je tiens cet ouvrage comme un héritage de mon arrière grand-père, Saturnin le bien nommé.



Je me disais, pas plus tard qu'il y a 5 minutes, que je devrais peut-être m'y plonger pour enfin trouver un travail.

mardi 13 novembre 2007

ANPE

Moi je vous dis, la fusion ANPE/Assedic, ça promet! Déjà que c'est pas toujours brillant mais alors si en plus ils réunissent toutes leurs compétences pour virer un max de chômeurs, y'a des chances qu'ils soient plus efficaces. Quoique.

Regardez moi par exemple. Je chercher du travail. De préférence sur ma commune et dans mon secteur d'activité, hein. Et voilà ti pas qu'en rentrant de vacances, je trouve une belle annonce ANPE qui corresponde aux deux critères susmentionnés. C'est pas le bonheur ça? Hum?

Bon, sauf que (bah oui, y'a un sauf, sinon, ça serait pas drôle ma bonne dame). Donc je disais sauf que. Sauf que l'employeur n'est pas mentionné dans l'annonce. On sait juste que c'est un hôtel du coin. Et moi, pour avoir travaillé avec des dictateurs dans l'âme qui font tourner leur équipe à la baguette, je sais très bien avec qui je ne veux pas travailler.

La solution? Direction l'ANPE locale pour avoir le nom de l'employeur qui veut pas qu'on sache que c'est lui qui embauche parce que sinon, personne ne répondrait à l'annonce.

La demandeuse d'emploi (après 40 minutes d'attente quand même) : "Bonjour madame, je viens parce que j'ai vu une annonce et je voudrais connaître l'employeur, s'possibleu?"

La dame de l'ANPE (plus méprisante tu meurs, qu'on se demande pourquoi elle fait ce métier là) : "Faites voir vôt' papier, là! Mais, elle date cette annonce. Je vais vérifier qu'elle est toujours en ligne".

C'est mauvais ça, si elle date, ça va dire que personne postule parce que c'est un des gros cons...

Moi : "Vous savez, je viens de le faire là, et elle est toujours en ligne"

Elle : "C'est ce que je vérifie"

La confiance règne, ça fait plaisir.

Elle : "Bon, oui, elle est toujours là (un "vous aviez raison" lui arracherait la tronche, je le sens bien). Mais elle a été un peu modifiée, vous savez?"

Moi : "Ah bon?" (espérant que c'est le salaire de misère proposé qui a été revu à la hausse...)

Elle (genre navrée c'est pas pour vous) : "Et oui, maintenant, il ne souhaite plus un BTS tourisme, il l'exige!"

Moi : "Et alors?"

Elle : "Ah bah vous comprenez, je peux pas vous dire de postuler si vous n'avez pas un BTS tourisme, hein."

Moi (qui commence à perdre patience vu que je suis pas là pour postuler mais pour avoir le nom de l'employeur et que, à l'évidence, même si je voulais VRAIMENT postuler, ça a l'air difficile, de qui se moque-t-on je vous le demande) : " écoutez, j'ai un DEA en développement local et aménagement du territoire (j'exagère un peu parce qu'en fait, c'est en aménagement du littoral) et une expérience de 5 ans comme directrice de musée, alors je pense être capable de faire le guide et de démarcher les groupes pour cette structure. Alors, s'il vous plaît, pourrais-je avoir le nom de l'employeur, oui ou non?"

Elle (toujours aussi aimable): "Vous avez votre identifiant là, faut que je vérifie"


Elle (après avoir bien vérifié que oui je suis bien inscrite et que oui, j'ai un DEA) : "Bon, faut que je demande à ma collègue."

Franchement, si c'est bien payé, moi je veux bien faire conseillère ANPE, hein, on y gagnerait tous, en temps, en efficacité et en courtoisie.

Et pour en rajouter une couche, juste avant d'aller voir ça collègue, elle me sort : "Bon je cache l'écran, là, hein, vous regardez pas."

Aurais-je atterri par hasard dans le bureau de la directrice de l'école primaire? Parce que là, je me sens un tantinet infantilisée quand même.

Elle revient (toujours aussi revêche) : "Bon, ma collègue est d'accord, apportez un CV et une lettre de motivation".

