Mamie bonnie

Ah, ma grand-mère, c'est quelque chose...

Et là, elle a fait fort !

C'était juste après la naissance, au CHU, et au téléphone (pour cause de grippe A) :

Mamie Bonnie, après s'être assurée que la mère et l'enfant allaient bien :" Bon, il va falloir que tu lui choisisses un deuxième prénom à cette petite, hein, parce que tu peux pas lui imposer ça quand même (le "ça" étant le prénom Maé...). Il faut qu'elle puisse changer quand elle sera grande. Ou au moins choisir autre chose!"

Yes.

Moi : " Oui, enfin, on verra avec le papa, si on met un deuxième prénom. Pour l'instant c'est pas prévu, hein..."

Quand j'y pense, je me félicite que l'accouchement se soit si bien déroulé et que, par conséquent, je fus en grande forme physique et psychologique pour répondre...

Le lendemain (Bonnie est tenace), deuxième coup de fil, plus insistant :" Bon, j'ai réfléchi, t'as qu'à l'appeler Maéva. ça ressemble, c'est joli et c'est un prénom!"

Re-yes...

Ce à quoi, j'ai répondu : "Trop tard! L'amoureux a fait la déclaration ce matin! Et elle n'a qu'un prénom, que nous avons choisi son père et moi, et c'est comme ça! Elle s'appelle Maé!"

Mamie Bonnie, un peu énervée : " Ah mais tu fais ce que tu veux, c'est ton enfant, mais bon, quand même! Enfin, allez, bonne nuit!"

Je l'adore. Elle m'a élevée. Mais, elle exagère un peu là, nan? Quand je pense qu'il y a encore une cinquantaine d'année, si le papa était absent, un membre de la famille pouvait déclarer l'enfant à sa place!!! Des mamans déçues, il y a dû en avoir!

Le hanneton se la pète une peu

Au petit dèj', ça peut donner ça :

Son père : "Tu veux du pain et du beurre?"
Le hanneton : "Bah ouais!"
Son père qui s'étrangle avec sa tartine mais qui arrive quand même à dire sans trop postillonner : " Dis donc, qu'est ce que c'est que cette façon de parler? On dit pas ouais, on dit oui!"
Le hanneton : "Et on parle pas la bouche pleine."
Son père qui avale prestement son morceau de pain beurre : "Bah oui, mais tu veux vraiment savoir pourquoi je n'ai pas pris le temps d'avaler ma bouchée?"
Le hanneton : "non".

Et qui c'est qui pouffe derrière le grille pain, c'est moi...

Et voici venir Maé...

On m'avait dit (mais bon, on raconte toujours tout un tas de trucs aux femmes enceintes), tu vas voir, les deuxièmes, ils arrivent beaucoup plus vite. Notez, c'était pas très dur, vu que le hanneton a mis un petit 26 heures à sortir...

Du coup, quand j'ai ressenti les premières contractions, dimanche après midi à 17 heures, je me suis dit que c'était pas la peine de se presser. D'ailleurs, entre deux contractions, je me suis mise à faire ma valise, une lessive, à ranger ce qui trainait... Bref, à faire les trucs que je me coltine depuis... toujours.

Le hanneton faisait la sieste et mon amoureux et mon père étaient à finir la maison dans laquelle nous devions (et oui, j'ai bien dit devions...) dormir le soir même. Sauf que je me suis rapidement rendue compte que, entre chaque contraction, je pouvais faire de moins en moins de trucs. Et que pendant chaque contraction, j'avais plutôt intérêt à m'allonger pour gérer la douleur.

A 18h, l'amoureux est rentré. Et nous avons décidé de ne pas dormir dans la nouvelle maison, parce que je me doutais bien que ce bébé allait arriver dans la nuit (donc, pas la peine de faire déménager à nouveau le hanneton en pleine nuit...).

L'amoureux s'est dit qu'il allait se faire une petite sieste, en prévision des 26 heures à venir, et moi je me suis enfilé des pâtes au beurre, histoire d'avoir un peu d'énergie.

L'amoureux s'est levé à 19h, comme une fleur, puis a décidé de prendre une douche, histoire d'être le plusse beau papa du monde.

Alors que moi, j'avais passé son heure de sieste allongée à gérer des contraction de 3 minutes arrivant toutes les 3 minutes.

J'aurai pu le réveiller avant. Mais comme je suis bête et disciplinée et qu'au CHU on m'avait dit "c'est pas la peine de venir avant d'avoir eu 2 heures de contractions régulières et douloureuses", bah j'ai pris ma douleur en patience.

Mais quand même à 19h15, c'est devenu vraiment urgent. Je n'avais plus de moment de répis entre les contractions et ça poussait un peu...

L'amoureux s'est dit qu'on allait quand même passer chercher des chaussures propres pour lui dans la nouvelle maison. Et là, j'ai dit non. Et là, on est parti.

Et là, mon amoureux a décidé de changer l'itinéraire. Si. Coup de bol, il n'y avait pas de circulation. Et là, mon amoureux s'est dit qu'il valait mieux jouer la prudence, et rouler à 50km/h voire à 40.

Arque-boutée sur le siège avant, j'ai quand même réussi à lui dire : tu devrais rouler un peu plus vite, c'est pas grave si tu dépasses un peu...

