jeudi 31 mai 2007

Le souffle de ma mère

Il y a des moments de douce et tiède torpeur,
quand le soleil est de plomb et que les chats cherchent l'ombre,
que seul le bruit du souffle ne puisse enfin troubler.

Comme j'aimais les entendre, il y a peu encore,
à l'heure de la sieste, le souffle de ma fille rythmer celui de ma mère,
avant et puis après, respirant lentement sur une même mesure.

Ce souffle si apaisant, se transforme doucement en une ultime lutte.

Qui viendra donc bercer, comme un long métronome, les songes de ma fille?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Elle a besoin de ta présence pour s'endormir ?
Je viens de donner un lit sans barreaux à mon fils de 20 mois, c'est dur : il se lève tout le temps, le coquin !

Anonyme a dit…

Ma tendre copine Cécile,

C'est à tour maintenant de bercer les songes de ta fille, de ta douce petite fille acidulée comme un bonbon qui te ressemble et qui elle-même bercera ceux de son enfant. C'est le terrible cycle de la vie.
Mon coeur est avec toi... vraiment.
J'attends impatiemment que tu m'appelles et qu'on boive un verre à la vie et à ce qu'il y a après quelquepart sans doute mais certainement dans le coeur et l'esprit de ceux qui restent.
Je pense à toi et te fais un gros bisou, amie libellule !

Daphnénuphar a dit…

Merci.