Là, ma mâchoire tombe.

Puis mon cerveau prend le relais vite fait et je lui rétorque : "Mais c'est pas ça que je vous demande, enfin. je VEUX CONNAÎTRE LE NOM DE L'EMPLOYEUR, c'est pas sorcier quand même. Alors vous me dites son nom si vous le pouvez, sinon je M'EN VAIS ET C'EST TOUT, C'EST CLAIR!"

Elle (du bout des lèvres) : "c'est machin".

Moi : "ah, quand même. Je vous remercie puisque maintenant vous avez lancé la procédure. Je suis obligée de postuler, sans quoi je serais radiée, alors que je déteste machin et qu'il ne m'apprécie pas non plus".

Génial.

Je n'irai plus à l'ANPE, sauf s'ils me convoquent.

lundi 12 novembre 2007

2 ans

Avant de partir en vacances, nous avons vécu un évènement important : les deux ans du Hanneton. Et je peux vous dire qu'elle attendait son anniversaire avec impatience.

Il y a eu des cadeaux de folie,


une ambiance du tonnerre et bien sur, un gâteau


au chocolat...


samedi 10 novembre 2007

Yek, Yek, Yek...

C'est david wiz puis La Nonne qui ont refilé le tuyau...

Pour s'essayer à la création, c'est .

jeudi 8 novembre 2007

Le Portugal en camion en moins d'une semaine...

Bon, par où vais-je commencer pour vous relater tout ça? Hein? Pasque ça en fait des choses à dire en un seul post...

Donc, donc, donc, on est parti pour Nantes le vendredi, histoire d'aménager (un minimum), le camion. Du coup, le départ pour le grand Sud a été repoussé au mardi après midi.

Une petite nuit à Bordeaux et zou, direction Lisbonne (prévision mappy : 12h de route ...).

D'abord, il a fallu apprivoiser le camion, parce qu'un transporter, c'est pas une 106, hein... M'enfin, on a tué personne et cassé aucun rétroviseur.

Ensuite, il a fallu occuper le hanneton pendant tout le voyage. A un moment, j'me suis même dit que, tout compte fait, Guéthary, c'était joli aussi. Mais bon, on visait les 24°, pas les 15°...

C'est donc plein d'espoir et d'allégresse, le coeur léger, la fleur au fusil, que nous avons lancé notre super camping car en direction du Sud de l'Europe.

On a fait une première nuit sur une aire d'autoroute espagnol (après Bilbao). Autant vous dire qu'on a pas bien dormi vu que :

- primo, c'était notre première nuit dans le camion,
- secondo le hanneton dormait entre nous deux,
- tertio, on était quand même sur l'autoroute,
et quatrièmo, ça caillait malgré les méga-isolations réalisées par chéribibi...

Mais bon, il en fallait beaucoup plus pour nous arrêter. Et nous avons donc entamé la longue, très longue, très très très longue descente vers le Portugal. Et c'est loin le Portugal.

Tout compte fait, on a fini par couper vers Aveiro et sa superbe barre dunaire, plutôt que de filer sur Lisbonne. C'était ça où une implosion de nos tympans suite aux manifestations sonores du "ras le bol général je vais tout péter" du hanneton... (Qui a par ailleurs fait preuve d'une grande patience, il faut bien le dire).

Si vous calculez bien, on est donc arrivé au Portugal le jeudi soir, pour repartir le lundi matin.

Hum.

Oui, oui, je sais ça fait court.

Surtout sous-équipés comme on l'était.

Mais ça les valait, moi je vous le dis. Pasqu'on s'est baigné à la praia nous, et puis on a mangé du poulpe grillé aussi, et de la dorade, et surtout, on a vécu comme des beatniks sans se laver toussa toussa.

Nan. S'pas vrai.

On a choisi l'option camping. On est pas des sauvages quand même.

Bon, puis il a fallu rentrer.

Deux jours et demi de camion plus tard, et trois tentatives d'abandon sur le bord de la route du hanneton par ses parents, puis de chéribibi par moi-même, puis de moi-même par une coalition père-fille, on est de retour (tous ensemble un vrai miracle) en Bretagne. Alors moi je dis respect aux gens qui vivent dans des caravanes et qui passent leur temps sur la route...