On est arrivés aux urgences à 19h30. Je pouvais pas descendre de la voiture. L'équipe est arrivée avec un fauteuil. Ils m'ont montée au bloc, ils m'ont déshabillée tous en même temps, ils m'ont dit "comment vous voulez accoucher?". J'ai dit " quoi? mais je veux la péridurale!". Ils m'ont dit, "vous êtes à 9, elle arrive, la tête bombe. Sur le côté ça va? monsieur ne descendez pas faire le papiers vous allez rater l'accouchement, madame poussez quand vous voulez!". J'ai senti la poche des eaux éclater, les contractions s'arrêter, le bébé passer et Maé est née.

Et c'était extraordinaire.

J'aurai jamais osé tenter un accouchement comme ça. La trouille de trop souffrir. Et je me souviens bien de mes cris. Mais 2 heures après j'étais débout, mon bébé était tout joufflu tout rose au sein, et moi en pleine forme!

Incroyable.

Voici donc venir Maé.

C'est long, c'est long, c'est long...

Eh, eh, eh, vous venez aux nouvelles, hein, vous vous dites que, au choix, vous allez avoir droit à une photo de la petite nouvelle ou, à minima, à une photo de la maison.

Bah rien!

Queud!

Pasque la maison, elle est pas finite, que l'amoureux y veut peaufiner tous les derniers détails avant qu'on s'installe (donc, l'appareil photo et tout le tintouin, c'est dans les cartons...).

Sauf que le dernier gros détail, bah il va finir par arriver sur la table de la cuisine chez pôpa, moi je vous le dis, hein! Pasque c'est lui qui nous héberge, en attendant...

Et voui, c'est le suspens du moment, qui dure, qui dure, qui duuuuuuuuuuuure...

On lui a dit le 14 décembre à cette petite... Alors elle attend. Et tant mieux dans un sens, vu qu'on est toujours pas dans la maison me direz-vous...

N'empêche, c'est long...

Et donc, pas de photos. Pas encore.

Encore là...

Bon, je suis entre deux maisons, voire trois, puisque durant les travaux de notre toute belle toute nouvelle et surtout toute vieille maison, nous logeons chez pôpa...

Je suis encore deux et tout va bien pour l'instant. ça gigote nettement moins, vu qu'on commence à être bien serrées toutes les deux dans mon pantalon, mais bon, on s'organise. Enfin surtout moi qui respire beaucoup moins bien, c'est sur...

Quant au hanneton, elle a fait sa nouvelle rentrée dans sa nouvelle école et y'a même une petite fille qui s'appelle Dora ( et voui, pôvre petite...).

Si c'est pas le bonheur ça!

Voilà.

L'échance, c'est le 14 décembre. D'ici là, on serre tous ce qu'on peut serrer (des vis, des nouvelles menottes ou autre chose...)

4 ans

Propriétaire

Et voui, on s'est jeté dans le grand bain pour 25 ans!

Donc déménagement, travaux, emménagement et cie.

Le tout estimé a une durée de 1 mois.

Pour isoler, créer une salle de bain, refaire l'électricité, abattre une cloison, mettre un chauffe-eau, poncer les parquets, s'attaquer aux plafonds et aux murs puis poser un poêle à bois...

Si, si, 1 mois, c'est tout ce qu'on a, vu qu'au 14 décembre, faut qu'on soit installés...

Je vous dis pas la pression qu'il a, l'amoureux!

Du coup, je vais un peu moins bloguer...

Mais je vous raconterai...

7ème mois

2kg, 40 cm, et tout va bien.

Plus ça va, plus ça va!

Adieu débardeurs, pantacourts, tongs...

On a lutté jusqu'au dernier moment mais là, c'était plus possible!

Hier matin, après avoir lu un petit 15° sur le thermomètre de la cuisine, on a remis le chauffage...

Once again!

Allez, c'est la contagion!

Après Mériem, c'est au tour de Myriam!

De l'instinct maternel et de ce que l'on ne vous dit pas.

De ma première grossesse, je dirais qu'elle m'a échappée. Je me sentais tellement comme d'habitude, que je ne me rendais pas compte que j'étais enceinte. Du coup, je n'ai pas forcément été très prudente, ni très vigilante. Tout me paraissait tellement abstrait, tellement facile, qu'il m'était impossible de réaliser ce qu'il se passait.

J'y pense maintenant avec quelques regrets. Et cela explique sans doute pourquoi je suis beaucoup plus attentive pour la seconde grossesse. Je suis plus flippée mais aussi plus touchée par les mouvements du bébé. Je me sens beaucoup plus en phase avec mon état.

N'empêche la première fois, je ne comprenais pas trop toute l'attention dont je faisais l'objet. Je pense même avoir été gênée à certains moments.

Et puis ça me faisait me sentir en décalage, presque coupable.

Le hanneton a mis 26 heures à se décider pour sortir. Du coup, elle avait vraiment une drôle de tête, toute en cône, avec une grosse bosse sur le front toute violette et des cheveux tout noir dessus. On ne vous prévient jamais de ce genre de chose. On vous dit que les bébés qui naissent ne sont pas beaux. Mais jamais on ne vous avertit qu'ils peuvent être très déformés par le travail. Ce fut un vrai choc sur le moment, même si une heure après, il n'y avait plus rien.

De nos premiers moments de vie en commun, je ne garde pas un souvenir extatique. J'étais là. Elle était là. Je m'occupais d'elle. Nous étions en forme. Et c'est tout. Rien d'autre. Je ne ressentais rien. Ni grand élan d'amour, ni instinct maternel, ni joie, ni peine. Juste rien.

