mardi 23 décembre 2008

Mystic Hanneton, le retour!

Le Hanneton : "Aujourd'hui, j'ai fait un vœu."
Moi : "Ah bon, quand ça?"
Le hanneton : "Avec papa et Franck et Nina, on est allés voir la cathédrale. Et on a acheté une bougie. Et j'ai fait un vœu"
Moi (qui commence à comprendre d'où l'idée de la crèche peut bien venir...) : "Ah, et c'est quoi ton vœu?"
Le hanneton : "Un vœu. Mais faut pas le dire sinon il ne se réalise pas."
Moi : "Oui, mais tu sais ce que c'est que faire un vœu?"
Le hanneton : "..?"
Moi : " Faire un vœu, c'est souhaiter quelque chose et vouloir que ça arrive. Par exemple moi, je fais le vœu d'aller en vacances au Portugal l'année prochaine. T'as compris?"
Le hanneton : " Oui. Mais la piscine, c'est bien aussi comme voeu. Moi j'aime bien la piscine. ça fait longtemps que je ne suis pas allée à la piscine..."

Reçu 5/5.

jeudi 18 décembre 2008

Mystic Hanneton

On a fait notre sapin mardi. Il est beau, il est bleu et argent, et il trône au centre du salon.

Le hanneton et moi, on était trop fières.

Mais ça devait pas être assez. Parce que le hanneton est allée chercher des doudous et les a tous fourrés sous le sapin. Ensuite, elle a pris une belle guirlande rouge pour faire une limite (elle aime bien les limites en ce moment. Enfin, celles qu'elle pose... pas les miennes!!!).

Puis elle nous a dit (à nous, parents athés mangeurs de curés) : "C'est la crèche!"

Nous : "La QUOI?"

Elle, très sure d'elle : LA CRÈCHE! (genre z'êtes sourds ou bêtes?).

On se demande où elle a pêché ça.

La nounou? Les bouquins?

Mystère.

On n'a pas creusé mais on a respecté l'installation.

jeudi 4 décembre 2008

Lubbie

Vous connaissez les Petshops?

C'est ça.



C'est laid, hein?

Mais le hanneton en a eu à son anniversaire. Et le hanneton adôre. : "Pasque c'est trop beau les Ketchups!"

mardi 2 décembre 2008

Papy et mamie, c'est bonnie & clyde!

Et quand ils s'y mettent, vaut mieux pas être au milieu de la fusillade!

Papy à propos de sa Twingo:" Un an que ça dure! Ah, ce garagiste ne m'en parle pas! ! Dabord, c'était le modulateur! Mais moi, je me doutais bien que c'était pas ça. "

Mamie : "Oui et..."

Papy : " Ah, tais toi hein! T'y connais rien! Bon ça a tenu un temps. Ensuite, le garagiste me dit cette fois, c'est commutateur."

Mamie : "Mais non!"

Papy : " Mais si! T'étais pas là et t'y connais rien. Bon, 2 mois après, me voilà encore en panne. alors je lui ai dit, au garagiste : mais enfin, c'est pas le démarreur le problème? Et là, il me change enfin le démarreur. Et ça marche!"

Mamie : " Enfin, le problème, c'est surtout le conducteur..."

dimanche 30 novembre 2008

Spacecake...

jeudi 27 novembre 2008

Les 7 péchés capitaux du Chefaillon

Un jour ou l'autre, on y est tous confrontés. Alors, autant vous donner quelques pistes, afin que vous soyez en mesure de l'affronter :

Le chefaillon est :

- maitre du temps (toujours là en avance, il finit toujours après les autres, question de principe),

- un collabo fini (espionne ses collègues, piste ses subalternes et raconte tout au chef dans le bureau duquel il est fourré en permanence pour dénoncer ses collègues ou, à minima, les mettre en défaut),

- vole le travail de ses collègue et s'en attribue le mérite,

- un spécialiste de la rétention d'information, histoire de briller avant tout le monde aux réunions de service, mais aussi un animateur surdoué de radio moquette dont il est la principale source,

- susceptible et ne supporte aucune critique, alors que lui ne profère ni compliment, ni encouragement d'aucune sorte,

- un donneur d'ordre : il ignore la forme interrogative, ne connait pas le vocabulaire de base du savoir-vivre (merci et s'il te plait, par exemple...) mais maitrise à la perfection l'impératif,

- le roi de la messe basse, du conciliabule à la machine à café, de la réunion d'ascenseur.

Un bonheur quoi.

J'ai vu récemment un documentaire.

Et je me demande quelle serait l'attitude du chefaillon en de telles circonstances...

mardi 25 novembre 2008

Pour Bianca...

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vendredi 21 novembre 2008

Révélation

Dimanche dernier, j'ai accompagné mon hanneton au spectacle de oui-oui (j'avais des invit').

Si.

Au zénith.

La total.

Le merchandising à mort et 1000 gamins surexcités.

Top du top.

Et j'ai eu une révélation parce qu'il y avait lui sur la scène :



Le lutin de droite.

Regardez le bien.

Pour ceux qui connaissent pas, c'est finaud. Un des affreux méchants lutins du pays de oui-oui.

Alors vous, je sais pas, mais moi, j'ai vraiment eu la sensation de voir sarko en vrai sur scène pendant une heure!!!

mardi 18 novembre 2008

Vivre intensément

Septembre 2006, 60 ans de ma maman
Octobre 2006, 1 an du hanneton,
Novembre 2006, licenciement économique
Décembre 2006, Premier "vrai" Noël du hanneton
Janvier 2006, reflexion sur un projet d'entreprise
Février 2007, vacances à Budapest
Mars 2007, Premiers oeufs dans le jardin
Mai 2007, mort de ma maman
Juin 2007, réussite du concours d'adjoint du patrimoine
Septembre 2007, achat du camion
Octobre 2007, 2 ans du hanneton
Novembre 2007, vacances au Portugal
Décembre 2007, contrat à la mairie
Janvier 2008, recrutement à Nantes
Mars 2008, licenciement économique de mon compagnon
Avril 2008, départ vers Nantes pour moi, seule
Mai 2008, recherche d'un logement et 30 ans de ma soeur
Juin 2008, inscription du hanneton à l'école de Nantes
Juillet 2008, signature du bail de la maison
Aout 2008, déménagement vers Nantes
Septembre 2008, réussite du concours d'assistant
Octobre 2008, 3 ans du hanneton

Novembre 2008,
Novembre 2008,
Novembre 2008,
Novembre 2008,
Novembre 2008, me dire que je vis les meilleures années de ma vie.

Et me poser aussi.

lundi 17 novembre 2008

AH bah bravo!

Je connaissais le cake, l'infusion ou la cigarette qui font rire.

Mais ça, c'est trop fort!!!



jeudi 13 novembre 2008

Pleurer de rire...

Dans la voiture, moi et mon hanneton : on vient de dîner chez papy J. après une séance de shopping marquée par l'achat de barrettes en forme de cœurs roses, présentement enfermées dans un sac, dans le coffre de la 106.

Moi : "Alors, c'était bien de manger chez papy J., hein?"
Le hanneton : " Ah oui!"
Moi : "Tu l'aimes bien ton papy, hein?"
Le hanneton : " Oui. Papy, c'est ton papa..."
Moi : "Oui."
Le hanneton : "Et mamie R., c'était ta maman?"
Moi : "Oui."
Le hanneton : "Et tu es triste de ne plus voir ta maman parce qu'elle est morte?"
Moi (qui sent monter mes larmes) : "Oui".
Le hanneton : "Moi aussi je suis triste de ne plus voir mes zolies barrettes!"

Pleurs et rigolade...

mardi 11 novembre 2008

Souvenirs du pays basque


Ah, ça fait du bien les vacances, même quand il tombe des trombes d'eau...

Et puis comme ça, ça fait des prétextes pour se gaver de charcut' et de macarons, vu qu'il pleut, et qu'il n'y a rien d'autre à faire...

lundi 27 octobre 2008

Le petit souvenir qui tue!

Faut bien se l'avouer, on ne va pas vers des jours plus longs, ni plus chauds.

C'est l'hiver.

Quasi.

On va pas se mentir d'avantage.

Non.

Sauf que nous, on prend le transporteur et on file sur Bayonne.

Et oui.

Peut-être qu'il fera plus doux.

Peut-être qu'on pourra même se baigner en combinaison.

Et, peut-être qu'on se ramènera un petit souvenir de ce style :




Allez, BONNES VACANCES!!!!

vendredi 24 octobre 2008

Liste des premières fois, n°2 et n°3

Suite à un essai (infructueux) de faire entrer le DVD des Aristochats dans le lecteur, sans avoir au préalable ni allumé l'appareil, ni (par conséquent) appuyer sur le bouton éjecter, le hanneton s'est fait remonter les bretelles.

Boudant dans son coin, elle me dit, alors que je pars vers la cuisine :

"Je t'ai tiré la langue".

Je lui dis : "PARDON?"

Après une courte pause de réflexion, elle me dit : "J'ai tiré la langue".

Moi : "Ah bon? Et à qui s'il te plait?"

Réponse du hanneton : "Au télétobbies sur le canapé".

Hum.

Après explications musclées, le hanneton, j'espère, a bien compris qu'on ne tire pas la langue à sa maman, et dans la foulée, qu'on évite aussi de raconter des mensonges.

mercredi 22 octobre 2008

Demi-secs

C'est ce que je viens d'acheter à ma nouvelle fournisseuse officielle de légumes et fruits bio. Je me suis dit allez, fait pas ta timide, tu viens de la campagne bretonne, tu peux bien acheter ce truc que tu connais pas. Des demis-secs.

Me suis faite avoir. Je croyais à la nouveauté, à la découverte, à l'initiation.

Tu parles.

En fait, C'EST DES PÉTEUX , DE LA MOGETTE, DES GROS HARICOTS BLANCS VENDÉENS!!!