Edit de 2013 : on a remis ça, en juillet 2013, avec 2 enfants et pendant 3 semaines. Les bons plans, l'itinéraire, le récit du voyage, les spots portugais, c'est là : http://portugalencamion.blogspot.fr/

mercredi 7 novembre 2007

C'était bien!

C'était bien! C'était bien! C'était bien!

j'en raconte plus demain...

mardi 30 octobre 2007

Enfin!

Oh, c'est beau, c'est beau, c'est beau!

Et puis on part aujourd'hui! Décollage prévu à 17h, belle mer, temps calme!

AAAAAAAAAAAAAh! Enfin les vacances!!!

Promis, je fais plein de photos!

lundi 29 octobre 2007

Première étape suite

Bon bah on aménage, on aménage, mais ça dure....
En plus, tout ce que je fais, c'est nul. Tout le matos que j'ai acheté, ça va pas.
C'est clair, les garçons y z'aiment pas qu'on joue avec leurs petites voitures, hein... Je sens bien le coup de la première étape qui s'éternise, qui dure 8 jours, et qu'on finisse par camper sur un rond point nantais quelconque...

dimanche 28 octobre 2007

Première étape : des vacances nécessaires...

Bon, il était convenu de s'arrêter à Nantes chez mon papa pour aménager le camion (on est des beatniks, mais faut pas pousser, hein). Donc, nous voilà sur Nantes hier pour transformer une bétaillère en super camping car...). On est descendu à deux voitures, vu que je compte toujours vendre l'opel .
Alors, la répartition des taches s'est passée ainsi : aménagement lourd pour les mâles, décoration pour les filles, donc, direction Ikéa en opel. Une bonne idée ça : un samedi après midi, une horreur. Et puis fallait faire fissa, vu que je profitais de la sieste du hanneton pour y aller. Tellement pressée et tellement fissa que j'ai fait une méga boulette. Une énorme. La super loose.
J'ai tout charger dans mon coffre mes achats, puis j'ai claqué le coffre.
AVEC LES CLEFS DEDANS!!! ARGH!!!
Bon, j'ai fait connaissance des vigiles, qui après moultes essais, ont conclu que le SEUL moyen de repartir (vu que le double des clefs est en Bretagne, bien au chaud dans un tiroir) c'était de briser une vitre. J'aurai bien aimé voir ma tronche quand ils m'ont apporté un pied de biche pour le faire. Et comme une mauviette, j'ai jamais pu le faire. Ce sont donc les jolis vigiles (bien moulés dans leur uniformes) qui ont procédé au trachage de ma caisse que je voulais vendre.
Ct'e honte.
Ensuite, direction, Car*glass répare, Car*glass remplace. 64 euros...
Pitaing!
Aucune réflexion de chéribib en rentrant. Sympa quand même, hein. Pasque ça c'est pas arrêté là...
Comme j'avais pas réussi à tout acheter, je suis retourné chez Ikéa, mais cette fois avec ma soeurette et le hanneton. Et bah, vous devinerez jamais ce qui nous est arrivé ensuite.
Imaginez : Ikéa, gavé de monde un samedi, un bruit terrible, des gosses qui hurlent, des gens qui se bousculent et se suivent en fil dans les rayons. Moi je gère, moitié fière de moi, mon hanneton dans son chariot, quand tout à coup, je défaille, mon sang se fige, parce que là, présentement dans le caddie, y'a plus que le hannton. Je veux dire que son greffon, sa super serpillière, a disparu.
AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!
Tour du Ikéa, tour des vendeurs, tours des bacs à bordel, tour des poubelles, hystérique, je me voyais déjà lancer un appel au micro : "que personne ne bouge, le bien le plus précieux de ce magasin a disparu, recherchons serpillière grise, hautement odorante! Regardez vos pieds et faites gaffe où vous marchez!!!"
Le menton du hanneton, qui commençait à comprendre l'ampleur du désastre (vu que je la harcelais de question, genre : ilestoù, ilestoù, ilestoù, ton doudou?"), a commencé à trembler. Et là, j'ai craint le pire.
Heureusement, c'est à ce moment qu'est arrivée ma soeur, avec sur son bras, le doudou.
Ma sauveuse.
Bon, j'espère que ça n'augure pas du reste du voyage, hein... Je vous tiendrais au courant si je peux!

vendredi 26 octobre 2007

Vacaciones

On part ce soir! Autant vous dire que c'est le total bazar!!!


