Depuis aussi loin que remontent mes souvenirs, je me suis toujours sentie en retard sur les autres. Comme si j'étais restée petite plus longtemps. Aujourd'hui, je sais que cet état prolongé dans l'enfance, loin des choses sinistres de la vie des grands, c'était une sacrée chance. Je sais aussi à qui je dois d'avoir été préservée, d'avoir pu rester un instant encore au pays de l'innocence. Mais je me suis toujours demandée quand est ce que ça m'arriverait, enfin à moi, tous ces trucs qui arrivaient aux autres.
Ainsi, à 5 ans, je me disais que jamais je ne saurais lire.
À 10 ans, je me morfondais de ne pas avoir une vraie meilleure amie, rien que pour moi.
À 12 ans, je commençais à me demander quand est ce qu'un garçon allait se décider à m'embrasser.
À 15 ans, j'aurais adoré sortir avec un garçon.
À 16 ans, jamais je n'aurais imaginé qu'un jour je pourrais sortir le soir.
À 17 ans, le bac me paraissait être un sésame inaccessible.
À 18 ans, je me disais que j'allais finir vieille fille, aigrie, sans jamais avoir fait l'amour...
À 19 ans, j'enviais mes copines qui avait un un petit ami sérieux.
À 20 ans, jamais je n'aurais imaginer partir en vacances à deux.
À 22 ans, je me voyais chez mes parents jusqu'à la fin de ma vie.
À 24 ans, je me désespérais de trouver un jour un vrai travail.
À 26 ans, reine du bus, avoir une voiture à moi me paraissait un rêve inaccessible.
À 28 ans, qu'aurais-je fait pour un "chez nous"?
À 30 ans, je me demandais si un jour je serais mère.
Et aujourd'hui, alors? Je me dis que je ne suis pas propriétaire, que je n'ai qu'un enfant et que je suis au chômage. Mais, par expérience, je sais que cette situation évoluera.
Patience, patience...
Ainsi, à 5 ans, je me disais que jamais je ne saurais lire.
À 10 ans, je me morfondais de ne pas avoir une vraie meilleure amie, rien que pour moi.
À 12 ans, je commençais à me demander quand est ce qu'un garçon allait se décider à m'embrasser.
À 15 ans, j'aurais adoré sortir avec un garçon.
À 16 ans, jamais je n'aurais imaginé qu'un jour je pourrais sortir le soir.
À 17 ans, le bac me paraissait être un sésame inaccessible.
À 18 ans, je me disais que j'allais finir vieille fille, aigrie, sans jamais avoir fait l'amour...
À 19 ans, j'enviais mes copines qui avait un un petit ami sérieux.
À 20 ans, jamais je n'aurais imaginer partir en vacances à deux.
À 22 ans, je me voyais chez mes parents jusqu'à la fin de ma vie.
À 24 ans, je me désespérais de trouver un jour un vrai travail.
À 26 ans, reine du bus, avoir une voiture à moi me paraissait un rêve inaccessible.
À 28 ans, qu'aurais-je fait pour un "chez nous"?
À 30 ans, je me demandais si un jour je serais mère.
Et aujourd'hui, alors? Je me dis que je ne suis pas propriétaire, que je n'ai qu'un enfant et que je suis au chômage. Mais, par expérience, je sais que cette situation évoluera.
16 commentaires:
Dis-donc, ton moral en berne... Hé , gaie luronne, t'as aussi : un super zamoureux, un couillon de chat, un super coin de vie (même si t'es pas proprio ; t'as du temps (Quand tu auras du taf, tu penseras avec nostalgie aux grasses matinées). Et pis, aussi, t'es plus jeune que moi... bouhou hou....
@ mériem : bah ça va mieux qu'hier quand même...
ben moi je trouve que c'est bien d'avoir toujours quelque chose à "désirer", des buts... si on avait tut, si on avait tout vécu, ben on se ferait ch*er, hein ;-)
On a toujours du mal à se projeter dans le futur.