Tu parles d'une nouveauté. Me suis faite avoir comme une pauv' néo urbaine moi...

lundi 20 octobre 2008

Mascotte de la classe.

La notre s'appelle "petit éléphant", et voilà ce que nous avons fait avec lui :




PS : pour les âmes sensibles, nous avons préféré ne pas montrer les images chocs, telles que celle où "petit éléphant" tombe dans le sable mouillé, celle où il est victime du syndrome de l'éléphant secoué, celle où il trempe la trompe dans la soupe, ni celle où il fait un château de sable... dans la litière. Pasque, on sait jamais, des fois que la maitresse irait sur internet....

samedi 18 octobre 2008

Pas 4, mais déjà 3!

Quand je vous disais que je ne savais plus où donner de la tête, hein! Bah y'a pas que moi qui le pense : dans son cahier de vie, à la page "dessiner ta famille", le hanneton s'est dessiné une maman toute de noire vêtue et équipée de trois bras...





Comme bonne activ' woman que je suis, j'attends la pousse du quatrième.

jeudi 16 octobre 2008

Liste des premières fois, n°1

Premiers gros mots du hanneton dans son bain, en loucedé, pendant qu'elle croit qu'on entend ni ne voit rien :

"Merde de merde".

Hum.

Après une mise au point, je pense que pour celui-ci, c'est bon, elle a bien compris.

lundi 13 octobre 2008

Ralentir

Je crois que c'est ce que je suis en train de faire. En tout cas concernant le rythme de mes posts...

Qu'est ce que vous voulez, c'est la vie urbaine, ça! Plus le temps de rien faire!

Allez, je vais essayer d'être plus assidue...

mardi 30 septembre 2008

Paupérisation

Bon, y'en a plein les pages des journaux : le pouvoir d'achat baisse, c'est la crise, et le moral des français est en berne.

Il paraîtrait même que pour un prix identique, le paquet de pâtes ne pèse plus que 850 grammes...

Et personne n'est épargné...

La preuve!

Baignoire Bretonne, septembre 2007 (loyer mensuel des parents : 380euros) :



Baignoire Nantaise, septembre 2008 (loyer mensuel des parents : 710 euros) :


Et il y en a qui disent que le prix du mètre carré baisse!!!

dimanche 28 septembre 2008

On n'a plus 20 ans.

Et quand on fête en fanfare les 40 de son ami David, on en mène pas large de lendemain.

Et ce, même après une sieste de 2 heures cet après-midi.

On va bien voir combien de temps il va me falloir pour récupérer de cette soirée...

jeudi 25 septembre 2008

Yoga

J'adore le Yoga. Et puis, rapport à mes articulations hyper laxes, j'ai des facilités. Donc, je me suis inscrite sur Nantes...

On m'avait dit : "le yoga, c'est jamais pareil. ça dépend du prof."

Bah c'est pas faux : j'ai laissé en Bretagne une prof, indienne de nationalité, pour qui le cours se voulait très cérébral, basé sur la concentration, sur des postures et surtout sur la maîtrise et l'écoute du souffle. Le corps était notre seul outil. Elle nous concédait l'usage d'un tapis de sol et d'une couverture pour la fin du cours. Nada mas.

Ce dénuement m'a permis d'utiliser ces techniques lors de mon accouchement (Nan, j'ai pas fait ni le chat, ni l'arbre à 7 cm de dilatation, hein, ça m'a juste permis de ne tuer personne avant l'arrivée de la péridurale).

A Nantes, changement de décor : le cours est assez diffèrent. D'abord, on utilise des accessoires (balle de tennis pour masser les pieds, sangles pour s'étirer, trépied en bois pour se mettre à genoux...). Les techniques de respiration sont peu utilisées. Et enfin, pas de côté cérébral car ici, "on est là pour le plaisir" dixit la prof.

Après ce premier cours, je suis perplexe. Détendue, mais perplexe. Et je me dis que je suis bien contente de maîtriser des techniques plus traditionnelles, comme ça, si j'ai envie, je peux faire des exercices de Yoga n'importe où.

Au boulot par exemple (en douce après le repas, dans les réserves...).

dimanche 21 septembre 2008

2530!

2530 visiteurs en deux jours.


Tous fondus de patrimoine ou stressés du porte-monnaie?

Va savoir.

En tout cas, même s'il a fallu gérer les files d'attente, les poussettes, les cannes, le vomi de nourrisson et j'en passe, c'était quand même chouette ces journées européennes (sivouplé!) du patrimoine.

Alors, kesse vous z'avez vu d'interessant, vous, aujourd'hui et hier?

vendredi 19 septembre 2008

Scopitone

Bon, j'ai fait ma vieille sur les fauteuils : je suis restée au balcon tandis que les djeuns dansaient comme des fous dans la fosse devant les Wombats (qui, soit dit en passant, n'ont rien inventé, hein, on retrouve même carrément un peu de Morrissey et de Cure dans leurs morceaux...).

Mais c'était quand même super.

Et je suis bien contente que mon retour sur Nantes me permette d'assister à nouveau à des concerts. Vivement demain soir, que j'y retourne (même si c'est journées du patrimoine tout le WE et que je vais sacrément en baver au boulot...).

jeudi 18 septembre 2008

Perles... la suite!

Chose promise, chose due.

Donc, toujours sur le même thème, à savoir les enfants handicapés, toujours la même collègue : " ah bah y parait que les enfants trisomiques, s'ils étaient pas trisomiques, ils seraient très intelligents."

Bah tiens, puis les humains, s'ils avaient des ailes, ils voleraient plus haut que le niveau de cette conversation.

J'ai pas osé.

Mais je l'ai pensé très fort...

mercredi 17 septembre 2008

Perles...

Allez, je me les étais gardées sous le coude pour les fois où j'étais pas inspirée.

Alors, comme c'est un peu le cas, et vu que c'est la rentrée et qu'en plus il fait super beau et que ça m'énerve à mort (vu que le temps des vacances, c'était plutôt bruine de Toussaint), c'est l'occaz' ou jamais de vous sortir mes perles de l'été (puisque c'est vraiment l'été, là, présentement, alors qu'on bosse, si c'est pas pitié ça!!!).

C'était un midi, à la cafét', autour du droit à l'identité pour les embryons :

Une collègue, déjà maman : " ça ne doit pas être une décision facile, d'avorter, quand on t'annonce un enfant trisomique. Pour moi, ça n'aurait rien eu d'immédiat. J'aurais vraiment eu besoin de réflexion. Surtout si la grossesse avait été très avancée."

Une autre collègue, qui n'a très probablement jamais vu le loup, et dont les sorties me redonnent envie de lire G. Sand (me demandez pas pourquoi) : "bah oui, c'est vrai qu'au début, ils sont mignons les trisomiques (je me demande même si elle n'a pas dit mongoliens...). Mais bon, c'est comme les petits chiots, ça grandit et puis après, bah, faut bin s'en occuper quand même, hein".

Qu'est ce que tu veux répondre à ça?

La suite (parce qu'il y a une suite, si si!) demain.




lundi 15 septembre 2008

Lachez le fauve! (le retour)

On trouve toujours plus fort que soi.

Ce matin, à l'heure où blanchit la campagne, notre lion en a fait la (douloureuse) expérience.

On ne peut pas gagner à tous les coups...

Un bout d'oreille en moins plus tard, j'espère que nous n'allons pas ajouter à la liste de nos connaissances nantaises la tronche du véto du coin...

samedi 13 septembre 2008

Lachez le fauve!

Aujourd'hui, c'était le grand jour le chat! Après une semaine enfermé comme un lion en cage dans la nouvelle maison, on a décidé de lâcher la beute dans le jardin.

Et bah ça n'a pas loupé : première sortie, première castagne.

Et avec le chat de notre voisine avec qui on partage la cour. Heureusement, elle a l'air plus sympa que Monique...

N'empêche, ça fait quand même mauvais effet, non?

jeudi 11 septembre 2008

Cheveux

Le hanneton, de retour de l'école, se mirant consciencieusement dans le retro du transporter : "Ah, là, là, ma coiffure, elle est toute décoiffée!"

Moi, aveuglée par l'amour maternelle : "Mais non, mon coeur, t'es très belle"

Le hanneton : "Mais regarde ma coiffure! Elle est toute fanée, comme la salade".

samedi 6 septembre 2008

L'oeil de Moscou

Bon, je vois que depuis que j'ai quitté la grande ville, pas mal de choses ont changé sans ma permission. Des choses en bien, genre qu'il y a un éléphant qui se balade tous les jours à heure fixe, et d'autres en moins bien, genre qu'il y a une queue de 3 heures pour pouvoir y monter, dans l'éléphant en question...

Mais, et c'est assez étonnant, ce ne sont pas ces changements qui m'affectent le plus.


Que je vous explique : quand je suis partie vivre dans ma Bretagne, je me suis retrouvée (assez rapidement je dois le dire) entourée de gens qui me connaissaient. Vraiment. Au départ, c'est très très flippant que tout le monde se connaisse. Par exemple, quand le lundi arrive, ton collègue de boulot est capable de te raconter dans le détail le déroulement de ton WE (et même, si tu as un peu abusé du rhum arrangé...). Afin de ne pas finir complètement paranoïaque, on prend son parti de cette situation et on fait avec (à savoir, quand on vomit son ti'rhum à 4 heures du mat', d'une on se planque - c'est mieux pour sa réputation le mois qui suit - et de deux on évite de le faire sur les tongs de son chef...).

Bref, comme pour tout, on s'habitue. On s'arrange de tout cela (par exemple, prévoir une marge de 45 minutes supplémentaires pour les courses, vu qu'on va croiser tout plein de gens et qu'on va papoter dans les rayons... D'ailleurs, il faut aussi être finaud dans les rayons, genre au rayon alcool, quand tu croises quelqu'un que tu connais et que t'as pas l'intention d'inviter à ta soirée, le chariot à ras bord de bières et autres liquidités, ça le fait pas trop...).