Je suis allée faire la carte grise du van à l'arrache, 5 minutes avant la fermeture de la préfecture, hier après-midi. Ensuite, j'ai contacté mon assurance dans la foulée. Alors, pour la carte verte, bah, on verra bien si on l'aura à temps ou pas...

Quant à aujourd'hui, le programme est tout aussi speed : finissage de ménage en haut, faisage de sac, préparation de tout le matériel du parfait campeur, réglage de nounou et de loyer, et surtout surtout vérifier toute les deux minutes minimum ma super liste de tout ce que j'ai à faire avant de partir : et c'est ÉNORME...

Voilà, voilà, donc, j'y vais, là.

Bah bonnes vacances alors, hein!!!

mercredi 24 octobre 2007

Merci Mériem

Bon, bon, bon, chacun ses devoirs.

Alors pour ma part, j'ai fini mon bonnet fraise. Le hanneton est très content et s'est longuement pavané, comme il se doit, devant le miroir, pour mater sa fraise.

Quant à Chéribibi, il a disparu depuis 18h. Je crois qu'il est parti pour isoler le plancher, les portes, le toit, les essuie-glaces, les rétros et les phares de notre nouveau camion. Ah non, pas les phares, sinon, ça marche plus bien, hein... Mais ch'ui une fille alors, je sais pas trop bien, hein. Nan, je dis ça, mais je dis rien moi. C'est juste que génétiquement, je sais moins bien faire les trucs de camion, il parait.

M'enfin.

En tout cas, à qui on dit merci? Hein? à Mériem qui a désossé son dinosaure de camion pour nous fournir tout l'isolant! Merci madame.

Allez, une photo de ma dernière oeuvre!



mardi 23 octobre 2007

Araignées et autres trouvailles

Bon, on part, on part, mais comme on est sympa, on prête, on prête.

On prête quoi? Bah notre maison pardi!!! Je sais, on est vraiment trop sympas.

Tellement sympas que j'ai même fait le ménage à fond.

SI.

Mais, c'est aussi pour pas trop me taper la honte, que si je rentre et la maison est plus propre que quand je suis partie, ça la fout mal quand même, nan?

Qui c'est qu'a dit Nan?

Et devinez ce que j'ai trouvé en faisant le ménage?

Hum?

Pas d'idées?

UNE TROISIÈME CARTE VITALE!

Récapitulons :

CPAM**44
MSA**35
CPAM**29

Qui qu'en veut?

lundi 22 octobre 2007

L'administration est ton amie.

Amis garçons, je vous préviens, ce post va peut-être vous froisser.

Si.

Bon, pour replacer l'histoire dans le contexte, j'arrive tout droit de la permanence de la CPAM. Et pourquoi, me direz-vous? Bin pasque je suis une maman prévoyante, hein, et que si on part en balade, faut bien être préparé à tous les aléas du voyageur. Donc, je suis allée à la CPAM pour avoir le sésame de l'européen voyageur et vigilant, le fameux E111.

En fait, c'est normalement assez simple de l'avoir : il suffit de donner sa carte vitale, ou même son numéro de sécu, et hop, le tour est joué...

AH, AH, AH...C'te blague...

Donc, no problémo pour le hanneton et moi même, vu que je suis une maman prévoyante et organisée, hein, comme précisée ci-dessus.

Là où ça se corse, c'est quand j'ai voulu en avoir un pour chéribibi. Déjà, j'avais pas sa carte vitale avec moi, vu que j'avais pas envie de me lancer dans des recherches archéologiques au plus profond du tas de papiers qui sert généralement de classement à mon amoureux.

Mais bon, la dame conciliante a bien voulu lancer le truc sans la carte. Sauf que. Sauf que chéribibi, il est pas affilié à la CPAM29. Ah, non, non, non, je vous jure ma bonne dame, sinon, je le verrais sur l'écran de mon ordinateur.

Humm.

J'adore.

