jeudi 20 décembre 2007

Le Père Noël se pique le nez...

Oui, je sais, il y a eu comme un blanc là, depuis mardi. Seulement voilà, c'est le temps qu'il m'a fallu pour me remettre de ma rencontre avec le Père Noël communal.

Si.

D'abord, tout avait bien commencé. Je veux dire par là que c'est pas partout qu'on vous invite à l'arbre de Noël alors que vous êtes en CDD de 1 mois et que, en plus, on vous donne un chèque de 40 euros pour votre hanneton.

J'ai trouvé ça extra.

L'idée, c'est qu'on a un budget de 40 euros, qu'on achète un cadal, qu'on le refile à la dame du CE, qui nous rembourse, et que c'est le Père Noël lui-même qui remet le cadeau en main propre aux enfants. Et c'est là que ça se gâte. Pasque, vous devinerez jamais qui fait le Père Noël, hum?

Pas d'idée?

Et oui, c'est Ristian qui s'y colle. Mais si, souvenez vous...

Donc, pour vous remettre dans l'ambiance, vous imaginez une grande salle qui résonne à mort où sont installées des tables prêtes pour un super goûter:


Arrivée des enfants à 18h. A 18h30, tout était gobé. Et vu que les cadeaux étaient déjà aux pieds des deux grands sapins, je peux vous dire que ça n'a pas été facile des les tenir, les mômes... Pasque le père Noël, il était toujours pas là...

Après moulte et moulte appels du public, il a fini par se décrocher du bar clandestin dressé dans l'arrière salle, pour une arrivée haute en couleur vers19h30, la barbe de traviole et le teint rubicond.


Et, une fois le son de la sono hurlant petit papa Noël remixé façon karaoké et mère Noël en mini jupe, le Père Noël s'est saisi du micro pour s'adresser à l'ensemble de ses collègues refugiés dans le bar clandestin, vous allez voir, j'vais vous en raconter une bonne les mecs aux enfants. Après un "Bonjour les enfants" assez classique, c'est parti en sucette et il a ajouté : "moi, j'arrive de Disneyland, le pays de michey, et j'ai vu Sarkozy, et bah y s'est ramené un jolie poupée cuilà".

On a pas pu avoir la suite vu que le directeur du CE lui a arraché le micro des mains.

M'enfin, mon hanneton n'a pas semblé traumatisé par cette révélation venue tout droit du pôle nord.

Moi, si.


mardi 18 décembre 2007

Concours

C'est l'époque et ça se bouscule au portillon de la petite boutique des horreurs, version grand format. Donc je lance un concours sur ce thème là :




Edit de 22h29 : Je veux dire par là, à vos appareils photo et mitraillez la campagne, afin d'immortaliser la plus illuminée et la plus kitch des maisons.

lundi 17 décembre 2007

Future artiste?

En ce moment nous, c'est à dire la famille au grand complet, le chat sapic compris, traversons une période de fortes turbulences. Et croyez moi sur parole, c'est rien de le dire.

Depuis, on va dire, 2 petites semaines, que même l'éternité ça doit paraître moins long, on subit "the famousse terribeule two".

Alors, pour ceuxzécelles qui n'ont pas encore fait un pas vers l'abysse qui les mènera à leur perte découvert la joie d'être parents, sachez que le terrible two est une étape essentielle au développement de l'enfant.

Si.

Et qu'elle se situe, comme son nom l'indique vers deux ans, et qu'elle est une phase, comme son nom l'indique également muy muy muy terrible pour les parents.

Donc, notre hanneton d'amour adoré s'est transformé, en l'espace d'une toute petite quinzaine, en infâme dragon que, des fois, je me demande bien si c'est le fruit de mes entrailles qui hurle chez shopishop, au point que les mamies baissent le niveau de leur sonotone et que les autres envisagent au choix, d'appeler la DDASS, ou au pire le cirque Pinder, des fois qu'il resterait des places chez les fauves.

Le terribeule two comprend donc une infinie variété de colères, roulages parterre, hurlements et compagnie.

Mais cela développe également des talents insoupçonnés chez le hanneton.

Ainsi, après le pop art, le land art, découvrons ensemble sivouplé le canapé art :




ça m' a fait penser à l'oeuvre d'un certain Gabriel, 3 ans et des bananes, dont le superbe bonhomme bleu agrémente joliment le sofa de ses parents...

jeudi 13 décembre 2007

Voulez-vous prendre la mairie pour épouse?

Bon, je dois vous dire que j'hésite : tout faire pour m'incruster comme une bernique à son rocher à la mairie (en espérant qu'ils réalisent assez rapidement à quel point je suis extraordinairement sous exploitée et qu'ils me donnent un travail plus dans mes compétences et le salaire qui va avec), ou faire un mois ou deux puis trouver un truc ailleurs ou même carrément monter mon projet...