Mais, connaître tout le monde, ça peut même avoir de sérieux avantages : si on crève, on connaît forcément quelqu'un à moins de 500 mètres. C'est très pratique.

Je disais donc que je m'étais habituée à ne plus être anonyme tout en veillant à préserver ma tranquillité (c'est pas non plus la communauté bitniks, hein...)

Par contre, en revenant dans une grande ville, j'étais à des lustres de me douter que je me sentirais à nouveau surveillée dans mes faits et gestes.


Erreur.
Déjà ce jour 'aurait dû me mettre la puce à l'oreille.

Bah ça s'est pas arrangé.


Par exemple aujourd'hui :


- étape numéro un, chez Michel Edouard : espace culturel pour acheter des places pour Scopitone (ah ça, le retour à la ville, je vais pas me priver au niveau concerts!!!!). Total 32€80.


- étape numéro deuz : courses de bouffe. Dans la grande surface.



Arrivée à la caisse, la caissière me fait : "vous avez bien fait un chèque aujourd'hui de 32,80€ chez nous?"



Moi (total panique dans mon cerveau, genre, je suis à découvert, et j'ai déjà plus de sous, et je suis interdit bancaire et je vais pas pouvoir payer mes courses!!!) : "Euh, je sais pas, que je réfléchisse.. Ah, si, à l'espace culturel! Mais, comment vous savez ça vous? Et puis, ça sert à quoi de me demander ça?"



La caissière (un peu perplexe) : " bah, je sais pas. C'est pour savoir. "
Du coup, elle appelle la caisse centrale pour dire que c'est OK, j'ai bien fait un chèque de 32€80 y'a 1/2 heure, et qu'il faut débloquer sa caisse.



Alors, je me demande, en toute naïveté, mais qu'est ce que c'est que ce monde où on va? Hum? Et si j'avais voulu faire un cadal surprize à mon amoureux (genre une place de scopitone) pendant qu'il était au rayon chaussettes, hein? Qui c'est qui l'aurait ruiné mon petit effet? La caissière de chez Michel Edouard!
Bon.


Je vous ai pas parlé de la dernière étape : rayon carburant à prix coûtant.


La même, avec le prix des courses en plus.


Moi je dis, si à chaque fois que je passe à la caisse chez Michel Edouard et qu'on m'annonce le total de mes dépenses, ça va pas du tout m'inciter à consommer! Vous croyez que c'est ça sa nouvelle politique pour préserver le pouvoir d'achat?

mardi 2 septembre 2008

En transit

Bah nous voilà dans le lost in space de la migration.

Donc plus de connection jusqu'à...... on verra!

Avant la fin septembre, quand même, j'espère (Sainte télécommuncation, priez pour nous...)

dimanche 31 août 2008

Derniers cartons

vendredi 29 août 2008

Juste pour le fun

Avant de quitter un endroit, on a toujours une liste de trucs à faire. La mienne était très banale. Jusqu'à ce que Monique s'en mêle.

Du coup, à la fin de la liste, il y avait : "Penser à se faire Monique avant de partir".

Et qui fut dit fut fait.

Nan, je suis pas partisane de la violence. Je lui ai juste rivé son clou, tchac, tchac, tchac, comme il fallait avant de partir.

Faut dire qu'elle a poussé le bouchon un peu loin, Monique : Elle nous a INTERDIT de dépendre la crémaillère. Et pas parce qu'elle nous apprécie tellement qu'elle craint le jour tant redouté de notre départ.

Nan.

C'est parce que "Tu comprends, on reçoit des hôtes venus chercher le repos et le silence. Alors, tu ne peux pas faire de fête".

Et on est pas voisines directes hein, il y a une maison et 2 jardins qui nous séparent.

Mais bon, quand on propose à tout le quartier de tondre le même jour mensuel à la même heure, on doute de rien.

Sainte Monique priez pour nous et le repos estival de nos âmes.

Du coup, je te me l'ai coincée sur le trottoir, histoire de voir ce qu'elle avait dans le vendre, la Monique.

Sur un ton tout à fait serein (nanana, c'est pas vrai, je parlais d'une voix nasillarde et haut perchée, avec un débit digne de la fonte à Gavarnie), je lui ai dit qu 'avant de brandir le respect de la loi (sur le tapage nocturne), ferait mieux de l'appliquer, la loi. Qu'on avait des droits mais aussi des devoirs, dont celui de respecter la liberté des autres. Et que, beaucoup plus concrètement, loger des hôtes c'était une vraie source de revenu, que construire des serres (bio) pour les nourrir, c'était soumis à déclaration de travaux, alors, que de me menacer des flics à 22 heures, c'était pas très finaud.

Et en plus on pouvait aussi être très méchant tout en respectant la loi : par exemple passer mon terrain, juste au dessus de ses serres bios, au rond*up. Rien d'illégal là dedans. C'est juste bête et méchant.

Et bah Monique, depuis, elle ne m'emmerde plus.

mercredi 27 août 2008

A ne pas oublier...

lundi 25 août 2008

Le déménagement, jour 1, durée une semaine.

Bon, cela aurait pu aussi commencer comme ça :

- He! Elles sont où les culottes propres là ? J'les trouve pas...
- Bah, dans les cartons !
- Comment ça dans les cartons ?
- ...
- HEY ! Je mets quoi sous ma jupe pendant une semaine moi ? RIEN ?
- OH, C'EST BON HEIN!!! CA VA PAS TE TUER DE METTRE LA MÊME CULOTTE TOUTE LA SEMAINE, SI ? COMMENT ON FAIT NOUS, HEIN ?
- Et à la fin de la semaine, je la retourne, c'est ça?

Sauf qu'en fait, non : quand je suis arrivée, tous les cartons étaient faits, rangés, triés par pièces et prêts à partir. Et en plus, les habits propres sont prévus pour tous les jours qui restent.

Moi je vous le dis, mon amoureux, c'est le king du déménagement...

jeudi 17 juillet 2008

Chut, je dors...

Est-ce qu'on a le droit d'héberner?

En tout cas, moi, je le prends ce droit...

Donc, comme c'est moi qui commande ici, j'ai décidé d'une fermeture estivale de blog jusqu'à la rentrée.

Sauf si je change d'avis...

samedi 5 juillet 2008

Au delà du périph', le néant

Allez, la dernière en date d'une de mes collègues :

Moi (qui cherche des sujets de conversations sympas qui pourraient, me semble-t-il, leur parler un peu) : "T'as vu, G., le Dalaï-Lama va venir inaugurer la pagode Vietnamienne à côté de chez toi? ça va être terrible pour se déplacer..."

G. (qui lève à peine les yeux de son magazine) : "..?"

Moi (qui persévère, vu que je suis sure de tenir un bon sujet de conversation, rapport aux bouchons que ça ne va pas manquer de causer... et vu que la météo et les bouchons sont les deux mamelles de la conversation ici bas...) : " Si, t'as pas lu ça dans le journal? Le Dalaï-Lama qui vient pour la pagode en août!"

G. (qui n'a rien compris mais montre un peu d'intérêt quand même) : " Un quoi?"

Moi (qui commence à avoir des doutes sur le sens caché de ma phrase, sur mon vocabulaire, voire sur mon accent breton potenteil, véritable barrière de la langue...) : "Une pagode?"

G. : "Nan, l'autre truc?"

Moi (sidérée) : "Le Dalaï-Lama?"

G. (qui s'interresse, si, si...) : "Oui, ça, c'est quoi?"

Moi : "Bah tu sais bien, un mec chauve en jupe orange, comme dans Tintin au Tibet?"

G. (qui se replonge dans son magazine) : "Ah, oui."



Comment qu'on dit déjà? Tomber de Carribe en Sylla?

mercredi 2 juillet 2008

Call me inconstance...

Et j'ai pas dit incons-is-tance, hum!

Mais je le mériterais presque je crois, hein?

Woui, mais ch'ui trop occupée en ce moment.

Si, les vacances, ça occupe. Et se retrouver chez soi en vacances, comme si on était un touriste, bah tout compte fait, c'est pas mal! (d'ailleurs, je compte bien m'offrir une gaufre chocolat chantilly de touriste pour mon goûter...).

Surtout que, à part bronzer sur la plage, se baigner dans une eau limpide et chaude (non, je ne mens pas. Elle est très chaude. Et c'est carrément inquiétant pour la Bretagne...), j'ai aussi un déménagement à préparer.

Parce qu'attention, sonner trompettes, résonner hautbois, voici notre nouveau nid (et j'espère que l'escalier ne va pas s'écrouler au bout de quelques mois, comme chez madame Névrosia...) :




Pas mal, hein!!!

samedi 14 juin 2008

Les sots

Bon.

Je suis pas la reine de la blague. Mais des fois, j'aime bien, à l'occaz', quand ça se présente, faire un trait d'humour. Et puis, faut bien avouer que, très souvent, ça sort tout seul. Mon cerveau n'a même pas eu le temps de mouliner que les mots sont déjà sortis.

Heureusement, la plupart du temps, mon public est facile et daigne au moins sourire, et parfois même rigoler, à mes bons mots.

Sauf mes collègues.

Enfin, une partie de mes collègues.

Au départ, j'ai eu moitié les boules quand même. Parce que normalement, quand je fais une blague, elle est pas trop nulle.

Donc, je me suis sentie un peu minable sur les premiers bides.

jusqu'à ce que je comprenne qu'en fait, ça vient pas de moi.

Ils ne les comprennent pas, mes blagues.

Tiens, la dernière en date :

Mon collègue : "Dis, si on nettoie le parquet à deux, ça va plus vite. Mais faudrait un deuxième seau."
Moi devant cette brillante démonstration de l'organisation du travail : "Bah oui, ça serait mieux."
Mon collègue : "Bon, j'vais voir en bas si y'en a un autre alors".