Ce juste rien a disparu le premier jour où elle m'a souri. A moi. Rien qu'à moi. Ce jour là, je me suis sentie devenir mère. Et différente pour toujours.

Mon corps, le bébé et moi

Bon, bien sur, je m'observe par le bout de la lorgnette. C'est normal. C'est mon état qui veut ça.

Alors ça donne :

"Ah c'est quoi, ses seins qui pèlent? C'est normal? J'avais pas eu ça la première fois..."

Ou alors : "Han, mon taux de sucre a augmenté de 0,0008! C'est super grave, faut que j'appelle en urgence la gygy!

Ou encore : " Ah, non, non, non, je n'ai pas pris plus de poids cette fois-ci. Mais oui je le sentirai. Je connais bien mon corps quand même!"

Voilà. ça m'occupe pas mal, vous pensez bien.

L'autre soir, je sentais comme une boule juste au dessous du diaphragme : " Dis moi, tu sens ce truc, là sur mon bide?"

Mon amoureux : "Où ça?"

"Là! C'est bizarre. On dirait une boule qui bouge. Tu crois que c'est normal?"

"Je sais pas. T'as ça depuis quand?"

"Bah, un ou deux mois".

" C'est pas l'instestin?"

"Je sais pas. Je vais demander à ma gygy demain".

Réponse (amusée) du gygy : " Depuis deux mois?"

Silence

"Hum, hum."

Silence et réflexion.

"Je ne vois qu'une chose à cet endroit, c'est le haut de votre utérus. Et ce que vous sentez, ce sont les fesses de votre bébé. Et elle a déjà la fesse ferme!"

Ridicule, je me suis sentie.

Je fais des émules!

La preuve, il y a Mériem qui s'y met !

Trop chouette!

De qui se moque-t-on?

Je vous le demande...

Cannibale

Mon hanneton d'amour me coinçant dans un coin :

" Grrrrrrrrr! Quand le bébé sortira, je le mangerai! C'est horrible, hein?"

My Taylor is rich but my accent is terrrribeul!!!

Ma maison est installée autour d'un terrain commun. Tous les voisins le traversent car tous les voisins sont également installés autour de ce terrain. C'est plutôt sympa parce qu'on s'entend bien. Y'a pas de chieurs quoi, pas de Monique...

Y'a Valdemar, pour qui le hanneton a le béguin, puis il y a Bernard. Bernard, c'est notre voisin juste en face. Vraiment très très proche. Donc, on peut dire que pour tout ce qui se passe chez lui, on est au premier rang...

Bernard a, depuis 1 an, une bonne amie, un peu pétasse il faut le dire (UV, mèches, vêtements moulants, langage de charretier, rire de hyène, bijoux clinquants et volume sonore assez élevé en cas de conversation téléphonique... mais très gentille quand même).

Bernard, il a aussi un bon ami. On sait pas trop, mais je pense qu'ils doivent s'arranger pour les jours. Ceci dit, tout ce petit monde est charmant.

Bernard, des fois, il regarde mon amoureux par en dessous. Mais bon. S'pas grave. N'empêche, souvent quand mon amoureux est dans les parages, Bernard il aime bien sortir pour discuter. Bin tien. Et des fois c'est cocasse.

Dimanche dernier, alors que j''étais affalée dans le canapé et mon amoureux dans le jardin commun, Bernard et sa copine s'apprêtaient à partir. Mais c'est plus fort que lui : Bernard s'arrête, copine à la main, pour tailler une bavette avec mon kite-surfeur d'amoureux :

Bernard : "Eh, salut!"

Amoureux : "Salut."

Bernard : "Bah là, je vais à St Brévin (plage de kite renommée) essayer une cochonne"

Amoureux, qui ose à peine regarder la copine en face : "Une quoi?"

Bernard : "Une cochonne"

Amoureux, qui n'y voit pas tellement plus clair dans les intentions de Bernard : "Ah."

Bernard : "Mais bon, vu le temps pluvieux, je vais juste la lever sur la plage".

Amoureux : "tu vas lever une cochonne sur la plage?"

Bernard : "Ouais, tu sais, depuis que j'y ai goûté, ça me démange..."

Amoureux, qui fait maintenant de gros efforts pour ne pas rigoler, mais a compris de quoi Bernard parle : "Bah bon essayage de caution alors."

La grippe A

Bon, je me doute bien que le sujet fatigue. Si.

Je pense même que certains s'en tapent le coquillart comme de leur première couche-culotte. Et ils ont bien raison.

D'ailleurs, j'en ferais bien de même.

Sauf que les premières personnes à qui le dilemme va se poser, c'est aux femmes enceintes. Comme moi quoi...

Alors, vaccin ou pas vaccin?

Avec adjuvants ou sans?

Pour l'instant, la stratégie adoptée est de ne pas trop traîner dans les lieux où il a plein de monde. Par exemple, les journées du patrimoine, bah je suis bien contente d'y avoir coupé cette année (rapport à mon arrêt de travail). Pis scopitone, de toute façon, j'aurais eu de mal à tenir debout toute la soirée. Pis la piscine, bah tant pis si j'y vais pas. S'pas grave. Par contre, l'école, ça va être dure de faire l'impasse...