Que faire?

Mon subconscient me dit d'essayer de m'incruster.

Si c'est vrai.

Moi je le connais bien et je connais ses tactique et là, j'en ai repéré une : aujourd'hui je leur ai apporté mon super brownies au chocolat, que si t'en manges, tu veux m'épouser tout de suite, là à l'instant, immédiatement et pour toujours.

Si. J'ai fait ça...

Notez que je suis dans le bon endroit si ça doit arriver, hein.

N'empêche, je sais pas trop. J'hésite. Faut voir.

Des avis sur le sujet?

mardi 11 décembre 2007

Coup de gueule du soir

Je pense qu'aujourd'hui, à cause de mon travail, la foret équatoriale a du perdre, au bas mot, 10m2 d'arbres. Alors, comme j'ai des scrupules à faire autant de photocopies (qui finiront à la poubelle pour la plupart n'en doutons pas), je propose systématiquement des recto-verso.

Et bah y'en a qui refusent, parce que ça fait moche...

Je trouve ça nul.

Si vous avez des idées pour les convaincre ou les leur imposer, je suis preneuse de suggestions...

lundi 10 décembre 2007

Petites Bêtes...

Aujourd'hui, c'était notre journée spécial "Brigitte Bardot enlève ta barbe on t'a reconnue!"

Dans les faits, ça veut dire que les amis des animaux étaient de sortie... avec les animaux. Du coup, qui c'est qui s'est récupéré dans son bureau un épervier à l'aile brisée et un goéland à moitié sonné?

Hum?

C'est bibi!

Bah oui, parce que y'a pas que les objets trouvés qui arrivent chez moi, y'a aussi les animaux égarés. Donc, quand quelqu'un trouve un oiseau, il est prié de le rapporter à la mairie, des fois que dame nature le réclamerait auprès du service des objets trouvés. Quant au devenir des oiseaux (pour les purs, les durs, les amoureux de la nature) sachez que chacun a eu droit à son petit carton emballage spécial Noël ruban et compagnie, et a fini dans le four micro-onde de la salle de repos du personnel, direction L'île Grande, par transporter spécialisé sivouplé, où ils vont être réparés, soignés, voir opérés et remis en liberté.

Jusqu'ici, rien de particulier. Que du très banal somme toute.

Sauf qu'à 11h, j'ai eu un coup de fil pour me signaler que la tempête avait déposé une baleine dans le jardin d'un administré.

Woui, UNE BALEINE!

"Sauvez Willy", le retour du come back, là, chez moi, au bout du fil!

Et même que moi, toute contente de ce scoop, j'ai transmis dardar l'appel au garde des espaces du conservatoire du littoral.

Sauf que en fait, je vis avec un surfeur qui a beaucoup d'humour.

Si.

Et le sens de la plaisanterie.

Résultat, l'intégralité des employés de la commune m'a charriée toute la matinée, en particulier le garde du conservatoire. Jusqu'à ce que quelqu'un me dise en catimini que ce même garde, a qui on a pas envie de marcher sur les pieds, avait passé plusieurs jours à faire sécher sur son radiateur une chauve souris qu'il avait ensuite nourrie au biberon.

Depuis qu'il sait que je sais, c'est à dire depuis 16h37, Batman n'a plus émis une seule remarque sur ma naïveté en matière de baleines fugueuse...

jeudi 6 décembre 2007

Trop contente

Ce soir est un grand jour.
J'ai vendu ma voiture.
Et je suis trop contente.

mercredi 5 décembre 2007

Aux objets trouvés

Bon, encore une prothèse, mais cette fois, c'étaient des lunettes de vue. Et puis des clefs aujourd'hui. Bref, rien que du très banal quoi.

N'empêche, les gens, quand on les contacte pour leur dire qu'on a retrouvé un objet leur appartenant, bah y'en a qui trouvent le moyen de gueuler quand même.

Par exemple hier. Le policier municipal, à qui la gendarmerie a refilé un portefeuille retrouvé sur lavoixpublique (c'est comme ça qu'il faut dire, ça fait mieux que dans le caniveau), se fend d'un petit courrier au propriétaire dudit portefeuille pour l'informer qu'on a retrouver son bien.

Avec rien dedans forcément, juste un pauv'papelard avec son adresse.

Le propriétaire en question, un joli Djeun's, la vingtaine bien tassée, avec des dreads, des fringues kana, et un beau brin de fille au bras, se présente à l'accueil. Ils sont charmants et m'expliquent qu'ils n'espéraient plus retrouver le portefeuille parce que ça fait 3 mois qu'il est perdu.

