Un jour ou l'autre, on y est tous confrontés. Alors, autant vous donner quelques pistes, afin que vous soyez en mesure de l'affronter :
Le chefaillon est :
- maitre du temps (toujours là en avance, il finit toujours après les autres, question de principe),
- un collabo fini (espionne ses collègues, piste ses subalternes et raconte tout au chef dans le bureau duquel il est fourré en permanence pour dénoncer ses collègues ou, à minima, les mettre en défaut),
- vole le travail de ses collègue et s'en attribue le mérite,
- un spécialiste de la rétention d'information, histoire de briller avant tout le monde aux réunions de service, mais aussi un animateur surdoué de radio moquette dont il est la principale source,
- susceptible et ne supporte aucune critique, alors que lui ne profère ni compliment, ni encouragement d'aucune sorte,
- un donneur d'ordre : il ignore la forme interrogative, ne connait pas le vocabulaire de base du savoir-vivre (merci et s'il te plait, par exemple...) mais maitrise à la perfection l'impératif,
- le roi de la messe basse, du conciliabule à la machine à café, de la réunion d'ascenseur.
Un bonheur quoi.
J'ai vu récemment un documentaire.
Et je me demande quelle serait l'attitude du chefaillon en de telles circonstances...
Le chefaillon est :
- maitre du temps (toujours là en avance, il finit toujours après les autres, question de principe),
- un collabo fini (espionne ses collègues, piste ses subalternes et raconte tout au chef dans le bureau duquel il est fourré en permanence pour dénoncer ses collègues ou, à minima, les mettre en défaut),
- vole le travail de ses collègue et s'en attribue le mérite,
- un spécialiste de la rétention d'information, histoire de briller avant tout le monde aux réunions de service, mais aussi un animateur surdoué de radio moquette dont il est la principale source,
- susceptible et ne supporte aucune critique, alors que lui ne profère ni compliment, ni encouragement d'aucune sorte,
- un donneur d'ordre : il ignore la forme interrogative, ne connait pas le vocabulaire de base du savoir-vivre (merci et s'il te plait, par exemple...) mais maitrise à la perfection l'impératif,
- le roi de la messe basse, du conciliabule à la machine à café, de la réunion d'ascenseur.
Un bonheur quoi.
J'ai vu récemment un documentaire.
Et je me demande quelle serait l'attitude du chefaillon en de telles circonstances...
3 commentaires:
Voilà un sujet bien intéressant.
Figure-toi qu'en entrant dans l'administration j'ai tout de suite été surprise par cette "soumission programmée" qu'on appelle hiérarchie.
Dans le privé la hiérarchie existait déjà, bien entendu, mais dans l'administration elle prend une autre dimension. Et c'est encore différent d'une administration à l'autre, ce qui était vrai pour l'Educ Nat, ne l'est pas partout.
Il m'a été dit à mon arrivée que je n'avais pas "l'esprit du fonctionnaire" et je ne l'ai pas mal pris du tout.
Je suis totalement ébahie par la passivité et l'acceptation de certaines de mes collègues qui n'auraient même pas l'idée de se rebeller lorsqu'il y a injustice manifeste ou lorsqu'on leur demande des choses qui n'entrent dans leur descriptif de poste. Je pensais auparavant que le fait d'avoir la garantie de l'emploi permettait aux fonctionnaires de mieux défendre leurs droits, mais je constate au contraire que les auteurs de troubles ou de comportements inadmissibles étant très difficilement sanctionnables, beaucoup de choses inacceptables sont admises.
Le chefaillon est malheureusement un modèle très courant, plus encore dans le privé que dans le public, car dans le privé l'évolution professionnelle de ces cancrelats est plus rapide.
La question que je me pose, c'est de savoir dans quelle mesure l'expérience et les constatations de ce monsieur, seraient transposables à l'ensemble d'une société ? Je suis chaque jour un peu plus effarée de constater avec quelle passivité le peuple français accepte des lois et mesures qui lui font mal.
@ névrosia : c'est vrai que cette description du chefaillon mélange plusieurs personnes que j'ai eu l'occasion de côtoyer dans plusieurs emplois. ET ce qui est également vrai c'est que ce type de personnes ne peuvent pas vraiment évoluer vers de grands postes car je pense que cette attitude masque en réalité un gros manque de confiance en soi et de vraies lacunes, d'où le désir de tout contrôler...
Excellent. Tu as bien cerné la personnalité à gerber de ces minables.
Chose amusante, ils se chient souvent dans le froc quand on les menace de mort. Mais attention, le chefaillon est aussi très revanchard.
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