Voilà pour le côté comportement en gros. ça plus le lavage des mains que ma peau, elle ressemble à une râpe à gruyère. C'est trop chouette. Déjà que j'avais les seins qui pèlent (merci la grossesse)... Au moins, je suis raccord de partout

Pour le côté automédication, c'est certain que je ne vais pas m'avaler de façon préventive des tablettes de tamiflu par lot de 50. Nan. ça serait pas raisonnable.

Du coup, je gobe de l'aussitotoscillo une fois par semaine, et j'ingère aussi mes 20 gouttes de L52 (plus dégueux tu meurs) chaque matin.

Pis y'a la propolis. Pis y'a aussi la badiane.

Pis y'a tout un chacun qui y va de son remède pour se préparer au pire.


Alors voilà. J'sais plus quoi faire.

Et vous, vous faites quoi (à part vous planquer la tête sous l'oreiller avec des touffes de persil dans les oreilles) pour y échapper?

Caca vole

Bon, bon, bon.

C'est vrai que j'ai pas le sommeil bien lourd en ce moment.

C'est vrai aussi que quand j'entends des bruits de grattage de plastique tôt le matin, y'a pas 36 solutions.

Seulement deux :

soit le chat gratte la poubelle parce qu'il veut manger les restes (ce qui fait que si je ne me lève pas, j'ai le droit à un étalage d'ordures dans la cuisine au petit déjeuner),

soit le chat nous fait l'honneur d'un petit cadeau empoisonné, qu'il cherche piteusement à recouvrir comme il peut avec la litière (ce qui fait que quand on se lève, on a la droit un une odeur épouvantable et de la litière partout).

Bref, dans tous les cas, je descends à la cuisine.

Et ce matin, ô joie, c'était un mix des deux : bah oui, quand un chat a la diarrhée, et qu'il cherche désespérément à couvrir son méfait, ça fait quoi d'après vous?

Hum? Pas d'idée?

Alors souvenez-vous de la scène dans trainspotting des draps déployés au petit déjeuner et compatissez!

Non, non ma fille, tu n'iras pas danser...

Elle est trop belle Chiara.

Et elle joue bien la mère névrosée, débordée et parfois toxique.

Elle éclipserait presque le sourire de Jean-Marc, qui vous cloue à votre siège, la langue pendante et le regard torve.

Ah, Jean-Marc...

T'as le sourire camoufleur.

Il ferait presque oublier que tu es chauve...

Rien à voir : je modifie mon blog, j'en ai marre de sa tête... Alors, ça peut varier dans la journée... Mais j'ai découvert qu'on pouvait changer le fond et ça me plait bien ( Donc, l'image de fond vient de chez : http://patterns.ava7.com/)...
Ah, et puis aussi des patterns très jolis (chez : http://www.del4yo.com/)découverts chez Angel...

Wi-Fi sa race

Peut-être l'ignorez-vous, mais si ça se trouve, votre box (surtout si elle a la couleur des mandarines) émet en Wi-Fi depuis le début sans que vous ne le sachiez.

ça vient de m'arriver et ça m'énerve.

Beaucoup.

Parce que le Wi-Fi, je le fuis (dans la mesure du possible hein, parce que je sais bien que ça ne se voit pas, ne se sent pas...).

Et bah voilà-ty pas que l'ennemi se répand chez moi, à 3 mètres de mon lit depuis 1 an!

Et je m'en suis aperçue assez bêtement : un ami a voulu, avec son PC portable, se connecter à Internet de chez nous.

Impossible nous avons répondu.

Tu parles Charles : dans mon salon, on capte 4 réseaux (dont 1 non sécurisé)!!!

C'est chouette hein.

Dont le mien. Le mien? Bah oui le mien. Sauf que j'ai jamais mis en route le Wi-Fi moi! Bah non. Mais avec la mandarine box, par défaut, le Wi-Fi est activé. Et comment on sait? On sait si la diode sous le symbole Wi-Fi de la box est allumée.


C'est sympa.

Pour supprimer la liaison Wi-Fi de la box, ne croyez pas qu'il faille juste appuyer sur un interrupteur quelconque à l'arrière de la box. Nan, nan, nan, il faut aller sur la page mandarine. Ouvrir son compte, aller dans ses préférences Internet. On peut aussi taper directement :

http://192.168.1.1/index.html

Ensuite, on vous demande un pitain de code. Que j'ai mis 4 plombes à savoir que le code, bah c'est pas moi qui l'ait crée. Que tout le monde il a le même qui est : admin
Et que le mot de passe c'est aussi : admin
Ensuite, sur le côté gauche, il faut cliquer sur "sécurité" , puis cliquer sur 802.11g et décocher "activer ou désactiver le réseau sans fil". Enfin, il faut soumettre (des fois que mandarine, il voudrait que tu restes en Wi-Fi sa race tout le temps...);

Perso, je trouve ça inadmissible que par défaut, cette option soit activée.

La preuve, j'arrive de chez des amis qui ont placé la box dans leur chambre où il y a un coin bureau et un coin bébé : ça fait 18 mois que leur bébé se tape du Wi-Fi dans la tête...

3ème trimestre mon amour

Des amandes,
De l'eau minérale avec un max de magnésium,
Du lait,
Des bananes,
Des pommes,
Des pastilles Sambucus de chez Boiron pour la gorge,
Argentum Nitricum 5CH en granules.