Qui c'est qui passe pour une débile, là, hein?

Et ça fait quand même 6 ans qu'on est là, notez bien.

Que de chie peau de zob.

Il est affilié à la MSA, rapport à un job qu'il a fait chez les bios, en 2003. Bon, bon, bon. Faudra revenir ma bonne dame avec la carte vitale de l'intéressé. Bin tiens.

C'est parti pour les fouilles, et là, messieurs mesdames, j'ai bien bossé. Et c'est pas UNE carte vitale, que j'ai trouvé, mais bien DEUX.

Misère.

Alors, est ce que ça vient de moi, où c'est une tare spécifiquement masculine de snober tous les papelards administratifs...

La prochaine fois, je vous raconterai comment conduire pendant 10 ans en ayant que sa feuille rose du passage du permis de conduire.


dimanche 21 octobre 2007

Beatniks bretons, unissons-nous...

Bon, si on m'avait dit, quand je me suis installée ici, que je finirais avec un camion sur les spots de surf d'Europe...

Mais parait que y'a que les imbéciles qui changent pas d'avis, hein...

Avec notre tout nouveau tout beau camion, on va partir une semaine et demi se chauffer (un peu) la couenne sous les rayons du soleil espagnol. Autant vous dire, j'ai super hâte, même si je sais que le timming va être serré : on récupère le van cette semaine. Faut qu'on l'isole. Puis qu'on aménage une espèce de couchage rudimentaire. Après ça, direction le sud avec un départ prévu lundi prochain...

Alors si vous entendez parler de trois bretons retrouvés congelés dans leur van sur la route des vacances, c'est que peut-être, on aura un peu bâclé le travail...

N'empêche, si on m'avait, et ne serait-ce que suggéré ce genre de clichés, je me serais vraiment fâchée. Je veux dire, j'ai un honneur de nantaise à défendre, moi...

Alors, si je commence à parler breton, à traîner au festnoz et à vouloir me lancer dans l'élevage de chèvres, promettez moi, jurez moi sur la tête de votre descendance et aussi (tant qu'on y est) celle de vos chiens chats vaches et cochons, que vous viendrez me coller une grosse mandale, histoire de me remettre les idées à l'endroit...

vendredi 19 octobre 2007

Gros mots qui puent!

Aujourd'hui, la hanneton, c'était "nanananère" et le "caca qui pue"... Quand on lui a demandé qui lui avait dit ça, elle a dit la nounou... Bon, ça me rappelle vaguement un post du même style chez Bellzouzou. Sauf que hanneton n'a que 23 mois.

ça promet...

jeudi 18 octobre 2007

David Wiz' game

David Wiz m'a jeté son gant alors je relève fièrement le défi. C'était un questionnaire sur les dix personnes que je déteste. C'est parti :

Herbert Léonard : je peux pas, c'est physique! Il me dégoûte; Je le trouve libidineux dégoulinant. Beurk, Beurk, Beurk...

Fanny Ardant : Je supporte pas de l'entendre parler. Elle chuinte et ça m'insupporte. Et toutes ces dents, s'pas possible qu'elle soient toute d'origine, si?

Emmanuelle Béart : C'est comme Fanny Ardant, c'est quand elle parle que je l'aime pas. Elle s'écoute parler et je me demande si ça vient pas du fait que ça bouche soit si loin de son visage, comme s'il y avait un décalage entre la sortie des sons et l'arrivée jusqu'à ses oreilles...

4 °Jean-Pierre Pernaud : c'est pas tant lui même que ce que les gens deviennent quand ils suivent le 13 heures...

5° L'actrice de Cold Case : elle me rappelle quelqu'un dont je n'aime pas me souvenir.

Bigard : surtout depuis qu'il pleurniche sur son sort pour vendre son livre à la radio. Déjà que depuis le meeting, j'avais du mal, mais alors là....

Dubosc : je sais, c'est du 4 ème degré. N'empêche, il m'énerve. Et il me fait pas rire non plus.

Sara Forestier : Si jeune et déjà si pénible...

Poutine et Bush : j'ai peur.