Mon collègue qui revient vers moi, un seul seau à la main : "Bah tant pis, y'en a qu'un. Y'a que cui-là".
Moi : "Pourtant des sots j'en vois deux là!"
Mon collègue (qui me regarde bizarre comme si j'avais bu le produit à parquet) : " Heu, ah bon? Mais moi j'en ai qu'un..."
Moi (qui persiste et insiste un peu plus) : "Mais si, devant moi, là, j'ai deux sots!"
Mon collègue (sûre que je me suis enfilée l bouteille de produit en douce pendant qu'il était parti mais qui veut pas contrarier le chef, quand même, ça se fait pas) : " Ah? Ah bon."

Me suis sentie un peu seule sur ce coup-là...

mercredi 11 juin 2008

La CAF me gave

Parce qu'il trouve le moyen de me réclamer 750€.

Hum.

Pourtant, rien n'a changé entre eux et moi. Je veux dire, j'ai trouvé un travail, mais mon amoureux a perdu le sien. Alors, tout compte fait, y'a rien de différent.

A moins que ça ne soit dû au fait que maintenant, la déclaration de revenus, c'est les impôts qui la file directos à la CAF. Et que du coup, la CAF ne l'a pas encore eue...

N'empêche, ça fait un coup au coeur ça!

Je vais leur téléphoner pour leur demander des indemnités de frayeur moi!!!

mardi 10 juin 2008

Mille pardons

Bon.

Je vais bien.

On fait aller quoi.

Ch'ui fatiguée. Fatiguée de faire la route entre Nantes et la Bretagne, fatiguée de ne pas trouver une maison sur Nantes. Si, si, y'en a. A 1500€ de loyer...

Bref.

Mais ça va.

Faut dire que j'abuse un peu.

Par exemple, vendredi dernier, je suis allée voir Shellac (si, si, le groupe de Steve Albini, le découvreur de pixies, nirvana et bien d'autres...). C'était bien. Mais c'était pas raisonnable parce que je travaillais ce Week-End...

Mais c'était terrible. Et ça les valait largement, ces grosses valises sous les yeux.

Bon, puis sinon, je me suis baignée aussi, le WE d'avant, en Bretagne. Faut dire que j'avais ma combinaison.

Tiens, regardez-y vous même....



Enfin bref, tout ça pour dire que ch'ui molle du blog quoi!

Mais bon, ça va revenir, hein...

samedi 31 mai 2008

Sans elle

C'est pas long 1 an.
C'est rien en fait.
C'est comme si c'était hier.
Pourtant, en 1 an, il s'en est passé des choses. J'ai eu mon concours. J'ai réussi à décrocher un boulot à Nantes. Je dors dans l'ancienne chambre de ma soeur.
Mon hanneton courre, saute, va à l'école, compte, chante en anglais, à un amoureux, connaît le père noël, m'a fait un poussin de pâques, me ramène son cahier de vie chaque semaine, me dit qu'elle me aime, reconnaît des lettres.
Et me parle de sa mamie aussi.
On n'oublie jamais.
On n'admet jamais.
On fait juste sans elle.

jeudi 29 mai 2008

Ma soeurette a trente aujourd'hui

...et c'est moi qui chope les boules.

Bah oui, c'est ma petite soeur. Donc, elle devrait rester petite.

Sauf que non.

30 ans...

Pitaing...

TRENTE ANS!!!

Et dire que j'en ai 4 de plus.

lundi 19 mai 2008

J'ai pas chomé!

A la louche, 1700 visiteurs en 4 heures, avec le sourire, la bonne info, le programme des conf en tête, dans la bonne humeur, la billetterie qui fume, la file d'attente de 50 mètres, les marmots en poussette, les djeuns avec kébab, et l'euphorie de tout le monde.

J'ai pas chômé et j'ai bien fait, parce que c'était super la nuit des musées!!!

dimanche 18 mai 2008

Traumatisme

Voici un post sur la honte.

La honte d'avoir traumatisé mon hanneton comme moi je l'avais été au même âge. Bon, aujourd'hui, j'en rigole. Mais je me souviens très bien de ma mère me racontant combien j'avais été choquée et combien j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps. Et voilà que je fais subir la même chose à ma descendance.

Comme quoi, on ne tire pas toujours des leçons du passé.

Alors, je jure ici que mon prochain enfant ne verra pas Bambi avant ses seize ans.

samedi 17 mai 2008

Bougies

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire.
J'ai 24 ans.
Si.
SI!
M'enfin, puisque je vous dis que je n'ai que 24 ans!
Vous voulez voir ma carte d'identité?
Z'êtes sûr?
Bah, ça tombe mal, je l'ai perdue.
Ceci dit, ça ne vous empêche pas de me souhaiter un joyeuse anniversaire quand même, hein!!!

vendredi 16 mai 2008

Râleuses

Deux copines, la cinquantaine grisonnante, se pointent à mon comptoir.

D'abord, elles râlent parce qu'il faut présenter un justificatif quand on veut un tarif (bon, des fois non. Si on est jeune et sympa, on a le tarif étudiant. D'office. Si. J'aime bien les djeuns qui veulent se cultiver moi...). Mais des fois, il en faut un, de justificatif. Surtout si on arrive en râlant que le musée c'est mal indiqué, et puis qu'on peut pas se garer, et puis que la dernier fois c'était à moitié fermé.

Ensuite, elles râlent rapport au bruit. Le musée, c'est en silence, en rang par deux les momacs, sinon, c'est deux mandales et 15 paters. On rigole pas avec l'éducation sivouplé. D'ailleurs de leur temps, fallait pas la ramener.

Enfin, elle râlent parce que de toute façon, des momacs dans un musée le mercredi, ça devrait être interdit. C'est bruyant, c'est nombreux, et z'ont qu'à venir le WE.

Hum.

Heureusement qu'elles sont pas venues hier, jour de grêve des fonctionnaires...

jeudi 15 mai 2008

Révolution

C'est ma première bougie de blogueuse.

Et je suis bien contente de m'être lancée.

D'abord pour moi. Pour l'exercice quotidien (si, si, souvenez-vous au début...) que représente la rédaction d'un post. Ensuite, pour la rage, la colère ou la joie que j'ai pu y mettre les jours où j'avais pas envie de partager tout ça avec les gens qui me connaissent dans la vraie vie.

Et puis aussi pour les rencontres : Bellzouzou (qui m'a contaminée), Névrosia (que je suis sure que je verrai en vrai un jour prochain!), David Wiz (que si on avait eu le même âge - si, si, t'es plus vieux!- dans la même ville, on aurait été maintes fois côte à côte aux concerts) la Nonne ou encore Eddie, Myriam (qui DOIT se lancer) et puis aussi Ma'cha, Cahuette, Tirui, Luna Pat, Moukmouk, Saperli et Tili (à qui je pense si souvent sans forcément avoir les mots pour l'écrire), et puis tous les autres, les occasionnels, les nouveaux, ceux que j'oublie, ceux que je lis...

Et enfin, pour ceux de la vraie vie, qui ont eu le privilège d'avoir accès à ce jardin secret, pour l'avoir préservé tout en l'agrémentant de commentaires.

Bref, c'est mon discours du festival de Cannes quoi!


Pour cette nouvelle année de blogeuse à venir (bah oui, c'est comme les congés, les années de blogeuse, c'est de mai à mai. C'est con. Personne ne sait pourquoi, mais c'est comme ça...), je vais essayer de poster moins, mais de poster mieux (comment ça c'est une pôve excuse pour minimiser la queue de vache qui pousse au creux de ma paume? Qui c'est qu'à dit que depuis que j'étais fonctionnaire, je foutais plus rien, hum? ) Va falloir me parler meilleur, sinon, sinon, sinon...

Sinon quoi au fait?

Sinon rien.

mardi 13 mai 2008

Visite Guidée

Bien sûr, quand on visite un musée, on peut bêtement lire ce qui est inscrit sur le cartel. C'est classique, rapide et on est sur de ne pas se tromper.

On peut aussi, quand on veut faire le malin, se coller un audio-guide sur les oreilles, histoire de joindre l'utile à l'agréable, à savoir être le roi du trivial poursuite tout en mettant les commentaires de bobonne sur off, le temps d'une visite.

Et puis sinon, on peut aussi tout simplement suivre une famille en douce. Ainsi, dans mon Musée, il y a, paraît - il, des "Singes Panzés". Et puis aussi d'autres espèces de singes. D'ailleurs, on y apprend que la mâle dominant d'un groupe s'appelle un "Dora Argentée".

Heureusement que les parents sont là pour rectifier le tir : les dauphins sont de gros poissons et les lézards des serpents qui n'ont pas de pattes...

Si c'est pas de la poésie ça!

jeudi 1 mai 2008

11h30 fingers in the nose!

2 ans et demi!

ça fait 2 ans et demi que je n'ai pas fait de grasse matinée.

De vraie grasse matinée (pas celles où le hanneton tourne et vire depuis 1 heure dans son lit, puis se met à chanter pour qu'on la lève, alors qu'il est seulement 9h30).

Nan...

Une vraie que je vous dis. Comme quand j'étais nullipare.

Et bah voilà. Le mal est réparé : ce matin, j'ai ouvert un oeil à 11h30.

N'empêche, ça fait 1 mois que je dors sans hanneton ni surfeur, bah il m'a quand même fallu un bon mois pour faire sereinement une grosse grasse mat'.

mardi 29 avril 2008

Dans le Bus

La pluie, c'est chiant.

D'abord, ça mouille. Et puis, on voit rien à travers les fenêtres du bus.

Du coup, la pluie ça file le mal de mer.

Avant, je me disais que y'avait que chez moi que la pluie c'était chiant, rapport à la bouillasse que je ramenais sous mes chaussures.

