lundi 21 juin 2010

Le jour où je me suis sentie comme Alice

Et pouf, je suis passée de l'autre côté du miroir.

Pourtant, je le savais. C'était pas à l'improviste. C'était prévu et même que je m'étais mis du mascara pour la rencontre, c'est dire...

Mais, c'était pas assez, du mascara, pour me cacher derrière, quand je les ai vues, dans le square, en train de m'atteindre *.

Deux filles sur un banc.

Dans mes petits souliers que j'étais, de les rencontrer.

ET puis.

Voilà.

ET puis, je cherche mes mots. Et puis ils s'enchainent. Et on discute. On prend le Navibus. Et on se retrouve en terrasse. Et mes filles et le surfeur arrivent. Et tout devient réel. ET c'est bouleversant pour moi, même si je sais que ça ne se voit pas bien, lente que je suis à exprimer les choses.

Et c'est déjà fini.

Il faut repartir. Nourrir, laver et coucher le hanneton et sa coccinelle de soeur. Et laisser mes deux visiteuses à la liesse nantaise.

Longtemps je me souviendrais de cette rencontre. Du scintillement de névrosia au soleil ligérien, du bleu clair des yeux de bellzouzou derrière ses lunettes papillon et de la voix de David Wiz.





*(le I s'est glissé tout seul entre le e et le n...)

dimanche 20 juin 2010

Rupture

Il y a une fin à tout.

Voilà. C'est donc fini entre lui et moi.

3 mois. Voilà la durée de notre histoire. ET quelle histoire. Chaque jour, nos vies ont été rythmées par la même cadence. Deux fois par jour, des fois trois, nous nous retrouvions d'un l'intimité du vestiaire. Je fermais à clef. Il sortait de l'ombre. Je me mettais à l'aise et c'était parti pour 1/2 heure.

Chaque soir, nous quittions ensemble le travail, lui pendu à mon bras, moi encombrée de ce lourd secret. Enfin, pas secret pour toutes. Il m'arrivait, sur le chemin du retour, de croiser des regards complices. Des regards de celles qui savent. Celles qui l'ont connu. Celles dont il a partagé la vie.

Notre histoire se délite. J'ai de moins en moins besoin de lui. Et sa compagnie me pèse. Je crois que c'est fini entre nous. Je vais lui rendre sa liberté. Le laisser voguer vers une autre.

Oh non, je ne suis pas jalouse. Je sais le poids de cette liaison. Je sais son encombrement. Mais quand même, nous deux, ce fut la fusion dès le départ. Peut-être recroisera-t-il mon chemin un jour. Ou peut-être jamais.

Alors adieu l'ami.

lundi 14 juin 2010

Il était temps!

Comme nous, les hommes peuvent enfin se faire poser un dispositif contraceptif interne.

Voilà comment ça se passe.

Après avoir installé le patient (sur une table, les pieds dans les étriers, ça vous rappelle quelque chose mesdames...) et rassuré ce dernier, le praticien commence l'installation du dispositif. Pour ce faire, il nettoie l'extrémité du p*é*n*i*s masculin avec de la bétadine. Ensuite, il ajuste la position des t*e*s*t*i*c*u*l*e*s en tirant doucement sur le p*é*n*i*s afin de permettre au petit tube qu'il va glisser dans l'urètre d'être bien positionné. Ce passage est un peu douloureux et peut provoquer des spasmes musculaires qui font mal et irradient un peu. Donc, le praticien glisse lentement ce tube dans l'urètre et demande au patient de tousser.

Une fois ce tube installé, il y glisse une tige servant à mesurer l'espace dont il dispose pour placer le dispositif contraceptif. Celui-ci à la forme d'un T qui se déplie à l'intérieur une fois posé.

Lorsque le praticien touche le fond de l'espace qu'il veut estimer, à nouveau, ça fait un peu mal.