Voilà le programme.

Nan, c'est pas pour lutter contre la grippe.

C'est contre les aigreurs d'estomac, les remontées acides, les reflux gastriques...

Parce que j'en peux plus, là, d'avoir l'impression que mon estomac produit de l'acide chlorhydrique.

Et comme je ne veux pas avaler des trucs avec de l'alu ou de l'aspartam et cie, bah voilà mes petits remèdes. Et vous savez quoi, ça marche super.

Vive les trucs de grand-mère (et je garde l'artillerie lourde pour les jours où ça ne marchera plus...).

De l'art de séparer les copines

Déjà, l'année dernière, on était pas hyper fan de cette école.

Rapport à la maîtresse qui, à ma question du premier jour "ça s'est bien passé?", ainsi qu'à ma question du deuxième jour "aujourd'hui aussi?", m'avait répondu vertement :

"Bon, vous n'allez pas me demander ça tous les soirs quand même? S'il y a un souci, je vous le dirais. Si je ne vous dis rien, c'est que tout va bien."

Hum. Passons. Parce que ça c'était l'année dernière.

Et l'année s'est bien passée, vu que le hanneton ne s'est jamais plaint, et que la maîtresse non plus.

En plus, le hanneton avait deux super copines, à la vie à la mort, dans toutes les circonstances. C'est marrant d'ailleurs comme les amitiés peuvent être fortes (et tout aussi éphémères) à cet âge.

Et bah devinez quoi. Cette année, les MS sont réparties sur 3 classes. Et mon hanneton, il est tout seul. Pas facile d'aller à l'école avec entrain. Y'a plus que les récrés qui comptent.

Et vous savez ce que la maîtresse de l'année passée m'a dit dans le couloir ce matin? Hum?

"Le hanneton est très vexée de ne pas être avec les copines de l'année dernière".

Le tout en rigolant.

Bah moi, ça me fait pas trop rire de voir mon hanneton entrer dans sa classe à reculons...

Déchu, le prince

Nous avons un voisin, grand, brun, la petit cinquantaine, adorable, qui s'appelle Valdemar. Et Valdemar, c'est la coqueluche du hanneton : il ne peut pas faire un pas dans le jardin commun sans que le hanneton se précipite dehors et l'appelle.

Valdemar, il a la côte.

Même que dans la voiture, mon hanneton m'a dit : "Il est joli Valdemar. Il est plus joli que papa!"

Et toc.

Oedipe

Le Hanneton, dans les bras de son père, s'adressant à moi : "alors moi je suis la princesse, papa c'est le prince charmant et toi t'es la méchante reine".

Aspartame, je te hais!

Et comme je te hais, je te piste. Je lis les étiquettes de tout ce que je mange, comme ça, au moins, je suis certaine de ne pas t'absorber. Je te préfère le sucre et encore mieux le miel. Seulement voilà, tu es perfide. Tu te caches bien.

Et tu as déjà failli tromper ma vigilance, avec ta présence dans du spasfon*lyoc, le truc qu'on recommande aux femmes enceintes pour lutter contre les contractions... Heureusement, je t'ai débusqué au dernier moment. Et j'ai pris du spas*fon tout court.

Mais cette nuit, tu m'as eue.

Cette nuit, j'avais très mal à la tête. Et j'ai simplement pris un EFFERALGAN 1gr. Oui, un EFFERALGAN tout simple, du paracétamol quoi. C'est vrai que j'avais remarqué que le goût avait changé. Avant, l'EFFERALGAN c'était salé. Maintenant, l'EFFERALGAN a goût de pamplemousse. C'est pas effrayant le pamplemousse.

Donc, j'ai bu mon EFFERALGAN jusqu'à la dernier goutte. Et puis, je sais pas, c'est comme si j'avais senti que je venais d'absorber un truc pas net.

J'ai lu la notice. à 3h30 du mat'.

Et j'ai vu ton nom, là, Aspartame, en bas dans la liste des excipients.

Et je suis dégoutée.

La charrue avant les boeufs...

Hier matin, au moment de l'habillage, le hanneton me dit : "Maman, est ce que je peux essayer un truc à toi?"

Moi : "Tu veux dire un vêtement?"

Elle : "Oui".

Moi : "Bon, si tu veux. Et qu'est ce tu veux essayer?"

Elle : "Un soutien-gorge!"

3 an et demi.

ça promet...

La vérité...

"Tu viens la grosse?!?"

Hum.

Que répondre à ça?

Et même que faire?

Obtempérer? Se rebiffer? Snober l'interlocuteur? Lui en retourner une, histoire de voir?

Bah non.

Parce que l'auteur de ce forfait, c'est le hanneton!

Sale gosse.

J'avais oublié de vous dire...

Au fait, tant que j'y pense, c'est une fille!

A moitié vide et à moitié plein, le verre...

...ça dépend d'où on se place... de la pente... et des jours....

La preuve, la veille, on vous annonce un risque d'accouchement prématuré, un col court, un bébé bas, bref, la Bérézina quoi!

Puis le lendemain, l'échographe vous dit qu'en fait, ça va, que votre col est très beau madame, long comme il faut, que votre bébé, il est superbe, que votre liquide amniotique, il est suffisant et que votre placenta, il est rond comme une galette et tout bien centré comme il faut.

Bref, que ça va quoi. Maintenant, faut quand même y aller doucement, hein.