10° Björk : je l'adore. Mais trop de talent dans une seule personne, c'est juste!



mercredi 17 octobre 2007

Messages subliminaux

Sur la route du concours, j'ai eu l'impression qu' Ille et Vilaine rime avec plat comme une limande, et je ne me suis même pas arrêtée sur Laillé, ni sur Corps Nuds! En fait, j'étais partie pour Trimer, donc je me suis dit Melesse Betton!
Mouais, j'ai préféré Pacé et ensuite, je suis rentée chez moi.

mardi 16 octobre 2007

Neurones

Bon, je suis rassurée.

Naaaaaan, rien à voir avec ma voiture!

C'est juste que je suis rassurée sur le fonctionnement de mes neurones. Que dis-je, sur leur existence même!!! C'est dire si j'étais mal, hein. Heureusement que "perdu de vue" n'existe plus sinon, vous m'auriez vu passer à la téloche.

Que je vous explique. Mine de rien, quand on compte, ça fait quand même un an de chômage. Et en un an, vu que tout le monde me répond non, on veut même pas vous voir, alors c'est pas la peine de téléphoner, du coup, je commençais vraiment à douter de moi.

Vraiment.

J'imaginais même une reconversion en production de faisselle made in daphnénuphar caboche.

Heureusement, la fonction publique m'a sauvée.

Si.

Car, woui, j'ai récidivé. J'ai encore passé un concours aujourd'hui. D'ailleurs, j'en vois du pays, moi avec ces histoires : le Pas de Calais, Brest et maintenant St Malo! Favorisée comme je suis par les voyages, je vais finir par rajeunir. Mais bon, passons, c'est pas là le point important de ce post.

Le point important de ce post, c'est que ce matin, je suis partie pas très convaincue de l'utilité de ce voyage. Et oui, pourquoi se taper 400 bornes pour rien, vu que je pensais que mon cerveau avait définitivement déclaré forfait.

Et là, surprise des surprise, il y est retourné comme en quarante, pas même un pêt de travers me signifiant que j'abusais de le sortir de sa torpeur! Devant un tel miracle, j'ai - vainement- tenté de contacter les autorités pontificales pour une béatification immédiate! Z'étaient pas disponibles. Peut-être qu'ils étaient déjà en grêve, ce qui serait quand même étonnant vu qu'ils sont rarement à l"avant-garde... M'enfin.

Bon, en tout cas, je suis rassurée. Je me serai presque sentie dans mon élément, tiens, si ce n'est le sujet et l'énorme effort que j'ai dû faire pour ne pas donner mon avis PERSONNEL sur le plan Borloo dans la note de synthèse. J'ai fait preuve d'un grand courage et d'une volonté de fer, que même Margareth Tatcher n'a qu'à bien se tenir.

Mais non, rien n'a fusé. J'ai retrouvé mes neurones mais mon esprit critique semble en avoir pris un coup! M'enfin, s'pas grave.

J'ai retrouvé aussi l'ambiance conviviale des concours et cette fameuse odeur. Si, je suis sûre que vous savez de quoi je parle. Celles des toilettes utilisés par 2000 concurrents dont les tripes sont assaillies par la chiasse de la trouille... Un bonheur!

lundi 15 octobre 2007

Lapins

Bon, j'avais rendez-vous pour vendre mon carrosse. Seulement voilà, c'est plus comme avant ma bonne dame. Que voulez-vous, les gens sont de plus en plus mal élevés, hein... Tellement mal élevés que sur les deux rencards que j'avais, le premier n'est pas venu parce qu'il avait déjà acheté une voiture, quant à l'autre, non seulement il n'est pas venu mais en plus, il est sur messagerie depuis!!!!
Chacun pour sa tronche, quoi.
Du coup, je reste à la ville. Qu'est ce que vous voulez, j'ai une mission moi!

jeudi 11 octobre 2007

F1

Demain, on part à la ville! Et j'espère qu'on va réussir à vendre la voiture familiale (Break opel astra 1998 Diesel, 3200 euros, 233 000 km, CT OK, Distribution OK, 4 pneus neufs, TBE, Entretien Garage, conduite de façon douce par une experte de la route pendant 3 ans, sait-on jamais, des fois que ça vous intéresserait) parce qu'on a déjà réservé la suite : un beau transporter caravelle de chez WW avec 9 places. Et, non, non, non, n'insistez pas! Je n'envisage pas d'avoir 7 moutards!!!