Bah en fait, non.

Maintenant, je me rends bien compte que la pluie c'est chiant partout.

lundi 21 avril 2008

Mais où sont passsés les sandwiches?

C'est vrai quoi? Pas moyen de trouver un bar qui fait du bon vieux jambon-beurre des familles!!!

Ah ça, y'en a de la tartine de chèvre chaud, de la ribambelles de crevettes façon sucré-salé, de la chiffonnade de saumon... Mais de l'américain mayo, queud!!!

Tout se perd moi je vous dis...

Et qui c'est que se grignote son pôve quart de baguette sous la flotte en faisant les vitrines de maillots de bain (qui faut que je maigrisse ET que je gagne au loto pour m'acheter 20cm² de tissu pour y mettre sur mes fesses cet été, hein?)

Y'a pas de justice.

mardi 15 avril 2008

Petits trésors

J'ai deux petits plaisirs quotidiens.

Chaque matin, je passe devant une poissonnerie et je hume les effluves qui émanent des étales.

ça me rappelle chez moi.

Chaque soir, quand je retire mes chaussures, je retrouve mes orteils panés de sable.

ça me rappelle aussi chez moi.

Et j'aime bien ça.

Territoire...

C'est bien simple, j'overdose. Je peux plus. Mon cerveau plante comme un vulgaire PC. J'imprime plus et à 18h00, je sais plus comment je m'appelle.

Bon, je sais bien que c'est normal quand on commence un nouveau travail. D'abord il y a le stress de bien faire, de tout savoir, de tout apprendre. Et puis, il y a aussi mon impatience à vouloir être parfaite.

Sauf que mon cerveau, lui, ce fourbe, bah il fait le tri. Je dirais même plus, il fait des coupes franches.

Tant et si bien que hier, quand je suis allée me soulager aux cabinets, (vous pensez bien qu'en plus, il a fallu que j'attende Ze moment pour y aller en douce, parce que c'est bien connu, les filles ne font pas pipi ni rien d'autre de ce style....), tellement absorbée que j'étais par le fonctionnement de la billetterie, je me suis aperçue, juste à la dernière seconde (merci les séances de rééducation du périné), que non, ça ferait sûrement mauvais genre de faire pipi dans la poubelle. Et que oui, c'était plus prudent pour mon avenir professionnel de me décaler d'un bon mètre...

dimanche 6 avril 2008

Bacchus

Au restaurant hier soir, au moment de remplir nos verres, mon hanneton (2 ans et demi à la fin du mois) nous dit :

" Moi j'ai grandi. Je veux bien du vin."

Alors, l'amoureux, passe encore... Mais là, je crois que tout va un petit peu trop vite à mon goût quand même!

mardi 1 avril 2008

Allez zou, au dodo!

Belle journée.


Fatiguante, hyper dense, mais aussi couronnée de succès!


D'abord, et c'est pas la moindre de mes fiertés, j'ai enfin réussi à mettre mes lentilles. Bon, pas du premier coup forcément. Certes, on dirait que j'ai fumé la moitié de la production marocaine. Néanmoins, je suis très contente.


Par ailleurs, j'ai trouvé quelqu'un qui fait la route chaque week-end entre ici et ma Bretagne. Et aux mêmes horaires. Si c'est pas merveilleux ça!


Et enfin, je dois vous dire que j'ai passé une très bonne première journée de travail (même si j'ai dû saluer 4 fois la même personne dans la journée sans m'en rendre compte, vu que pour mémoriser qui est qui, qui fait quoi, qui a son bureau où, c'est un peu dur le premier jour....).


Ah, je ne rêve plus que d'une bonne douche et d'un Gaston Lagaffe.


Sauf que non. Parce que, figurez vous, il me faut affronter ceci :


En plus, comme si j'avais besoin de ça, mon hanneton a un mamoureux.

Si.

Me voici donc exilée alors que mon bébé connaît son premier béguin...


Woui, je vous vois venir, elle est petite, c'est pas si important. Bin tiens! Moi, mes premières histoires d'amour, je les ai vécues avec autant d'intensité que les suivantes...


Et en plus, il s'appelle Jean-Baptiste et il a 13 ans!!!

lundi 31 mars 2008

La quai de la gare

Juste comme ça, en passant, quel courage il nous a fallu pour se dire au revoir sur la quai de la gare.
Sois sage mon hanneton.
Ne fais pas de caprices.
Bon courage à tous les deux.
Bon courage à toi.
2000 bisous plus tard, le paysage défile sous mes yeux.
Je sais que ça va être difficile.
Mais je sais aussi que j'ai fait le bon choix.

mercredi 26 mars 2008

Petite pause indispensable.

Je sais que ça tient de la lapalissade de le dire mais je suis pas inspirée.

C'est pas qu'il m'arrive rien, nan, c'est juste que, à l'inverse, j'ai trop de trucs à gérer en même temps. Et que, même si je suis une fille (c-a-d un humain femelle, donc multitâches, à l'opposé de sa version mâle, plutôt monotâche), j'arrive pô à tout mener de front.

Donc, je m'octroie une pause.

Mais attention, dès que j'ai plus de temps, je vous raconte le détail tout de mon nouveau travail!

jeudi 20 mars 2008

Écriture

Peut-être qu'un jour, je vous chanterai moi aussi quelque chose, comme Névrosia. En attendant, voici un post manuscrit & illustré :









mercredi 19 mars 2008

Beute de concours

Bon, c'est pas ma faute (comme dirait Alizée), mais je me suis inscrite avant de trouver mon tout nouveau tout formidable tout beau travail. Donc, j'y suis allée quand même à ce concours.

En plus, j'avais pas 300 bornes (voir 700...) à faire pour le passer vue que c'était à Quimper. Donc, j'avais pas d'excuses.

Enfin si, peut-être celle de n'avoir rien préparé!

Donc, j'ai brodé.

Et vous, vous auriez répondu quoi à cette question, hein?

"Les obligations du fonctionnaire".

Vous faites moins les malins, là, nan?


édit de 15heures27 : pour avoir une idée de la réponse...

lundi 17 mars 2008

Gaston Lagaffe n'a qu'à bien se tenir...

Ma copine M. a de nombreux talents. Mais le talent que je préfère, c'est celui-là :

Ce week-end, j'avais invité en ma demeure deux couples récemment bébéïnés que j'apprécie particulièrement et qui s'entendent comme larrons en foire.

Une des mamans, la jolie M., a fait une belle performance dont je ne peux m'empêcher de vous relater les principaux mots.

Alors que nous parlions ressemblance, génétique, génération, M. nous dit à propos de sa fille :

"Bah Y., elle a les yeux bleus de ma belle-mère, les cheveux blonds de ma belle mère, la silhouette de ma belle-mère. C'est bien simple, quand elle est sortie, j'ai dit : "Tiens, voilà ma belle-mère!" heureusement que je m'entends bien avec elle..."

Son mari : "Bah non, ma mère elle est pas blonde, elle est châtain foncé".

M. : "Ah bon?, c'est une fausse blondasse alors?"

Rigolade.

Dans la foulée, alors que nous discutions couleur de cheveux, elle dit à mon autre copine dont le bébé a un léger duvet roux : "Ah bah moi, y'a un truc qui m'énerve avec les gens, c'est quand ils s'approchent du bébé et qu'ils disent : "mais vous inquiétez pas, il est roux mais ça va pas durer...".

Re-rigolade.

Pour finir, à propos d'un ami qui a eu des jumelles, "Ah bah c'est pas compliqué, ses filles, on dirait lui, en fille. Tu vois sa tronche, alors en fille et en plus en double, bah c'est pas terrible..."


dimanche 16 mars 2008

A voté!

Et vous, a voté, a pas voté?

En tout cas ici, ce sont les promesses de SMUR, d'hôpital local, de maison des jeunes encadrés par des vigiles, de maison des vieux encadrés par des géraniums, de caméras de surveillance, de réduc' sur les Libras* et de forfaits concessions moins chères pour deux, un sonothone* en prime, qui ont remporté un franc succès...

Il était temps qu'on parte...


jeudi 13 mars 2008

Pour le plaisir

Comme ils me manquaient beaucoup,
Comme j'avais rien à faire hier soir,
Comme j'ai aussi besoin de sous,

J'y suis retournée encore une fois.

Où ça?

Mais à la mairie bien sûr!
Pour faire la mise sous pli!

Bah ce qui est sûr c'est que, si le régime indemnitaire ne va pas ma manquer, je quitte avec regret une super équipe de collègues...

mardi 11 mars 2008

Le plein d'Iode!

La vie à la mer, c'est plein de surprises.

Bon, on s'y était un peu préparés quand même : creux de 11 mètres annoncés, marée de 106, alerte orange.

Et bin vous croyez qu'on est restés chez nous, bien calfeutrés?

Hum?

Que nenni!

Parce que nous, les tempêtes, on aime bien les voir en vrai! Mais on reste prudent. On s'approche pas trop prêt quand même...

Et surtout, on n'habite pas directement au bord de l'eau. C'est les gens de la ville qui achètent des résidences secondaires "les pieds dans l'eau".

La preuve :









Allez, encore des photos de ma plage, avec comme dans les magasines de fille, un avant et des après...

lundi 10 mars 2008

Grrrrrrrrrr

Voilà.

Faites vous suer (et je mets le S pour rester polie) à prendre un boulot payé des nèfles parce que vous avez envie de bosser, même si vous savez pertinemment que ça va vous coûter plus cher que si vous restiez chez vous (rapport à la garde du hanneton), et vous serez gentillement récompensée par une radiation des ASS*EDIC.

Elles sont sympas, hein, les directives du gouvernement du travail, de l'emploi ET DE LA SOLIDARITÉ.