C'est trop chouette.

Et puis en plus, la cerise sur le gâteau, c'est le notaire qui nous appelle en nous disant que la maison qu'on veut acheter et bin on va enfin l'avoir.

Tout ça dans la même journée sivouplé.

C'est trop d'émotions.

M'en vais faire un petit dodo pour récupérer tiens...

Coupée dans mon élan

Comme je me suis sentie incapable, nulle, diminuée, quand mon médecin m'a annoncé : votre col est trop court, je vous arrête jusqu'à la fin de la grossesse.

Je suis sur que certaines auraient sauté au plafond : fin du boulot, des siestes, du temps pour soi...

Sauf que moi, je me suis sentie minable.

M'enfin. Me voilà donc clouée chez moi, en pleine forme, avec repos imposé.

Je me console en me disant que je vais faire plus de layettes, que je vais passer une nouvelle écho plus rapidement (et ça c'est chouette le échos), que je vais bloguer plus (quoique, je bogue sur l'outil de travail de mon amoureux, pas sûr qu'il me le laisse toute la journée entre les mains...)...

Mais bon.

Va falloir que je me fasse à l'idée...

Ze question

En ce moment, mon hanneton est sujette aux questions existentielles.

Par exemple la mort.

ça fait un moment que ça la travaille, mais là, elle a récemment pris conscience que la mort, c'était la fin de la vie. Et que ça pouvait bien lui arriver un jour...

à elle comme à moi.

Du coup, elle me pose beaucoup de questions auxquelles j'ai grand mal à répondre, vu que, à par une exception prêt, personne n'en est jamais revenu. Donc côté témoignages, on manque de matière...


En plus, depuis l'annonce de ma grossesse, elle cherche à comprendre comment se passe le déroulement de la vie ; quand est ce qu'on naît, jusqu'à quand on est un bébé, puis une grande fille, puis une maman, puis une mamie, et quand est ce qu'on meurt.

Et puis, pas plus tard que hier, j'ai eu le droit à Ze big One :

Le Hanneton, affalée sur mon ventre : "Mais quand on est une mamie, on peut plus avoir de bébé?"
Moi : " Bah non. On n'a plus d'oeufs".
Le Hanneton : "Et on a pas d'œufs quand on est une petite fille?"
Moi : "Si, on en a , mais on ne peut pas s'en servir."
Le Hanneton : " Et les papas aussi ils sont une réserve d'œufs?"

Et là, je sens bien que je vais y avoir le droit, à comment on fait les bébés...

Moi : "Eux, ils ont plutôt des graines"
Le Hanneton : "Alors ils peuvent aussi avoir des bébés?"
Moi : " Pas comme les mamans. Ce sont les mamans qui ont les bébés dans leur ventre. Et les papas, ils donnent leur graine qui se mélange avec l'oeuf de la maman."

Le hanneton, qui réfléchit à fond la caisse et qui sent bien qu'on ne lui dit pas tout dans cette étrange affaire de jardinage : "Mais, comment il fait papa pour attraper la graine dans son ventre? Il ne peut pas l'attraper avec les mains?"

Yes. bien vu.

Heureusement, pour expliquer la suite, j'avais prévu ça:





Merci Paulo!

Je vis dans un pays tropical!

La preuve, quand je cherche de la rhubarbe au rayon "fruits & légumes" de chez Michel Édouard, je tourne 10 minutes avant de trouver la dite rhubarbe au milieu des bananes plantains, fruits de la passion et autres mangues...

Je vais donc aller cuisiner ma tarte puis aller ramasser qq noix de coco au bord de la plage de Pornic, histoire de préparer le poisson coco pour ce soir...

Ah, avec Michel Édouard, on s'évade!

Le pied au plancher

Pourquoi pas? C'est pas trop mon style, notez. ça consomme et ça pollue.

Sauf qu'en fait c'est le pied au plancher avec la pédale de frein... et bah ça fait tout bizarre, de plus freiner...

Devis du garagiste : un étrier (d'occaz' en échange standard) et un flexible avant droit, 225€!!!

Yes.

Coût de l'opération : achat d'un étrier à la casse et un flexible : 25€

Merci qui? Merci papa pour l'heure de main-d'œuvre gratuite!!! (à 200 € de l'heure, il vaut cher mon papa...)

Mon précieux

S'il y a bien un truc qui me rend hystérique, qui fait que mes yeux sortent de leurs orbites, que ma salive se répand sur mon T-shirt, que je suspecte tout le monde de vouloir me le prendre, mon précieux butin, mon or vert, c'est mon panier bio de l'amap.

ça me rend barjo.

Je récupère tout ces beaux et bons légumes, bruts, terreux, en désordre, mélangés ; puis je les trie, je les lave, je les coupe, je les range, je les stocke, je les cuisine, je les gratine, je les tartine, je les congèle et j'en passe.

J'ai l'impression d'être à la tête d'un trésor.

Et je comprends l'oncle picsou dans son coffre fort...

Ma collègue, the best...

En plein milieu de la conversation, elle me sort :
"Bah c'est comme si que la vache, elle avait pas fait de baudet!"

4 fois je l'ai fait répéter, pour bien la mémoriser...

Quant au sens...

Ciel, ma coiffure...

Pendant ma précédente grossesse, je pouvais me vanter d'avoir une chevelure digne d'une poney shetland (et plus un poil sur les guibolles...). Les hormones, encore elles, travaillaient pour moi.