Ensuite, il remplace cette réglette par le dispositif qui glisse dans le tube et finit par se déployer. La position s'ajuste plus moins naturellement (il s'agit tout de même d'un corps étranger...), ce qui provoque saignement et douleurs.

Voilà. c'est fini. C'est pas grand chose tout compte fait. Ensuite, le patient se rhabille. Il doit venir un mois après contrôler que la pose s'est bien passée.


Allons.


Vous y avez cru?


Vous pensez vraiment que les hommes survivraient à la pose d'un stérilet?


Ct'e blague...

mercredi 9 juin 2010

40 ans du surfeur

et toujours aussi en forme.

C'est écœurant...




Je devrais en profiter d'avantage tiens!

Allez, bon anniveraire mi amor!

lundi 7 juin 2010

Grandir...

...en arrêtant petit à petit de ne manger que du lait maternel...


jeudi 3 juin 2010

Pixies, concert de vieux... ou pas!

Bon, autant vous dire que je l'attendais, cette soirée !

Faut dire qu'après des années à traîner mes fesses aux concerts, j'avais franchement ralenti, depuis mon installation en Bretagne.

Mais avec notre retour sur Nantes, j'avais bien envie de profiter à nouveau des salles nantaises.

M'enfin, pas vraiment comme avant quand même...

C'est vrai, faut bien l'avouer, maintenant, dès que les portes s'ouvrent, on file daredare vers les places assises (quand il y en a) et on chausse nos bouchons d'oreille dès les premiers riffs de guitare. Bah oui, ça use un peu les cils auditifs (et les lombaires) 20 ans de concert...

Bref.

Donc, je m'étais dit que pour un retour, un concert des pixies, c'était pas mal (vue qu'en plus j'avais raté celui de 1991...).

Alors en arrivant au zénith, c'était d'abord assez drôle de voir sur le parking toute une bande de jeunes de 45 ans picoler de la kro à l'arrière du monospace familiale. Et puis, drôle aussi de reconnaître l'uniforme de base : les vans (ou converses pour les plus sages), le jean, et le T-shirt de groupe bien usé, le cheveu - au choix - gris ou décédé, et enfin la lunette de créateur à 700 euros la monture...

Hehehe... Et ça ventripote sévère sous le T-shirt de Pavement, des Smashing Pumpkins ou encore des Sonic Youth ... C'est un peu le test de la robe de mariée : rentrera, rentrera pas ...

Quant aux filles (que dis-je les femmes - bah oui, quand à l'entrée on te sert du "bonne soirée madame, les gradins c'est par ici" faut te faire une raison, même avec tes campers, ton jean et ta blouse, t'es plus une perdrix de l'année...), bah on voit assez clairement le poids (et le nombre...) d' enfants, hein...

Mais c'est pas grave. J'étais trop contente quand même. Et pour en profiter à mort, on a pris des places debout.

Hum.

Au bout de trois chansons, évacuation vers les gradins... Bah oui, faut savoir qu'il y a deux types de fans : celui qui entre en transe, qui jumpe, qui sue, qui braille les paroles et qui, tout d'un coup, retrouve ses 20 ans, et puis l'autre, le collectionneur, qui, comme il a vraiment le sentiment de vivre un moment d'anthologie, il faut qu'il filme tout de A à Z et on est prié de se taire quand on est à côté. Nous, hasard, on était du côté du brailleur. Donc, après avoir perdu 2 kilos et un pull, migration vers les gradins.

Sauf pour le dernier rappel. Là, on s'est dit que, vue qu'ils allaient probablement faire Where is my mind, ça valait le coup de se refaire la fosse. Pas de bol, on est tombé du côté collector.

M'enfin. C'était super quand même, cette jeunesse retrouvée.

La prochaine fois, je vous parlerai du concert en lui même. Quant à moi, je sais pas bien quelle fan je suis :
Private Edit de 23h06 : j'avais oublié de dire qu'on a eu une petite pensée pour Agnès...