Mais qu'est ce que vous voulez ma bonne dame, c'est à cause des objectifs toussa, c'est pas de la faute au Directeur de l'A*NPE à qui on demande de radier des gens tous les mois pour faire baisser les chiffres.


Fais presque pitié tiens, ce pôv' monsieur.

Sauf que chaque mois, il pioche dans une liste de gens ayant trouvé un travail (même temporaire et au smic et à mi-emps) et il en vire en certain nombre car considérés en retour en emploi...

Bref, la morale de l'histoire, pour ne pas être dans la liste, bah je ne vois que ça : ne pas travailler.

Et pendant ce temps là, y'en a qui se ballade en jeep au Tchad.

samedi 8 mars 2008

Graine d'Ogresse

Moi au hanneton : "Qu'est-ce qu'on va manger ce midi?"

Aucune réaction du hanneton qui s'en tape comme de son premier body vu qu'elle est plongée dans Tintin et les Bijoux de la Castafiore.

Mon regard se promène sur la pièce et, sus au matou qui réagit trop tard, j'attrape le gros Sapic pour le mettre sous le nez du hanneton : "Le chat, ça te dit?"

Elle, que je pensais outrer, me répond avec un sourire carnassier : "Avec du beurre?"

Fait pas bon être en milieu de chaîne alimentaire dans cette maison...

jeudi 6 mars 2008

Un autre monde

Ayant toujours travaillé pour des associations, je n'ai jamais été payée qu'à coup de lance-pierres, j'ai donné sans compter de mon énergie, de mon temps, de ma personne et même fait des croix sur certains droits.

Ayant toujours travaillé dans le secteur du tourisme et de la culture, je n'ai jamais été en vacances l'été, j'ai fait des semaines de 45 heures du 1 juillet au 31 août, bossé le Week-end et les jours fériés, et oublié que travailler plus rapportait plus...

Bref, ayant toujours travaillé pour des associations dans le secteur du tourisme et de la culture, toutes ces choses me paraissaient être la norme.

Et bin non, figurez-vous!

Il existe aussi un monde où vous avez le droit d'avoir des vacances l'été, des primes pour travail les jours fériés, des horaires respectés et la considération du chef quand même.

Je sens que ça va me plaire ce nouveau boulot...

mercredi 5 mars 2008

Séquence émotionnnnnne...

Ouh, c'était bien ce dernier jour de boulot! (oui, je sais, c'était vendredi et on est mercredi, mais bon, il me fallait au moins tout ça pour récupérer!!!).


Donc, je disais combien c'était bien. Et puis après la journée, j'avais tout prévu : les gâteaux, le kir à bulles, le discours et tout et tout!

Z'étaient trop mignons mais collègues, ratatinés au fond de leurs chaussures, quand j'ai dit que j'étais très contente d'avoir travaillé avec eux, qu'ils étaient super compétents, hyper disponibles, adorables et toussa toussa.

Et après, c'est moi qui était toute gênée quand ils m'ont apporté un cadal.

Rhaa, vraiment, qu'est ce que c'était chouette!

Bon, voilà quoi. C'est fini.

Allez, le cadal en image :


jeudi 28 février 2008

Le bargeot de 17h47

Autant vous dire que, dès 17h45, les minutes me paraissent être des siècles. Parce que c'est pas pour me plaindre, mais après 8 heures d'accueil, de jérémiades, de résolution d'énigmes (que Sherlock, y peut aller se coucher), de photocopies (que la foret amazonienne elle a perdu 1 hectare dans la journée), de cris, de pleurs, de larmes, de joies, de retrouvailles de portefeuille, de chien, de femme, bref, d'accueil intense et trépidant, bah faut pas venir me les briser menu après 17h 45.

Et ça, me les briser menu, c'est la spécialité du fêlé de 17h47.

D'abord, il est TOUJOURS bourré. Il entre en titubant dans la mairie, il marmonne dans le hall, et il finit par un affreux hasard (vu qu'il tourne sur lui-même 35 bonnes secondes avant) par atterrir face à moi. Et quand il s'adresse à moi, en se rapprochant vraiment très prêt des fois que j'entendrais pas quand il hurle qu'il veut rencontrer le maire sur le champs (accompagnant sa très ferme volonté en tapant du poing sur ma banque d'accueil comme un Irlandais dans un pub en manque de Guiness un soir de Saint-Patrick ), bah je retiens ma respiration parce que, si je dois subir un contrôle d'alcoolémie après le boulot, c'est sur, si je respire, il sera positif.

Souvent, il vient de se battre dans la rue et donc se plaindre de l'insécurité et de l'agression dont il vient de faire l'objet.

Des fois, il vient juste pour rien. Il s'assoie au bureau de ma collègue et il dit rien, il ne répond pas, il marmonne trois mots.

Mais, dans tous les cas, il est TRÈS TRÈS difficile à déloger.

La dernière fois, j'ai appelé discrétos notre policier municipal. Ce dernier est simplement venu à l'accueil, comme pour faire des photocopies. Quand il l'a vu, le fêle s'est redressé, et discrètement entre ses dents, a lancé un très courageux mais néanmoins très faiblard : "cornichon!" à l'adresse de notre policier, qui a du se retourner pour ne pas rigoler comme un tordu face au fêlé.

Bref, à 17h47, Sainte-Patience priez pour nous, comme aime à le dire ma collègue d'en face...

mardi 26 février 2008

Dernière ligne droite

Bah ça tombe bien parce que je commence à en avoir assez du standard, de l'accueil et des administrés...

Et en plus, va falloir se taper la mise sous pli des enveloppes électorales (et c'est très chiant parce que les candidats, bah ils n'ont pas tous les mêmes goûts en matière de tracts, donc les formats diffèrent...).

Je plains les communes où il y a plus de trois listes différentes...

M'enfin, vendredi c'est fini!

lundi 25 février 2008

Hasard ?

Bon, comme toute maman, je surestime mon enfant.

Je veux dire par là que oui, c'est la plus intelligente, la plus belle, la plus vive, la plus brillante, la plus mignonne, la plus polie...

Et aussi la plus surprenante.

Aujourd'hui, nous sommes allées dans un magasin de chaussures pas chères. Juste avant d'entrer, elle me dit : "Oh maman, regarde, c'est Vanessa." (Vanessa étant la stagiaire de l'Assistante Maternelle).

Je lui dis : "Où ça, Vanessa?"

Elle, en me montrant l'enseigne (avec un air genre ma pôve mère, tu vois vraiment rien) : "Mais là haut maman!"

Le Magasin en question, c'est : Pas mal pour 28 mois...

dimanche 24 février 2008

Mon fan

J'ai un nouveau fan.

Un vrai.

Un fan à qui sa mère a offert un camion vidange fosse septique à Noël quand il était petit.

Un fan qui aime la chasse, mais aussi la vie à la campagne et les bêtes.

Un fan qui pose des collets avec son cousin.

Un fan qui m'a envoyé sa photo, comme ça, sans filet, au cas où j'abandonnerais homme et enfant.

Et puis, j'ai aussi un ami qui aime les blagues.

Moi aussi ça tombe bien.

Alors, fallait pas commencer....

Je vous présente Ronnie :



Vie de Famille

Petite balade sous le soleil d'hiver, avec mon amoureux et ma fille, dans les dunes...


samedi 23 février 2008

Si j'avais un groupe...


J'ai rien choisi, hein, ni la photo, ni le nom, ni le titre de l'album!

Alors si vous vous voyez en futur artiste mais que vous ne vous sentez pas de faire le pignouf à Baltar, y'a une solution chez Tirui qui décide pour vous de votre avenir de RockStar!

vendredi 22 février 2008

La médaille d'or

Yes, I did it!

Je commence début avril...

jeudi 21 février 2008

...

mercredi 20 février 2008

On n'a pas tous un métier facile...

Comme vous l'avez remarqué, je fonctionne par thème, ces derniers temps : thème de "la montée de sève", thème de "j'ai rien à dire ch'ui pas inspirée" et, en ce moment, thème du "pipi caca". Et woui, ça vole pas très haut tout ça. Mais bon, comme je suis fidèle à moi même, je poursuis donc mon thème du moment...

Et pas plus tard que y'a pas longtemps, j'ai été mise nez à nez avec une vraie évidence : celle qu'on est tous des animaux qui produisons des tonnes de déchets.

Et, en premier lieu, des déchets organiques.

Si.

Je vais oser.

Etre mis le nez dedans, c'est déjà pas terrible quand c'est le votre, mais alors faire ça toute la journée et se montrer en vrai pro de la cuve, de ce qu'il y a dedans, des tuyaux bouchés, du bac à graisse (plus gore que ce truc, tu meurs), alors là, moi je dis chapeau bas.






Je vous ai épargné la cuve avant vidange. Et j'ai pas osé prendre le technicien. C'est dommage, parce qu'il était pas mal, même moucheté de je veux pas savoir quoi...

mardi 19 février 2008

Topinambour

Nous, on est une famille engagée. Même qu'on prend des paniers de légumes chez l'agriculteur bio du coin. Comme ça, on mange varié, bio et pas cher.

Dans le dernier panier, il y avait des topinambours. Si, ce truc bizarre qui fait systématiquement penser à la guerre, tout comme le mot ersatz...

Bref, pour moi, c'était une première. Donc, j'ai trouvé une recette de tajine sur marmiton.org et roule ma poule pour un plat aux couleurs du Sud.

Sauf que.

Sauf que dans le fin fond de ma tête, j'avais comme un vague souvenir de mauvaise réputation à propos du topinambour. Je me souviens avoir entendu dire que les gens en avaient ras la casquette d'en manger tous les jours pendant la guerre. Et puis, je me souviens qu'il y avait un autre truc avec cette racine. Mais je sais plus quoi.

Le tajine, c'était hier soir.

Maintenant je sais.

Toute la journée, j'ai pu bénéficier de mon système autonome et incorporé d'aide à la motricité, mais également d'aide à la dispersion devant ma console d'accueil...