Je m'étais dit que cette fois-ci aussi, j'allais pouvoir frimer à mort.

Sauf que, j'avais comme l'impression, cette fois-ci, que les hormones prenaient un peu leur temps pour agir.

Impression confirmée par le hanneton qui m'a dit ce matin:

"T'as les cheveux en frite."

"En friche?" je lui ai répondu...

"Nan. En frite".

"Comme les frites qu'on mange?"

"Oui."

"Et c'est comment les cheveux en frite."

"C'est pas beau."

Et vlan! Fichues hormones.

On peut plus compter sur rien dans ce bas monde...

(oui, je sais, l'effet hormone aurait carrément pu s'inverser : une pilosité démente et plus un brin sur le caillou...)

Mickael is dead

Et voilà ce qu'il me vient à l'esprit :

au moins, ses enfants n'auront pas subi trop longtemps un père cinglé (faut les voir les moutards - dans des revues que je ne lis jamais que chez le gygy en attendant les vérif' de contrôle - planqués derrière des masques à plumes ou déguisés en spiderman!)...

Et puis bonjour les dettes sur 5 générations...

Bon.

C'est pas très gentil tout ça...

On va mettre ça sur le compte des hormones.

Déballe ton sac!

Le hanneton a du mal à avaler la pilule, vous pensez bien.

Bah oui, tous les ainés ont connu ça et c'est dur de se faire à l'idée qu'il va falloir partager ses parents avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre qui, en plus, passe toutes ses nuits dans le lit des parents, lui...

Donc, depuis l'annonce, c'est grincements de dents et terreurs nocturnes. Chouette.

Faut dire qu'elle ne nous avait rien dit sur le sujet. Rien de bien méchant en tout cas.

Bah ça y'est. ça commence à sortir. Par exemple ce soir, entre la poire et le fromage :

Le hanneton : "je ne veux pas de petite sœur ou de petit frère."
Moi : "Pourquoi ?"
Elle : "Parce que les bébés, ça sert à rien."
Moi :" Mais il est déjà là, le bébé. Et puis il va devenir un petit garçon ou une petite fille. Et c'est bien d'avoir un frère ou une sœur. On peut jouer et partager plein de choses avec lui. "
Elle : "Oui mais je veux pas du bébé dans ma maison."
Moi : "Mais il faudra lui faire une place à ce bébé. Il faudra quand même modifier un peu nos habitudes. Tu sais, quand tu es arrivée, papa et moi on a complètement changé nos habitudes. On t'a fait une place. Et on fera pareil pour ce nouvel enfant. Et ça ne changera pas notre amour pour toi. On t'aimera toujours autant."
Elle, en panne d'argument, : "Les bébés c'est moche."

Elle, après quelques seconde de réflexions, entre satisfaction et méfiance : "Mais le bébé là, il a entendu ce que je dis ?"

Le coup de la panne d'électricité, la suite...

Forcément, je suis très occupée, vous pensez bien...

Et de jour comme de nuit car le hanneton commence tout juste à digérer cette sale blague, mais ça ne s'est pas fait sans mal.

Les terreurs nocturnes ont fait place à la fierté d'être Ze grande soeur.

Ouf, on va pouvoir dormir...

En attendant...

Enfin, sans bouger, sans bouger, façon de parler, parce que, qu'est ce vous croyez qu'on fait pendant l'heure où on coupe les lumières, hein?

Si vous savez pas, demandez aux new-yorkais ce qu'ils ont fait le 9 novembre 1965 et le 13 juillet 1977, lorsqu'ils sont restés sans électricité pendant 25 heures?

Hum?

Attendons sans bouger

Je me doute bien que cela ne vous a pas échappé.

Je ne vais plus au yoga.

Et je ne blogue plus tellement non plus.

Le yoga, c'est parce que j'ai trop la flemme de repartir alors que je viens juste de rentrer chez moi.

Pour le reste, c'est un peu pareil. Juste pas le temps de me mettre sur l'ordi pour lire les blogocop's, ni pour écrire. Pourtant, j'aurais des trucs à dire, croyez moi. Et même des trucs intéressants.

Mais, il me manque juste ce petit bout de temps supplémentaire.

Donc, très officiellement, je vous annonce une pause.

Plus ou moins, longue, c'est selon.

Selon ce que la vie va me réserver.

Elle est marrante la vie. Elle vous prévoit des trucs sans même vous le dire des fois.

Et puis, elle ne vous accorde pas forcément ce qui vous semblait évident.

Donc, comme j'ai plein de réponses en attente, comme j'ai plein de projets, et comme il pourrait m'arriver des choses surprenantes, sait-on jamais, je vais attendre bien sagement que ça arrive. Et je vous tiendrais au courant.

Promis.

Retour de baton

En ce moment, on cherche une maison à acheter.

(D'ailleurs, on a raté une occaz' à 5000 euros près. C'est vite bridant d'être pauvre.)

Du coup, il a fallu éclaircir la situation (C'est trivial, mais ça réduit l'eczéma du hanneton qui se fait des cheveux sur notre situation précaire de locataire) :

- Oui, on est locataires.

- Non, on n'est pas propriétaires.

- Non, la maison où on habite n'est pas à nous.

- Oui, on paye un loyer.

- Oui, les maisons coûtent cher et des gens plus fortunés que nous peuvent acheter les maisons que nous aurions aimé acheter.



