mercredi 30 avril 2014

Mon nouveau voisin

Vous vous souvenez d'eux. On les entendait plus trop. Et c'était bien.

Et puis l'été dernier, voilà ce qu'on a trouvé un matin, en revenant du boulot :


La moitié de la haie arrachée et une belle vue sur le jardin des voisins. Le choc.

Nez à nez avec l'auteur des faits, nous avons découvert à cette occasion que la maison avait été vendue. Et dans la foulée la tête de notre nouveau voisin (enfin, celle de son père, l'Attila du thuya). Avec le recul, on s'est dit que c'était une façon bien étrange de se présenter à nous. Il aurait été tellement plus simple de venir nous prévenir pour partir sur de bonnes relations... mais le bon sens, ça s'invente pas.

Donc tout l'été, on a la sensation d'être au camping municipale, avec le barbecue du dimanche midi et la copine qui vient faire bronzette sur les transats un WE sur deux...

Bon. Il a fallu attendre septembre pour qu'il remplace la haie par un cache-misère en plastique vert pour le moins transparent.

Mais depuis février, c'est les grands travaux. Et si le bon sens ne s'invente pas, le nouveau voisin a tiré des leçons de cette première rencontre : il est venu nous annoncé la construction d'une extension et son désir d'installer des claustras en bois. On lui a dit belle idée.

On a donc subi les travaux de mars à maintenant (Rire et chanson à fond les manettes de 8 à 19h...). A la manoeuvre, c'est Atilla qui surveille les opérations et qui assure les finitions. Mais de palissade en bois que nenni. Donc on a pu suivre en direct live l'intégralité de la construction, de la pose du premier parpaing à la sculpture sur carreau de faïence réalisée par Atilla dans le jardin (l'extension, c'est le nouveau dada d'Attila). Trop classe.

Mais le bon sens, c'est toujours pas ça. La dernière en date c'est l'installation d'un cabanon en bois : pour  traiter à l'intérieur, pendant qu'Attila répand le produit avec un pulvérisateur sans aucune protection en toussant crachant comme un boeuf, sa femme clope à la porte du cabanon pour voir comment ça avance.

Des fois, on en arrive à avoir pitié de ce nouveau voisin, obligé de se coltiner des parents aidant mais très très présents.

Affaire à suivre.


6 commentaires:

mamanlit a dit…

Et vous faire une petite haie de votre côté ? En fait on a tous au moins un voisin pourri dans le lot....et si t'as pas de bol t'en a même deux.

myriam a dit…

Ben oui, des pare-vue de votre côté... bien insonorisés pour éviter rires, chansons et Attila. Vous êtes quand même vernis côté voisins, la maison d'en face serait pas un peu maudite ?

Daphnénuphar a dit…

@ mamanlit : la haie , c'est niet car notre jardin fait 45m2... donc pas de place. Bon, pour l'instant, l'entente est cordiale. C'est surtout qu'ils sont très présents...

@ myriam : disons qu'elle est très porche de la notre... ça facilite pas les relations. mais là, en plus, on a le son ET l'image!

nadibulle a dit…

Bah y'a pas mon message !!!!

Anne a dit…

Tu fais grimper une clématite, un bignonia, une glycine...et en attendant que cela pousse tu cache le vis à vis avec des brandes de bruyère bien épaisses...

Daphnénuphar a dit…

@ anne : j'ai réussi à bouturer des clématites armandii... mais elles sont encore toutes petites! et puis j'ai semé des belle de jour roses. Normalement, ça devrait aller mieux cet été! de toute façon, c'est décidé, je fais du naturisme dans mon jardin... si la vue d'une femme enceinte énorme et nue ne les pousse pas à installer des claustras, je comprends pas!!!