Vendredi il y a 15 jours, quand je suis allée chercher mon hanneton à l'école, la première chose qu'elle m'a dite c'est : "bah tu sais, après les vacances, quand l'école ça recommencera, et bien Denise elle sera là!"
Moi : " Parce qu'elle était absente?"
Mon hanneton : "Oui mais à la rentrée, elle sera là..."
Moi : " Mais tu sais, maintenant, tout va bien se passer. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de donner de fessée."
Ce matin, sur le chemin de l'école, mon hanneton : "Aujourd'hui, Denise revient."
Moi : "Je sais. T'es inquiète?"
Le hanneton : "Oui. J'ai peur."
Moi : " Il ne faut pas. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de donner de fessée. Et puis la directrice la surveille."
J'ai donc laissé un hanneton ravi de retourner à l'école mais aussi un peu inquiet...
Comme quoi, cette histoire de fessée était loin d'être anodine...
lundi 1 mars 2010
Comme quoi...
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3 commentaires:
Bien sûr que ce n'était pas anodin, et tu t'en es rendu compte à temps. C'est toujours difficile d'évaluer l'importance des évênements pour un enfant... donc vigilance accrue !
je surveille
La fessée, hélas, se porte plutôt bien chez nous. Dans les familles, parce que, effectivement, elle est absolument interdite aux professionnels. C'est pas mal de le rappeler et de le faire rappeler. Et de le dire aux enfants, qu'ils puissent se défendre verbalement au cas où.
Il me semble, et c'est un bonheur, que la nouvelle génération d'enfants n'a pas la langue dans sa poche.
J'ai appris, beaucoup trop tard, que certains des professionnels en charge de mes enfants (une assistante maternelle, une institutrice) avaient coutume de frapper.
Comme Moukmouk, je pense que si on veut apprendre à nos enfants l'usage de la violence et que c'est le plus fort qui a raison.... alors on il est logique de donner des fessées!
Sinon, NON.
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