Bref, aujourd'hui, fallait pas me suivre de trop prêt ET étudier le sens du vent...

lundi 18 février 2008

Un chasseur sachant chasser...

...doit savoir chasser sans ses chiens... Qui se sont fait la malle.

D'où l'appel matinal du sieur chasseur en mairie :

Le chasseur : "Ouais, allo, la mairie?"
Moi : "Oui, c'est bien la mairie."
Le chasseur : "Bon, j'appelle rapport à mes chiens."
Moi : "Et..."


Nan, je suis pas de mauvaise fois, paske des histoires de chiens, ça peut être plusieurs choses, comme des chiens perdus (et on appelle le policier municipal, comme ça c'est lui qui se fait chiquer), des chiens errants (idem pour le policier, à qui il faut reconnaitre une grande patience avec les gens qui nourrissent les chiens errants, mais que non, ça va pas, pas question de l'adopter ce chien qui rode, non mais oh, on sait pas d'où y vient...), des chiens de catégorie gros mordeur, qu'il faut déclarer en mairie, des chiens qui gueulent, donc qui nuisent aux bon voisinage....

Bref, des histoire de chiens, j'en ai plein.

Donc, le chasseur me dit : "bah oui, j'ai perdu mes chiens là, ce week-end, pendant la battue aux nuisibles..."

Moi, mauvaise comme la gale sur un chien errant qui aboye, nuit et chique : "Quôa? vous avez perdu vos chiens? DE CHASSE? PENDANT LA CHASSE? Ouarf...."

Lui qui trouve pas ça drôle (alors que moi je pense à la pub du chasseur qui voit rien, qui appelle son chien alors que le truc qu'il a sur le dos, bah justement, c'est son chien, mort, pasqu'il voit rien et qu'il l'a pris pour un chevreuil) : "Bah ouais. Les deux."

Moi perverse : " Ah non, désolée, mais on ne nous a rien signalé de tel aux objets trouvés."

Lui qui voit toujours pas que je me moque : " bon bah si on vous appelle, j'vous donne mon numéro."

jeudi 14 février 2008

Taguée

MODE D'EMPTAG :
1
. Mettre le lien de la personne qui vous tague (c'est la famille chat)
2. Mettre le règlement sur votre blog (bah, voilà, c'est fait là, nan?)
3. Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même
4. Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens (c'est pas mon style, alors si quelqu'un est aussi peu inspiré que moi ces jours-ci, il peut s'estimer tagué...)
5. Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées

6 révélations :

Je suis migraineuse. Vraiment. Quand je fais une crise, une partie de mon champs de vision disparaît, puis je mélange les mots ou , dans le pire (ou le meilleur) des cas, je ne peux plus parler du tout, puis, j'ai mal à la tête que si je pouvais me gratter le cerveau avec une cuillère en passant par l'oeil, je le ferais volontier, et enfin, je vomis et je m'endors. C'est chouette hein!!!

Je déteste aller mettre le verre au conteneur : c'est lourd, c'est loin, ça pue et après on a les mains qui collent.

Quand on me parle alors que je suis dans une autre pièce, même si on hurle, je fais comme si je n'entendais rien ou je réponds à côté, parce que j'ai horreur de ça (et spécialement quand je suis au petit coin...).

Dès que je dors dans des draps propres, je me sens obligée de les inaugurer.

Des fois, j'aime bien sortir ma science (là, je sens bien que j'ai tord de dire ça parce que j'en connais qui vont en rajouter... M'enfin, s'pas grave.)

Tous les matins, je vais boire un café sur un comptoir. Sinon, je suis pas réveillée et je peux faire la tronche toute la matinée...

jeudi 7 février 2008

On m'a traitée

Déjà, la journée s'est étirée en longueur que j'en voyais pas le bout...

Pour finir, je me suis prise deux baffes dans la boîte à sourire et on m'a traitée de conne.

Et le plus incroyable (ou navrant, au choix), c'est que cette apothéose s'est passée sous mon toit.

Je peux vous dire que la hanneton a passé un long moment au coin après moulte sermonage sur l'art et la manière de se comporter en société.

Bon, j'espère avoir été claire mais j'ai comme un doute sur la portée de la punition et de l'explication sur l'usage de ce type de vocabulaire. Et pour tout dire, je me suis sentie vraiment démunie quand elle m'a sorti ça...

mercredi 6 février 2008

De l'art de la performance

Il vous faut savoir que, dans le cadre de mon travail d'accueil physique et téléphonique des administrés (que j'exerce officiellement jusqu'au 15 février), l'accueil téléphonique est prépondérant.

Ainsi, mon total score s'élève à 104 appels/journée.

Au début, il s'est d'abord agit pour moi d'envoyer ces téléphoneurs vers les bons interlocuteurs (et croyez-moi, quand on vous dit : je veux le SPANC, faut savoir que non, ce n'est pas un animal qui lève la queue et vous envoie un liquide nauséabond en provenance directe live de son fondement- ça c'est un SKONS-, mais plutôt le service de l'assainissement).

Hum.

Reprenons donc. Après quelques balbutiements (j'ai quand même perdu un type dans le standard pendant plus de 5 minutes, qu'il était HYPER motiv, qu'il a même pas raccroché, paix à sa facture téléphonique...), j'ai fini par entrevoir les ficelles du métier. Bon, ça m'a pris, à la louche, vas-y comme cht' pousse, une bonne semaine. Depuis, c'est fingers in the noose que je t'envoie bien la personne qui cherche les ERP au service de la commission de sécurité.

Bref, au bout d'une semaine, c'était le mortel ennui.

Si.

Du coup, je suis allée mendier du taf à l'état civil, genre sivouplé, donnez moi du travail, où je vais finir médaille d'or au tétris international...

Au bout d'un mois, et l'impression de suplier pour avoir des trucs à faire auprès des collègues, maitrise total de la CNI (comprenez Carte Nationale d'Identité), du passeport, des sacs jaunes du tri, des actes de naissance/décès/mariage, des mentions sup sur actes, les livrets de familles, des résa de salles pour les asso, des photocopies en tout genre...

Re-bref, au bout d'un mois et demi, re-mortel ennui.

Donc, mise en place de statistiques sur les sacs jaunes, pour voir qui c'est qui gruge (genre les sacs de tri, ça sert aussi à emballer, dans le meilleur des cas, les ordures ménagères et les déchets verts, et dans le pire des cas, à mettre parterre, refaisons les peintures, chéri, de la chambre, salle à manger, salle de bain youpi youp la boom) et zou, 50 sacs jaunes/semaine pour la famille tartenpion payés par le reste des contribuables.

Bon.

Depuis peu, je fais des stats des appels téléphoniques. Avec des beaux graphiques sous excel. Et ça montre bien qui reçoit le plus d'appels, qui mérite un secrétariat qu'il n'a pas, qui doit jongler entre l'accueil du public, l'accueil téléphonqiue et l'instruction des dossiers!

Parallèlement, ça montre aussi qui ne fout rien. Ou qui a peur des gens.

Nous avons un grand chef qui est EN PERMANENCE sur répondeur téléphonique. C'est pas très pratique.

Des fois c'est pas grave.

Mais des fois si.

N'empêche : Répondeur, répondeur, répondeur.

Sauf que.

Sauf que depuis qu'il a vu que je faisais des stats, il répond à tout. Il prend tous les appels. Même les éditions véca*truc supers chiantes.

Et ça me fait trop marrer. J'aurais peut-être pas changé grand-chose, mais dorénavant, le grand chef sera disponible pour tous.

Un vrai progrès moi je dis...

mardi 5 février 2008

Révélation

Je vais vous faire une révélation d'une importance capitale, que ça vient de me sauter en daïrecte live aux oreilles, comme si j'avais été exhilée pendant 1 ans.

Z'êtes prêts?

C'est parti :

Carla Bruni (tenez-vous bien),

C'est la première dame de France.

Si.

La première dame de France?

Et ouais. Les boules hein. Moi je dis, on aurait dû pouvoir donner notre avis sur le sujet.

Un petit référundum, genre :

Question 1 : pour ou contre Carla Bruni comme consort du président de la blique pu ré?
Question 2 : des suggestions?

Bon, comme on n'a pas eu le choix, et que c'est elle qui va aussi parler pour nous, bah va falloir qu'elle articule un peu plus...

lundi 4 février 2008

Alors, c'est quand le Printemps, hien?

Pour continuer sur ma lancée lubrico*obsessionnelle, je me posais, très à propos je dois le dire, cette question profondément essentielle, pas plus tard que hier après-midi : "Quand on s'offre une sieste crapuleuse, et que, tout compte fait, on n'a pas le temps de dormir, ça s'appelle comment alors?"

Woui, la hauteur de mes interrogations métaphysiques a tendance à froler celle des fraisiers en ce moment : adieu philosphie de l'Âme, du Cosmos, de l'Au-delà...

Bonjour idées lubriques, froufrous, reproduction et compagnie!

Qu'est ce que vous voulez, à force d'hiberner avec ce temps pourri, moi ça finit par me donner des idées, hein...

jeudi 31 janvier 2008

Pensées printanières épisode II

Aujourd'hui, une femme d'un certain âge m'a dit : "Vous êtes bien aimable mademoiselle, alors je vous souhaite une bonne fin de journée, et une vie longue et prospère, comme je la souhaite également à votre mari, qui pourra ainsi longuement vous honorer..."

M'en vais immédiatement vérifier le dicton moi...

mardi 29 janvier 2008

Pensées printanières

Quand un dimanche printanier provoque une montée de sève chez la police municipale, ça se ressent dans les procès verbaux de la semaine qui suit...

A propos d'une spoliation de terrain avec installation d'un mobil home, le policier rajoute, sur le procès verbal, que : "De plus, nous constatons l'érection de water chimiques sur la partie haute du domaine pubique..."

samedi 26 janvier 2008

Métro boulot dodo et plus si je tiens encore sur mes pattes...