Quand je te lis je me dis que j'aurais pu écrire la même chose. Le truc impossible à passer pour moi c'était le cap de l'an 2000, et pourtant... c'est bel et bien passé !
J'aime bien ta façon de te donner des objectifs en tous les cas ;-) et vu que tu sembles aimer les petits retours dans le passé, je te réserve un petit cadeau sur mon blog, un peu plus tard dans la soirée ;-)
Pas mal le commentaire de mériem... (pauvre petit Sapic qui a déjà eu bien du mal à accepté l'arrivée du hanneton). C'est sympa tout ces commentaires de personnes que l'on ne connait pas. On s'habitue à venir faire un petit tour régulièrement. Comme une série TV dont on veut connaitre le prochain épisode avec impatience...
Pleure pleure jolie fleur
Assèche-toi de ce chagrin qui te noie
Tu n'es pas née pour être roseau
Draine tes colères et ne garde que le bon
@ eddie : il y a un livre qui parle de ça. c'est "les choses" de Perrec.
@ ma'cha : j'aime bien me plonger dans mes souvenirs. Tout y est douceur, enfance, bonnes odeurs... Mais, toutes les choses dont je parle me sont arrivées par la suite, et assez peu de temps après. Et je les ai toutes attendues, désirées et vécues...
@ g de la capitale : biensûr, je suis heureuse de ce que j'ai. Ce que je voulais dire, c'est que tout arrive. Il faut juste attendre le bon moment... Et savoir patienter...
@ névrosia : tu peux pas savoir comme je me suis sentie légère après avoir laché ce post. C'est comme si ça faisait une semaine que je trainais qqchose de lourd, sans que ça sorte. Pas une larme. Et là, un déluge. Et des mots.
Et je rebondis!
:-) Super ! Avance jolie fleur...
bon alors pour ma part, tu rajoutes deux ans au moins a toutes tes dates, pis imagines tu pourrais vivre chez les rois du monde !!!
qd tu penses que moi je voulais me marier , acheter une maison et plus jamais y bouger
je me suis marier et je n'ai pas de maison , et le pire c'est qu'on bouge mais on bouge , mais bouge, mais qd s'arreterons nous ??!!!
pis t'as fais un seul hanneton mais kil est bo cet hanneton !!!!!!!!
Courage Daph'... T'as bien raison de te laisser sortir tout ça (et aussi joliment dit)... Je t'embrasse bien fort (t'as aussi des amies qui pensent à toi).
ouais, c déjà pas si mal ! y en a ki sont plus mal barrés ... des petites soeurs sérieusement en retard si je puis dire ! et puis heureusement il y a de bonnes choses ki nous arrivent aussi des fois :)
Je connais bien le problème : une forte tendance à idéaliser un passé somme toute commun, même si plein de jolies choses (rhâa, l'amoureux de mes 15 ans, mes années étudiantes...), où à me projeter dans un futur proche et forcément mieux (33 ans, un chouette chéri , 2 mômes, un job que j'ai choisi, une maison à nous, et me voilà à me morfondre sur ce petit 3e qui m'a lâché en cours de route par deux fois déjà...). Allez, exercice pour toi et moi : profiter de l'instant présent - profiter de l'instant présent - profiter...
@ saperli : c'est vrai qu'il en faut de la patience quand on grandit pas assez vite ;-)
@ cahuette : En fait, ma vie est assez conforme à ce que je pensais qu'elle serait...
@ g de la capitale : merci madame!
@ loukoumag : quoi comme bonne chose? dis? il y a un truc que je sais pas? hein?
@ myriam : c'est quand que tu fais un blog, toi?
Heu, pourquôôôâââ (cf un génial mini-album pour petits de Voutch) ? Mes com's sont trop longs ?!
avec une petite grenouille qui dit pourquuuuôôôôa à sa maman? on a ça aussi chez nous!!!
je voulais dire que j'aimerais bien en savoir plus quoi! et pis y sont marrants tes com'!
Merci ! Oui, c'est bien ce bouquin-là. Pour le blog... dès que je sais me servir d'un ordinateur !
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