Mais je crois que le Hanneton avait une autre idée de son futur moyen de locomotion...



mercredi 10 octobre 2007

Petits mots

Hier, on a vu un papy avec une pipe au bec. Mais pas un truc discret, à que non, c'était le format grandes cérémonies, la pipe des grands jours...

Le Hanneton, après un petit temps de surprise, a dit : " un papy aspirateur!"

Et c'est que le début il parait!

mardi 9 octobre 2007

Bonne résolution de rentrée

En ce début de rentrée, et après les réflexions de ma boulangère, je me suis dit qu'un petit tour hebdomadaire à la pistache ne me ferait aucun mal. Puis, ayant le sentiment d'avoir déjà eu ce genre d'idée au même moment l'année dernière, mais de façon plus musclée puisque j'avais opté pour 10 séances d'aquagym, je me suis dit que y'avait peut-être moyen de truander la pistache.

Je m'explique. L'année dernière, la dame de l'accueil, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, m'a donné une belle carte de pistache pour avoir choisi de rester svelte avec des cours d'aquagym. N'étant pas non plus complètement cinglée et disposant d'une idée assez précise de mon courage, j'avais dit d'accord pour 10 séances.

Bon, après m'être rendue compte que non, finalement, l'aquagym, c'est pas super le vendredi soir à 19h, vu que c'est aussi l'heure de l'apéro et que oui, honte sur moi, je préfère boire l'eau avec du pastis plutôt que d'y trémousser mon auguste derrière, j'ai dépensé que 3 séances... Heureusement, au tarif chômeuse, c'était pas trop cher!

Mais quand même, me plaignant de ma fainéantise congénitale et légendaire à la dame de l'accueil, celle-ci m'a dit que j'avais jusqu'à fin août pour dépenser mes séances sur ma carte. Bah oui, mais fin août, y'avait pas de raison que je sois plus courageuse que le reste de l'année, hein.

Alors ce matin, je me suis dit, ni vue ni connue cht'embrouille, je salue la dame de mon plus beau sourire et hop, roule ma poule, je passe ma carte d'aquagym pour rentrer dans la pistache faire des longueurs aux horaires d'ouverture grand public.

Bah oui mais non pasque la saloperie de portillon ne m'a pas ouvert. Une traîtrise pasque mes jambes, qui vont plus vite que mes yeux, s'étaient déjà élancées pour passer le portillon.

Pan dans les cuisses... Je suis pas tombée mais j'ai eu un peu la honte.

J'ai regardé la dame de l'accueil avec un sourire niais :

moi : "ça marche pas aujourd'hui? "(on sait jamais, des fois que ça marcherait vraiment pas aujourd'hui...).

La dame de l'accueil : "Si, si, mais qu'est qui y'a écrit quand vous passez votre carte?"

moi : "Hors horaires..."

La dame de l'accueil, à qui on la fait pas vous pensez bien qu'elle en a vu d'autres : "Mais c'est quoi vot' carte, là?"

moi, tout doucement que personne n'entend murmuré comme dans un église : "C'estlacarted'aquagymquimerestedesséancesquej'aipasfaites..."

La dame de l'accueil au public très attentif : "Qu'est ce qu'elle dit là, j'entends rien!"

Le public très attentif : "C'est la carte d'aquagym de l'année dernière!"

Hum.

La dame de l'accueil, très fort comme si elle était à 100 mètres de moi : "Ah bah ça risque pas de marcher hein! Mais fallait venir avant la fin août aussi! Maintenant c'est périme! Bon, je vous mets une entrée ou pas? alors?"

moi : vouivoui.

Bah oui, hein, maintenant que je suis là, et que je me suis tapé la honte devant 15 personnes, je vais pas te dire non...

Hum, c'est pas très motivant pour y aller toutes les semaines ça...

lundi 8 octobre 2007

De mère en fille

Le Hanneton raffole des livres. De tous les livres. Biensûr, nous avons des tchoupi, des petit ours brun, le trou dans une pomme, les trois brigands et autres classiques.