Woui, je sais.
J'ai abusé.
J'ai pas donné de nouvelles depuis une semaine.
Méa culpa, honte sur moi, je m'agenouille et me prosterne pour quémander votre pardon...
Quoi? C'est un peu too much là?
Bon, mais qu'est ce que vous voulez, c'est que je suis extrêmement sollicitée en ce moment et du coup, je m'écroule tous les soirs dans mon lit et je sombre... (voyez, y'a pire comme situation que celle de lecteur assoiffé de nouvelles, y'a, par exemple, la condition de petit ami assoiffé de sexe...)
Bah oui.
Déjà, cet espèce de virus qui m'a tuée. Mais bon...
Puis tous les entretiens d'embauche qui me tombent dessus (Nan, je me plains pas quand même, je fais pas ma fière. Nan, c'est juste que ce succès, c'est dur pour moi. Ch'ui fatiguée de tous ces gens qui me veulent , qui m'aiment, qui s'accrochent... )
Bon, en même temps, c'est un peu pourri le dernier truc qu'on m'a proposé : remplacement de congé mat', payé au smic, à 300 bornes de chez moi, travail le samedi et pour finir, la collectivité ne cotise pas aux assedic (ce qui signifie qu'après, j'aurai même pas le chômage...).
Mais bon, j'ai encore un entretien lundi, et celui-là, c'est le super truc qui faut que je brille à mort! Parce que, j'en peux plus moi de faire fonctionner à fond les ballons mes neurones comme ça (et mon porte monnaie non plus, il en peut plus, soit dit en passant, vu le prix de l'essence et les aller-retour que je me tape et que l'anpe veut rien me donner vu que je touche trop d'assedic, si c'est pas pitié ça, moi qui voudrait seulement travailler tout court pour gagner tout court des sous. Passons).
Alors, je sais pas vous, mais moi, cette nouvelle année 2008, je la sens plutôt comme l'année d'un renouveau, d'un nouveau départ, d'une nouvelle donne, du début d'un truc.
Bref, préparez vous, parce que cette année, je vais briller.

jeudi 17 janvier 2008

Coup de foudre ?

Des frissons, le ventre qui gargouille, les jambes qui flageolent...

Oui, je crois bien que j'ai tous les symptômes... de la grippe.

mercredi 16 janvier 2008

Entretien d'embauche...

Et oui, je vous ai laissé mariner un jour quand même, et personne n'a rien dit!

Bon, mon entretien s'est très bien passé. Les dames étaient adorables et on avait plein de trucs à se dire. Et surtout, elles avaient préparé notre rencontre, donc elles connaissaient bien mon CV. Et ça c'est chouette.

Et comme rien n'arrive jamais seul, me voici convoquée pour un second entretien, dans une bibliothèque, cette fois...

Quel succès!!!

mardi 15 janvier 2008

Légende Rurale*

Par une belle soirée d'été, on avait décidé de faire un barbecue dans notre jardin.

Les copains étaient là, les enfants jouaient, la viande grillait, l'apéro s'éternisait.

Bref, tout était parfait.

Quand tout à coup, qui c'est qu'on a vu arriver, tout fiérot de sa trouvaille?

Hum?

Le chien d'un ami, avec dans sa gueule, le lapin chéri de la voisine.

Mort (le lapin, hein, pas la voisine).

Mort et plein de terre, forcément. Sinon c'est pas drôle.

Vite, que faire, que faire, que faire...

D'abord, épargner les enfants (donc planquer le lapin dans un placard). Une fois les enfants au lit, come back du lapin et de son devenir.

Hum.

Le bon voisinage a ses limites.

Et le bon vin ses bonnes idées.

A l'unimité, il est donc décidé la remise en état de la bête (shampoing et brushing sivouplé) et le retour au bercail, ni vue ni connu je t'embrouille.

Et de feindre l'ignorance, quoi qu'il arrive.

Quelque jour plus, tard, à la faveur d'un taillage de haie, discussion avec la voisine qui a l'air bizarre.


Après force de tirage de vers de nez, celle-ci finit par nous faire part de la triste nouvelle (pour laquelle vous pensiez bien, nous arborions déjà la tronche de circonstance) : la semaine dernière, son lapin chéri est mort. Il fut enterré en toute discrétion dans le fond du jardin.

"Et bah vous me croirez si vous voulez, mais il était de retour dans sa cage dimanche matin."



* J'adore cette histoire qui cricule chez les amateurs de barbecues estivaux...

dimanche 13 janvier 2008

Immunité

Nous voilà donc arpentant les rues nantaises, moi et mon hanneton en poussette, au ras des gaz d'échappement, des sacs de soldes, des fesses des urbains serrés (enfin, le hanneton, hein pas moi)...
Nous respirons donc à plein poumons la pollution, les microbes grippaux zé intestinaux (si, si), les odeurs des courageux clopeurs extérieurs, les poils de chien, de manteau de vison (c'est pas une ville pauvre Nantes, je vous signale...), bref, nous nous plongeons avec délectation dans notre bain de foule du samedi après-midi premier week-end de soldes. Le Hanneton descend de poussette, court dans la ville, touche les ballons devant les magasins pour enfant, sourit au gens, envoie des bisous aux plus beaux, se roule parterre pour ne pas remonter dans la poussette...
Épuisées par tant d'émotion (et de bonnes affaires), nous rentrons fourbues et pleines de nouveaux habits en soldes dans nos musettes. Sur le chemin du retour, dans le camion, le Hanneton est bien calme.
C'est louche.
Je me retourne au feu rouge. Et je constate (avec effroi) que hanneton ne se sent pas suffisamment immunisée contre tous ces éléments extérieurs auxquels elle a été confrontée toute l'après-midi.
Du coup, elle a décidé de prendre ça en main : elle a viré ses bottes et est en train de LÉCHER LES SEMELLES!!!

jeudi 10 janvier 2008

Unique

Ah mais je me polyvalise moi! Aujourd'hui, j'ai saisi toutes les naissances hors communes pour 2007. Et bah les administrés, ils ont beaucoup d'imagination. Du coup, il n'y a pas pas de tendance, si ce n'est la course au plus original...

Voici donc une liste (non exhaustive) des prénoms 2007 :

-Alessia
-Jamy
-Syam
-Giraut
-Tanaïs
-Djino
-Maïana
-Timéo
-Claudino
-Lara-Monique
-Inook
-Janel
-Giraut
-Niels
-Achille
-Eol
-Killian
-Hortense
-Erwanne
-Kirstenn...

Oui, je sais, chacun ses goûts...

Mais suivis de noms de famille comme Dupond, Duchemin, Sénéchal, Kerdreux... des fois, c'est assez étrange...

mardi 8 janvier 2008

Les stéréotypes : les futurs...

C'est assez poilade de les voir arriver. Ils arrivent toujours ensemble. Ils sont mignons. Ils sont jeunes ou vieux et ils ont un point commun : ils se tortillent.

Si.

Même les ceux, super fiers d'eux, qu'ont un 4x4 et une belle villa.

Y'a rien à faire, ils sont comme ça les futurs mariés.

Alors y'a ceux qui passent le casting du couple que, plus de rêve, tu meurs. La fille est en chemise blanche (éclatante et bien repassée), elle a des mocassins, un jean, une queue de cheval et l'air sain (mange bien, dort bien, et le transit qui va avec). Lui, chemise vichy sous un pull beneton*col rond et pantalon en toile beige, il a le teint halé du voileux du yacht club et les ray*ban qui vont avec.

Bref, la vie leur sourit. Ils grimpent quatre à quatre les escaliers, auréolés par le soleil de fin de matinée, ils sourient de toutes leurs dents, ils sont parfaits. Et c'est assez rare qu'ils viennent en mairie pour me demander des sacs poubelle de tri.

Avec leur air de mannequin de la*redoute, ils viennent me dégouliner leur bonheur à la tronche.

Et puis y'a les autres, les très jeunes, avec un acné juvénile à son apogée, des leggins pour la fille et un baggy pour le garçon, qui viennent me demander des sacs poubelle pour le tri justement. Puis après un grand coup de coude dans les côtes, le garçon me lâche dans un souffle, "Et pour se marier, comment on fait?"


Enfin, y'a la tribu, qui débarque à la mairie avec 5 fillettes, dans l'attente du 6ème (croisons les doigts pourvu que ce soit un fils) et qui voudrait officialiser tout ça, des fois que 5 enfants, ça serait pas suffisant comme engagement...

Dans tous les cas, ils sont à fond, la tête baissée, plein cadre dans le film.

Et je sais pas si ça me réjouit ou ça me sidère.

lundi 7 janvier 2008

Ticket pour le retour, reflexions.

Qu'est ce qui fait que c'est différent?

Qu'est ce qui fait que vous sentez que votre vie peut changer?

Peut-être la peur qui vous fait prendre conscience que tout ceci pourrait être bien réel cette fois...

Que ce qui vous faisait avancer, tenir, mais en même temps que vous appréhendiez, pourrait bien arriver.

Vraiment.

Là.

Dans quelques temps.

Que ce ne sont plus des projections fumeuses, vers des destinations floues, irréelles.

Mais que vos souhaits vont vous rattraper. Et qu'il faudra les assumer.

Et puis que dire de ce trop tard qui me vient à l'esprit. De tout ce temps où j'ai espéré pouvoir dire ça à ma mère, lui lire cette lettre. Ces lettres d'ailleurs. Celles où l'on m'annonçait que j'avais eu ce concours. Ce coup de téléphone qui me donnait un enfin un travail. Et puis ce courrier qui m'offre de nouvelles perspectives.

C'est dur d'être heureux pour soi-même, quand la personne qui vous chérissait n'est plus là pour partager tout ça.