A 3 ans, ça promet.



Le côté beaucoup plus drôle, c'est quand elle commence à visiter des maisons avec nous, ce qui donne :

Le négociateur au hanneton (tout gentil tout mielleux, c'est la crise mes pôves gens) : "Et comment tu t'appelles?"

La hanneton : "Hanneton, et toi?" (Bah oui, fallait pas commencer, hein...)

Le négociateur : "Daniel".

Le hanneton : "Daniel? Et t'es locataire ou propriétaire, Daniel?"

AAAAAAAAAHHH, vengeance!!!!!!!!

Darouinnnnnnnnne, help me!!!

Souvenez-vous des propos de ma collègue...

Bah elle a remis ça.

Notez, ça pimente nos déjeuners, hein, pasque nous, à la cantoche, on parle évolution...

Si, si.

La faute à l'année Darouiiiiiine.

Et Darouiiiiiiiiine par ci, et créationnisme par là, et au final, la grande question : "Mais c'est d'où donc qu'on vient, c'est quand même étrange ct'e histoire?..."

Bref, au final, en dïrect live, ça donne ça :

D., le blagueur de la bande qui aime à mettre les pieds dans le plat qui sort du microwave : " Mais si, on est les héritiers des poissons. Si, je vous dis! Avant, les hommes, ils étaient dans la mer. Et ouais, et ouais, avant, nos ancêtre c'étaient des crevettes du plancton... "

Z., dont la foi en notre sauveur est inébranlable (que d'ailleurs, les enfants et les femmes enceintes d'abord, et les autres après, surtout les divorcés avec deux mômes à élever ) : " Ah?... Ah oui? Ah bon."

D. qui sent qu'il tient son auditoire : '"Ah bah si, hein, d'ailleurs, les bébés ils sont dans l'eau dans le ventre. Et quand tu les mets dans l'eau après, bah ils savent nager..." (Laure Manaudou, fais-toi des cheveux, la relève est précoce!)

Z., qui commence à admettre que, oui, y'a des similitudes avec les animaux : 'Et bah oui, c'est comme les chiots, ça sait nager!"






Il parait même qu'il y a des cours pour les profs qui enseignent les SVT en milieu difficile.

Si, si, en milieu hostile. Hostile aux théories de l'évolution...

Bah les formateurs, si vous voulez mon avis, y vont pas subir la crise...

Addict

Qui c'est qui a les fesses plantées dans son canapé devant la nouvelle star?

Hum?

C'est môa!!!!!!!!!!!!

La honte...

Voui, Voui, Voui, z'avez raison, c'est la honte, la chienlit, le scandale.

Mais, entre essayer de m'incruster sévère là où je suis (mais en mieux) et trouver un banquier, puis une maison, sans parler de l'amoureux qui crée sa boite, et du hanneton, qui veut inviter les cop's de l'école à la maison, bin moi, je vois plus le jour, hein!

Donc, je fais des coupes franches dans le budget temps comme d'autres feraient des coupes franches dans le budget tout court... C'est la crise quoi!

Notez que c'est bien pour nous qui nous lançons dans l'immobilier, vautours de la crise..

Alors, je vais moins bloguer, c'est sur...

Mais je suis pas partie, hein!

Je fais le gros dos quoi. J'attends la relance le redoux!

Sale type

Ah ça, j'en vois des têtes, des moches, des beaux, de vieux, des jeunes, et même des que je connais (et que j'aurais pas forcément envie de revoir) et d'autres que j'aimais bien, puis plus trop :

Lui : "Ah, salut!!! Tu bosses là maintenant?"
Moi (avec l'uniforme et ma tête des sales jours de Weekends travaillés) : "Bah oui, tu vois... J'ai eu un concours. Bon, c'est pas la panacée mais ça me convient pour l'instant."
Lui (qui me détaille de la tête aux pieds) " Ah oui. C'est fou quand même ça, de se voir! On change pas, hein? Nan, vraiment. On change pas. On s'affaisse, c'est tout".

Pitain j'me suis retenue de lui faire bouffer son ticket à ce pôve mec!

D"accord, je sors la tête de la couette!!!

AAAAAAAH, je m'étire, je matte dehors, je replonge au fond de mon lit...

Sauf qu'en fait, c'est pas tout à fait ça. En fait, je me lève, je vais au boulot, je bosse, je reviens du boulot, je dors. En gros, hein.

C'est l'hiver quoi.

Allez, la dernière du boulot, c'était ce soir, à la fermeture, un visiteur BOBO à sa fille de 3 ans :

"allez viens ma belle, faut s'en aller. La dame (Moi, cette jeune fille en fleur qui se fait siffler par des jeunots de 15 ans...), elle voudrait bien rentrer chez elle pour faire à manger à ses enfants. Et puis elle doit avoir hâte de rentrer pour regarder la télé aussi."

Bin, tiens, je guette l'horaire pour pas rater le début de la roue de la fortune...

J'ai marmonné un "et oui, et puis aussi écouter France Culture en lisant le courrier international tout en picorant des calissons pendant que mon enfant de 3 ans est à son cours de Yoga pour surdoué." L'a rien compris le BOBO, vu que les gardiens de musée, c'est bien connu, ça parle dans sa barbe...

N'empêche, l'uniforme, ça vous tue le discernement...

Bonne Année!!!

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