Mais, ce que je dois lire en boucle et en boucle, c'est ça :


et puis ça


ou alors ça


et aussi ça


ou encore ça

vendredi 5 octobre 2007

Définitions

Des qui me font sourire...

Alérion : n.m. Petite aigle sans bec ni pattes.

Spermophile : n.m. Animal voisin de l'écureuil mais aux moeurs terrestres et doté d'une queue courte.

...et d'autres moins :

Baragouin (par extension baragouiner) : n.m. (en breton bara signifie pain et gwin vin). fam. langage incompréhensible, charabia. (sauf pour les bretons qui débarquaient gare Montparnasse et demandaient alors du pain et/ou du vin).

Salamalecs : n.m. ( en arabe salam 'alayk, paix sur toi). fam. politesses exagérées et répétées.

Pour faire grossir notre dictionnaire mais dans le respect des différences :

http://www.touchepasamonadn.com/index.php



jeudi 4 octobre 2007

Vide-poche

Mon meilleur ami a eu des faiblesses des fois (quand on était jeunes). Surtout quand il a eu, un peu, abusé de l'apéro-dinatoire, surtout apéro et pas très dinatoire. Et que vraiment, il pouvait plus conduire. Ah ça non. Et que vraiment, si tu connais quelqu'un, même vaguement, qui peut me ramener ça serait super.

Justement, y'a vaguement un mec qui s'en va là, et qui va par où tu vas là. Il pourrait éventuellement te déposer, non?

Si, si... oui. Tout ce que tu veux. J'y vais là. Avec lui. Je pars, je m'assoie sur le siège passager. En voiture Simone!

Et hop, le voilà parti.

Et ça donne ça :

"Oh, la, la, ça tourne là. Oh, la, la, il conduit sec ce mec, oh la, la, heureusement qu'il y a un peu d'air qui arrive par la fenêtre, oh la, la, ça va pas le faire, oh, la la, comment je vais lui dire qu'il faut que je gerbe. Bon, je lui dis pas. Je gerbe par la fenêtre. Non, si, nan, c'est parti! BBBBBORAWATRORHS....

Ouh là, ça va mieux. Tiens, la fenêtre était fermée... Et tout cet air, là, il venait de la ventil' alors? Bon. Mais qu'est qui fout, là? Il s'arrête? Mais c'est pas là que j'habite. Il a pas l'air content, dis donc. Il ouvre ma porte et me pousse dehors. Il referme la porte. Décidément, je m'en ferai pas un pote. Il me dit même pas au revoir là. Toutes façons, vu la crasse de la vitre, j'aurai rien vu...

La crasse de la vitre. Attends là, j'ai pas vaguement gerbé par la fenêtre? Ah, elle était pas ouverte la fenêtre? Naaan! T'es sûre? Bon, bah, en même temps, je le connaissais pas très bien ce type. Mais je pense pas qu'on approfondira , hein... Sale histoire pour le vide poche en tous cas..."

mercredi 3 octobre 2007

Ma boulangère exagère

Puisqu'on en est à évoquer mes petites faiblesses, je dois aussi confesser mon petit réconfort quotidien du matin.

Non, je ne vais rien évoquer de sexuel ici.

Donc, chaque matin, je vais à la boulangerie et je m'achète un croissant au beurre (c'est tellement meilleur). Je vais TOUJOURS dans la même boulangerie. Et j'y vais TOUS les matins (sauf le lundi, y sont fermés ces faignasses...).

Depuis deux jours, je suis très inquiète pour la boulangère.

Déjà, qu'elle me refile de temps en temps un croissant de la veille alors que les nouveaux attendent bien sagement sur la grille derrière elle, je trouve ça moyen, vu que je suis quand même une cliente assidue.

Mais là, que depuis deux jours, elle me fasse l'affront de me demander, dans le blanc des yeux, BEURRE OU ORDINAIRE? Alors ça, ça me vexe à mort.

Je suis donc inquiète. Soit elle ne m'a jamais remarquée, ce dont je doute, vu que je viens tous les jours, soit elle a les premiers symptômes de la maladie d'alzheimer... Et je me demande ce qui est le plus grave...

Dernière possibilité qui me saute aux yeux en relisant ce post : j'ai carrément abusé du croissant au beurre. Bref, j'ai grossi...