Bin tiens. Dans ma tête, je compte en arrière. Et 3 mois, ça fait le festival de musique de cet été ça. Je me dis voilà un p'tit gars qu'a bien fait la fête et qu'a perdu son larfeuil dans la foulée. Bah oui, ambiance camping, Kro, zic de beatnik et compagnie.

No soucy lucie, je l'aiguille vers le bureau ad hoc, il récupère son trésor et il se barre, avec toute la nonchalance du Djeun's coulos.

Sauf que, dans l'après-midi, y'a papa qui téléphone à la mairie. Et papa, il est pas content du tout, ah ça non, parce que ça fait six mois que tout est perdu et que c'est lui qu'a casqué pour refaire tous les papelards de son fiston. Bah oui. Alors il exige veut des explications, le contribuable.

Hum.

Pour précision, le jeunot a quand même 25 ans, hein. Alors je sais pas vous, mais moi, si j'avais des dreads, un baggie et une copine canon avec qui je viens récupérer mon larfeuil, j'aurai un peu la honte que mon papa appelle en mairie, non?

En tout cas, mauvaise que je suis, j'ai transmis l'appel au policier municipal à qui on la fait pas. Et bah il parait que le monsieur, qu'a été odieux avec la standardiste, il a été charmant avec le policier, que même il a dit qu'il fallait l'excuser auprès de la demoiselle du téléphone de s'être emporté.

Je crois que je vais mettre ma voix de fipette au placard et opter pour une voix de fliquette...

mardi 4 décembre 2007

Le service technique et plus si affinités...

Chaque jour, j'en découvre un peu plus sur le genre humain le fonctionnement de ma mairie. En fait, je dois avouer que j'ai un peu honte d'avoir été si longtemps ignorante des rouages de l'administration qui nous administre (c'est redondant mais c'est mon blog, alors j'écris ce que je veux, nan mais!).

Je veille donc à m'améliorer chaque jour, à apprendre des trucs nouveaux et à découvrir de nouvelles personnes. Bon, en gros je lutte comme je peux contre l'ennui, quoi.

Des fois, c'est très agréable.

ça peut même être très drôle.

Par contre, d'autres fois, c'est pas terrible.

Depuis le début de la semaine, j'ai eu à faire plusieurs fois aux services techniques. Nan, (je vous vois venir), n'allez pas croire que je me la joue snob et supérieure toussa parce que je suis dans la partie administrative du site. Nan, je vous rappelle que je suis au standard, hein, c'est à dire au niveau le plus bas du plus bas de l'échelle sociale municipale...

Donc, je disais que depuis lundi, les services techniques s'offrent à moi. Dans tous les sens du terme. Pour commencer, le directeur du service, c'est déjà tout un poème. Hum. Pour vous le situer, vous prenez cet homme là, puis vous lui rajouter 10 ans, un blouson d'aviateur, une écharpe d'aviateur et une coiffure cheveux gominés dans le vent qui sèchent jamais, et vous avez le responsable du service.

Personnellement, il ne me fait aucun effet. C'est juste que je me sens un peu à poil quand il me zieute le matin. D'ailleurs, le premier matin, j'ai eu droit juste à un zieutage en biais. Le deuxième, zieutage en biais plus long, car remontant du bas vers le haut. Faut dire que je provoquais, j'étais en jupe. Troisième matin, découverte de mon visage muni d'oreilles. Du coup, j'ai eu droit à un "bonjour mademoiselle". Quatrième matin, serrage de poigne. Cinquième matin, et vaz-y que je te vole une bise à la volée.

Bon, je l'ai pas revu depuis, le Lawrence d'Arabie, mais je me dis que j'ai quand même encore 2 semaines à faire et je m'interroge sur l'évolution du salut matinal.

M'enfin, tout ça pour dire que cet échantillon est représentatif du haut du panier.

Et ce début de semaine, j'ai eu droit au fond.

Alors, ça veut dire quoi? ça veux dire que quand j'appelle les services techniques pour qu'ils viennent récupérer le cadavre d'un chat empoisonné dans un jardin, c'est Christian (prononcer 'ristian) qui répond : " Reuh, mais, c'est pas nous ça."

Moi : " Ah, mais si c'est vous, parce que c'est vu avec Sir Lawrence d'arabie votre Directeur, donc Mr Machin vous attend à 11h chez lui pour s'occuper du chat".

Ristian : "Ah, alors si c'est le Directeur qui nous envoie, c'est peut-être plutôt d'une petite chatte qu'il faut s'occuper."

Si.

C'est vrai.

Et non, je n'ai pas raccroché. Je suis pro moi.


lundi 3 décembre 2007

Pressions

Ici, ça sent la surchauffe! Et pourtant, on est QUE le 3 décembre... Bah vu l'ambiance, va falloir être à la hauteur!